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Margaret Mead et la découverte du « genre » I Passé sauvage
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- čas přidán 6. 07. 2021
- L'éducation des enfants a-t-elle une influence sur le tempérament d'une société ? Margaret Mead, anthropologue américaine des années 30, en était convaincue et a consacré sa vie aux questions du genre et de l'éducation. Direction les îles Samoa, Bali et la Nouvelle-Guinée pour revenir sur le parcours d'une pionnière en anthropologie.
Prochaine vidéo le 8 septembre ! Bon été à toutes et tous :)
Vidéo sponsorisée ? NON
Lien affilié ? OUI
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Instagram : @passesauvage RDV en LIVE pour une lecture de Mœurs et sexualité en Océanie LUNDI 12/07 à 10h !
Sources
Par MEAD :
Du givre sur les ronces (1972, autobiographie).
Mœurs et sexualité en Océanie (1963) comprenant Trois sociétés primitives de Nouvelle-Guinée (1935) et Une adolescence à Samoa (1928).
Par sa fille, Mary Catherine BATESON :
Regard sur mes parents, une évocation de Margaret Mead et de Gregory Bateson (1989).
Cairn Productions I CNC/Talent
ISAN : 0000-0005-FA17-0002-T-0000-0000-O
#ANTHROPOLOGIE #ADOLESCENCE #OCÉANIE
En "négociation" avec CZcams pour ne pas démonétiser cette vidéo (les photos d'archives de femme allaitant leur bébé ne "correspondent pas à la ligne édito des annonceurs" ggrrrr, les questions de genre non plus sans doute...), je ne peux que vous inviter très fortement à partager massivement cette vidéo pour qu'elle puisse rencontrer son public ! MERCI pour le soutien.
Je vous donne rdv lundi 10h sur Instagram en LIVE : on reviendra sur l'épisode et on lira un extrait de Mœurs et sexualité en Océanie !
Courage ! En tous les cas, la vidéo est super
Chouette, enfin un horaire de live qui me convient. ;-)
Je pense surtout que c'est la femme qui allaité qui choque pas le côté sociologique.
Ben oui dsl le fait d'être un mammifères se reconnaissant dans son sexe et assumant son rôle biologique (allaiter) est devenu un crime sur CZcams.
Ha c'est pas bien de voir une femme allaiter son enfant ? Les comportements biologiques de base sont mal vus ? On est pas rendu ... :(
@@BriceCapelle ben non pour moi allaiter son enfant c'est normal c'est naturel. Dsl si mal exprimé
Passionnant ❤️
Milles merci pour cette vidéo ! Dommage de devoir se sevrer de cette chaine durant l'été :) Bonnes vacances !
Merci pour toutes tes vidéos passé sauvage ! :)
3:34 "...Reo Fortune. Cherchez pas ya pas plus classe comme nom"
Et Charlie Danger alors ?
Ah oui ça c'est vrai 😁💕
Cherchez pas, Nabuchodonozor, c'est le nom le plus classe de toute l'histoire de l'humanité !
Abella Danger
Et Catherine Sauvage, jamais ?
(je vote pour un monde sans pub! )
;-)
Super taf! Cette vidéo me donne une bonne idée de lecture sur la plage cet été et du grain à moudre pour penser le monde. Bonnes vacances!
Merci pour cette vidéo très intéressante ! Et bonnes vacances !
Super boulot, comme d'hab ! Merci beaucoup cette pastille de connaissance
Bravo à vous pour ce super travail, as usual ! Bonnes vacances !
Merci à vous ! Bon été !
Merci pour votre travail, bonnes vacances ! (:
Jolie découverte. Et toujours un propos nuancé, ça fait extrêmement plaisir dans ce monde où tout le monde prétend détenir la vérité vraie. Bonnes vacances et à la rentrée!
elle raconte n'importe quoi, elle invente une Mead qui n'a jamais existé.
@@Polohere que vous avez visiblement personnellement connu pour vous prononcer de manière aussi affirmée.
@@julieflajolet7798 Moi, je l'ai lue.
@@julieflajolet7798 Il a raison, voilà ce qu'écrivait Mead :"Abolir la distinction entre la personnalité type des hommes et des femmes, c’est nécessairement appauvrir la société. Une fête où des hommes et des femmes seraient habillés de la même manière ne serait ni gaie ni plaisante", faire de Mead une apôtre du genre, des LGBT et du féminisme 3.0 c'est mentir ou ne pas savoir de quoi l'on parle. Elle était à l'opposé de ça. Je ne la classerais même pas comme féministe. PS raconte n'importe quoi.
Merci pour ce super épisode et bonne vacance bien méritée !
Merci beaucoup 💙
Portrait très inspirant, merci pour ce super épisode :)
Samoa bien plu comme sujet, merci et bonne vacances !
Une belle histoire, d'une belle dame au bel esprit racontée avec le cœur, honnêteté et précision 😇🤣😜. Tant que ce sera conté comme cela et avec cette voix (que j'aime beaucoup 🥰) et ce phrasé appaisants qui aident à se concentrer tu peux essayer n'importe quel format 🤗🤗🤗🤗
Tu as ajouté des choses que je ne savais pas par rapport à mon cours d'anthropologie d'il y a quelques années. Merci pour la vidéo, qui est très agréable à regarder :-)
Merci
Encore une très belle découverte d'une personnalité dont j'ignorais l'existence :D
Et bonnes vacances ;)
Bravo. Bien expliqué. Très enrichissant.
Bravo et merci pour cette vidéo !
Super intéressant ! merci beaucoup !
Merci et... belles vacances !
j'ai effectivement le livre qui traîne quelque part dans la bibliothèque de mon père. Ca fait des semaines que je le cherche, cette vidéo me redonne la motivation, je repars avec ma lampe et ma pioche à sa recherche.
Un grand merci
Comme dhab génial! Merci bcp et bonnes vacances 😁
Merci à toi 😊
Très intéressant, je ne connaissais pas du tout cette personne et son travail. Merci
joli travail , merci pour votre vidéo .
Bonsoir, je decouvre vos videos, tres interressantes et bien documentées. Je peux attendre la rentrée pour les prochaines, j'ai de quoi regarder pour rattraper mon retard. Bonne vacances.
Excellente vidéo !
J'essaie de m'intéresser à ces sujets, mais je n'avais jamais entendu parler de Margaret Mead. Une présentation intéressante :D
Malgré les controverses soulevées par Derek Freeman j'aime beaucoup le travail de Margaret Mead et j'ai beaucoup apprécie de lire "Coming of Age in Samoa" ,"Growing up in New Guinea" ,"Blackberry Winter" et "And Keep your powder dry". C'était effectivement une pionnière.
Tout est faux
Passionnant et très bien présenté. Merci !
Un grand merci !
J'aime bien votre esprit. Très bonne vidéo. Et il fait toujours très chaud à Lyon.
Très intéressant et clair merci !!
Très intéressant !
Merci pour cette vidéo !
excellent taf, merci !
Merci !
Dieu, que j'aime cette chaîne.
C'est super intéressant !
Super, merci.
Les vidéos de passé sauvage, en plus d'être super intéressantes, sont grave relaxante ! Genre la voix posée et tout ça détend trop, j'adore 👍
haha, vous êtes bcp à faire cette remarque ! Promis y'a pas "d'effet" de voix sur ces vidéos, je parle c'est tout ^^
Tres interssant contenu... Merci
Je découvre votre chaîne car CZcams me propose cette vidéo et je suis très impressionné par la qualité et l’interêt des informations fournies. Bravo ! Je suis de ceux qui ont découvert dans les années 70 Margaret Mead par l’intermédiaire d’une prof de philo qui nous avait conseillé Mœurs et sexualité en Océanie en collection Terre Humaine. Il est toujours dans ma bibliothèque ( le livre, pas la prof 😀 ). Votre vidéo me donne envie de m’y replonger ( dans le livre … ). Merci.
Et quelle honte cette pudibonderie anglo-saxonne qu’imposent les GAFA et qui menace vos revenus ! Il est temps que les gouvernements leur imposent le respect de la loi et rien d’autre. Quand on pense que les musées sont obligés de s’auto-censurer pour les images qu’ils postent d’oeuvres qu’ils exposent pour éviter de se faire bloquer leur compte …
Wow ! Fait que j'ai appris sa relation avec "route" Benedict et maintenant je veux en savoir plus :O ! Super video et bonnes vacances :)
😅 je savais que ce serait un moyen mnémotechnique
Merci ! ❤
Agreable video , ton serieux et ta diction me rapelle le dessous des cartes sur la 5 il y as bien 10 ans .
Quelle vie! Merci pour le video je ne connaissais pas cette femme
Quelle dispersion! "Pierre qui roule n'amasse pas mousse".
video tres intéressante bonne vacance :)
😁😁💕
J'aime bien ce format portrait.
Merci pour cette biographie fort instructive
Avec plaisir :) merci à vous
Excellente vidéo.
Merciii
@ Mais de rien. Vous faites un excellent travail. Et bouuuuh au rabats joie. Bonnes vacances
Belle découverte. Merci du partage.
Meilleur placement de produit ever (non sans blague, marre d'entendre que Nord VPN blablabla, Merci ! :)
Bonnes vacances !
C’était vraiment très intéressant pour moi, car je ne connais pas le domaine de l’anthropologie..
Cette femme a été à l’origine de certaines prises de consciences..
j'adore tes corrections, bravo
Tu veux dire mes cours de maths (programme accéléré) ?!
@ oui voila c'est çà et les incrustations videos qui vont avec hihi
😅🤣
Mais c'est un Gente dame sauvage :-) Sans surprise, la démonétisation est pathétique et honteuse. Vie et travail passionnant, merci pour cette bonne vidéo!
Autant la vidéo est intéressante, autant le titre est extrêmement douteux. La "découverte" du genre ? Est-ce à dire qu'il ne s'agit pas d'un concept, donc d'un outil de pensée, mais d'une vérité objective et absolue ? Ce serait un point de vue osé, et pour le moins naïf...
@@davidchemeta8919 partisan surtout, pas que je soit contre mais que cela soit dis.
@@davidchemeta8919 parce que pour vous c'est un concept qui est complètement déconnecté de la réalité ?
@@jrds559 Vous posez bizarrement la question. Par définition, un concept est fait pour nous aider à comprendre (et simplifier) la réalité. Si vous me demandez si celui-ci est pertinent, je vous répondrai que, comme à peu près tous les concepts, il est utile, tant qu'on est conscient de ses limites -et à mon sens, le considérer comme une vérité absolue et indépassable, c'est en abuser, puisque c'est en faire une description parfaite de la réalité. Mais puisque vous me posez cette question, j'imagine que vous êtes plutôt un aficionados dudit concept...
@@davidchemeta8919 votre dernière phrase, assez espiègle considérant l'usage du masculin, m'amuse également sur le fait que la grammaire française, classique, est elle aussi quelque part genrée, puisqu'au travers de règles comme "la fonction prime le genre", elle va dans le sens d'une définition de ce dit genre en fonction du contexte, ce qui est rétrospectivement un peu cocasse.
De très bonnes vacances, reposez-vous bien au plaisir de vous entendre en septembre et de gros poutous au vortex.
Merci pour cette dose d intelligence!
Très belle émission. Je viens seulement de me rendre compte que le G. BATESON évoqué dans cette vidéo était en fait l'un de mes sujets de fin d'étude en communication (il y a fort longtemps). Merci encore pour votre travail.
😁❤
Trop trop trop hâte d'être en septembre !
Déjà ?! 😅
@ Oui déjà 😭 ! En fait j'ai commencé à regardé ton contenu il-y-a peu et j'adore, du coup j'ai tout binge watch... et comme pour les séries j'attends la prochaine saison comme un ouf...
Rhooo... bon, de septembre à décembre c'est de la publication non stop ! Je prends de l'avance et des forces pour tenir le rythme 😜💕
@ 🎉🎉 En tout cas on te souhaite tous de bonnes vacances !
On a la philosophie de son corps. Et sa vie parle pour son œuvre. Mais on va quand même aller plus loin que ça, ce serait réducteur et malveillant à l'endroit de son travail.
1 - La culture est créée, et est donc postérieure au corps qui existe à l'état naturel.
2 - Les cultures sont différentes, et avec elles les approches du corps, de sa symbolique et de ses rôles dans la communauté.
3 - Même si la culture approche le corps différemment le corps lui reste le même.
Ce qu'il faut voir dans les règles existantes, c'est si elles sont utiles ou pas.
Certaines ont été créées dans des périodes particulières et ne sont plus nécessaires (cas A), d'autres sont issues de l'expérience et doivent être mises à jour régulièrement (cas B) et d'autres sont nées d'elles-mêmes par nécessité de survie (cas C).
Cas A : Que les femmes n'aient pas le droit de porter de pantalon semble ridicule aujourd'hui parce que le contexte a changé, mais avait certainement un rôle dans des circonstances particulières.
Cas B : Que seuls les hommes entrent dans l'armée et aillent au front est une idée qui n'est pas neuve, et qui dépend des circonstances. Dans des sociétés avec une bonne natalité et des conditions de vie rudes, que les femmes se comportement comme des hommes apporte plus au groupe que le risque de leur mort en étant plus exposées. Dans des sociétés dans lesquelles la guerre est moins dangereuse, la présence des femmes aussi a fait son chemin. Et dans les sociétés de natalité faible et/ou avec peu de ressources alimentaires, les femmes sont tenues à l'écart de tout danger possible. On pourrait parler des Vikings, des sociétés occidentales et des sociétés nomades pour chacun de ces trois exemples pour bien imager le propos.
Cas C : "les femmes et les enfants d'abord". On donne plus de valeur à des vies selon l'âge et le sexe parce qu'ils déterminent un potentiel de survie plus grand pour le groupe. Ça peut être mis en rapport avec la perte des traditions de protection des femmes dans nos sociétés surpeuplées, qui du coup n'ont plus en arrière-plan symbolique une charge mentale élevée quant à leur survie.
Et pour compléter ça, il faut aussi noter que plus une société proposait de liberté, de confort et de sécurité, plus les différences hommes-femmes augmentaient sur tous les plans, sauf ceux qui étaient liés aux règles sur le corps, qui elles sont générales (cas C).
Le dernier paragraphe me semble contextuel avec ce qu'on sait il me semble sur la matrilinéarité et le taux d'égalitarisme supérieur des sociétés qui ne sont pas proto-patriarcales. J'imagine que si une société propose plus de liberté, confort et sécurité, il y a un spectre avec les deux cas de figures archétipaux suivants:
- Soit c'est un confort acquis en dominant le voisin et la nature par une puissance agressive, proto-impériale, donc organisation proto-patriarcale, forte stéréotypie des genres et punition de la défiance à l'assignation binaire. En gros la société qu'on connait à l'échelle d'une tribu, la liberté, le confort et la sécurité était l'apanage du haut de la hiérarchie sociale, pour les deux sexes mais les hommes avant tout.
- Soit c'est un confort acquis par un modèle social à faible hiérarchie sociale, "faible" en terme militaire et agressif, probablement prospère en ressoures et laissé tranquil par son environnement; et la c'est l'inverse, le spectre du genre se fluidifie vers un centre universel et libre, le dimorphisme est faible.
Sauf qu'après y'a la variable de la nécéssité des femmes fortes et actives pour la survie qui peut venir casser le modèle, notemment avec l'hypothèse que l'établissement d'un patriarcat traduit déja un niveau de domination suffisant sur son environnement pour assigner la femme au foyer... donc on peut surement avoir du proto-queer dans des sociétés violentes et sans pitié, et du dimophisme très fort dans des sociétés de confort comme tu dis.
Je sais pas si y'a de la grosse data positiviste à l'ancienne qui à tenté de systématiser les observations archéologies et ethnographiques... mais ma lecture perso de non-savant interessé par ces questions de genre avant ou en dehors de la société patriarcale, c'est que c'est vraiment contextuel et individualisé suivant l'environnement direct, les conditions matérielles de "premier degré" genre climat, faune, flore, terrain etc... j'ai l'impression que c'est un gros fouilli à cause de l'éclatement de ces petites sociétés et que les controverses entre archéo boomeuse de white mec vs archéo féministe moderne, ou ethnologie occidentalo-centrée totalisante vs ethnologie post-coloniale déstructurée (je caricature hein) ammènent à un océan de conceptions complémentaires et difficilement systématisable, il semble y avoir un contre exemple pertinent à tout. Après je sais pas si c'est une bonne intuition ou si c'est que je suis encore trop bas sur la courbe de Dunnig-Kruger pour les questions de cette échelle pour discerner si une tendance domine les autres.
@@26yd1 Non, le dernier paragraphe parle des études statistique sur le genre réalisées dans le monde et qui ont abouti à cette conclusion : les hommes et les femmes possèdent des différences innées qui s'affirment d'autant que les conditions de vie et d'expression sont favorables.
Ensuite, le dimorphisme n'est pas une variable de la société, c'est une réalité biologique. Mais je pense que vous vouliez plutôt parler de la mise en avant ou pas de ce dimorphisme par la sexualisation des attributs.
En vrac :
- l'impérialisme n'est pas patriarcal, il est lié à ce qu'on appelle communément les valeurs masculines. Dire qu'il est patriarcal serait oublier que parmi le peu de gouvernantes qu'il y a eu (proportionnellement), presque toutes ont été plus violentes et conquérantes que les hommes.
- l'impérialisme n'a pas besoin d'assignation binaire, c'est justement mon propos : l'assignation binaire est une résultante des conditions extérieures qui permettent ou non à une société de les laisser s'exprimer ou de devoir les faire s'exprimer. La Corée du Nord exacerbe la féminité alors qu'aucun confort n'existe, mais qu'ils sont par contre proches d'un territoire immensément peuplé et les adversaires idéologiques de pays extrêmement puissants par rapport à eux.
- les sociétés de l'abondance, que ce soit le fruit du travail ou de l'environnement, ne sont pas par essence éloignées de la question de la différence des genres. Leurs expériences et les interactions avec l'extérieur de la communauté vont aussi régir les comportements. Et par ailleurs, c'est plutôt le contraire qui tend à être prouvé, qu'on s'intéresse aux régimes tribaux dans lesquels les femmes sont enchaînées à leur statut sexuel ou aux sociétés occidentales et notamment les sociétés scandinaves dans lesquelles les femmes expriment plus leur statut sexuel. Pour éviter toute mauvaise compréhension sur l'expression du statut sexuel, c'est la différence entre les femmes de l'ex-URSS qui ressemblaient à leurs maris et les Scandinaves qui encore aujourd'hui représentent un fantasme libertin dans l'esprit collectif, de par la mise en avant de leurs attributs.
- rien ne dit qu'un patriarcat soit nécessaire pour dominer l'environnement, ni que sa domination entrave la femme. Encore une fois, c'est une vision biaisée par le point de vue. Une société qui domine son environnement peut le faire en retirant des richesses qui peuvent la pousser à un impérialisme qui nécessiterait des ventres en cas de guerre difficile, ou alors envoyer des femmes au front si une supériorité technologique le permet. Mais une domination sur l'environnement peut aussi être liée à une nécessité par pauvreté de l'environnement, auquel cas on peut se retrouver avec des sociétés qui font le pari de la force des femmes comme chez les vikings et d'autres qui font le pari de la sauvegarde des femmes comme les sociétés nomades (des déserts et steppes notamment).
- qu'il y ait des femmes fortes n'est pas un besoin mais une conséquence d'expériences qui ont mené à cet état de nécessité.
Pour résumer, vous partez de l'idée de la domination et de la place de la femme et des identités alternatives pour répondre à mon propos et développer le votre, ce qui explique notre incompréhension.
En effet, je ne pense pas que la domination soit la cause initiale ni qu'elle explique la place des femmes et des identités alternatives, mais plutôt que les expériences d'un groupe au cours du temps le poussent à faire des choix, et que parmi les conséquences de ces choix il y a la place des identités premières et secondaires et leur définition.
Pour le dire autrement, votre dernier paragraphe me semble plus pertinent, même s'il contredit ce qui est avant. Il n'existe pas un seul modèle, mais toutes les variantes possibles et imaginables. Que la société soit prospère ou pas, dominante ou pas, isolée ou pas, dans un environnement favorable ou pas, il y a à chaque fois des modèles et des contre-modèles. D'où l'idée que je partage et sors de votre dernier paragraphe qu'il y a en réalité, comme souvent, une courbe de Gauss en termes de proportions, et que certains modèles sont majoritaires, l'être ou pas n'étant pas un caractère bon ou mauvais en soi.
Et pour finir, ce qui reste toujours, ce sont les lois qui ont trait à ce qui est immuable chez les humains, ce qui tourne autour de la conception et de la protection de la maternité, quelle que soit l'ambiguïté des chemins empruntés. Toutes les autres sont entièrement construites par-dessus le naturel avec comme initiatrices, accélératrices et ciment les expériences rencontrées et surmontées ou non.
En complément, je comprend pourquoi il est mis en avant et j'admet l'analyse, mais il me semble que l'effet Dunning-Kruger peut être pondéré selon le niveau d'affirmation et l'universalité du sujet. Évidemment, posséder des connaissances sur différents peuples de différentes époques en grand nombre permet de donner une vision plus large de ce qui est possible, mais la logique simple de la survie et de la reproduction de la société par elle-même et l'enfantement permet déjà de mener des expériences de pensée sur ce qui pourrait ou non être valide. Un exemple simple et caricatural : une tribu qui se bat avec des lances n'envoie au combat que les femmes contre une armée qui possède des fusils et des tanks. La tribu finit par disparaître. Le caractère technologique autant que sexuel sont importants dans l'histoire, et chacun a son poids pour pondérer les choix opposés qui pourraient être faits, mais cet exemple caricatural permet de commencer à réfléchir à l'émergence des règles et des lois à des époques de guerre constante, de maladies omniprésentes et de ressources rares et/ou chères.
@@maelfallet1228
Wahhh, j'ai l'habitude d'écrire des pavés mais t'es un niveau au dessus, c'est super cool, je sais pas si tu es directement dans le milieu ou juste vraiment passionné, moi c'est vraiment ce que j'ai appris par curiosité entre wikipédia et surtout youtube, quelques docus ou autre, sphère "vulga-gauchisme" en général, j'ai pas tant de certitudes. Je vais pas répondre à tout pour des raisons évidentes.
Déja c'est le début que je trouve bizarre, d'une y'a aucun rapport entre entre le fait d'avoir gouvernantes, reines et régentes et sortir d'un patriarcat, puisque c'est un patriarcat qui les mets au pouvoir et qui fait qu'il y en a si peu. Et il me semble que le fait que la binarité de genre et l'hétéronormativité est une construction directe de l'établissement d'un patriarcat, c'est un consensus qui n'est plus discuté, le passage des mythes de la création à la compréhension du sperme dans le role de la production qui permet l'établissement de la propriété privée, l'agriculture, le sédentarisme, la cité, l'état et l'empire; basée sur la famille patriarcale et la dichotomie allégorique guerrier/maman (et cocu/pute en terme de déviance en terme de déviance à réprimer).
A ma connaissance ça c'est un modèle universel, qui explique l'inexistence des matriarcats puisque la matrilinéalité se couple à une faible hiérarchie sociale et pas de besoin d'essentialiser les sexes en genres. Après le point sur lequel on est d'accord c'est que ça c'est un modèle simplifié décontextualisé, dans le réel c'est un spectre contextuel.
Je sais pas trop si soit on à pas la mème définition de patriarcat (pour moi c'est globalement: "organisation familiale ou l'homme est propriétaire de la femme et des enfants à l'échelle de la famille, ce qui organise une société de classe et la possibilité d'une hiérarchie forte et d'une organisation militaire."), soit on parle pas des mèmes différences hommes-femmes, moi je parlais du genre et toi du sexe peut-être, mais alors si tu parles des dimorphismes innés qui évolueraient donc par sélection naturelle et épigénétique dans les sociétés plus libres et prospères... chais pas ça me semble un temps trop court pour voir des différences non, l'évolution c'est lent. Généralement on parle des différences de genre parce que l'inné bon... on s'en fout un peu dans la mesure ou ça évolue peu/pas (je sais pas exactement j'avoue), hors moins une société est autoritaire, plus on se dirige vers la destructions des construits binaires, donc le post-genrisme au bout de la singularité mais toutes les autres binarités qui sont créées pour justifier et reproduire l'ordre social aussi (après peut-être que c'est une lecture située et qu'il y a d'autres épistémologies matérialistes qui sont pas d'accord, moi c'est vrai que politiquement par exemple je ne "crois" plus en la révolution car l'anarchisme est pour moi une singularité sociale).
Apparemment, dans tout ton développement, ce que tu semble dire c'est que les déterminismes que je décris, que je perçois moi comme implacables, ne le sont pas; et que la ou moi je vois le patriarcat comme "cause première" à la domination et toi non (oui pour moi c'est vrai, après je parle bien de la flèche du temps: le patriarcat permet l'établissement de l'impérialisme, du colonialisme, des régimes politiques et économiques hiérarchiques, du validisme etc... je dis pas que le patriarcat est le premier dans le sens "le gagnant" ou "le pire", mais justement le papa de toutes les hiérarchies intra-humaines, la structure qui permet de dominer la nature et s'en extraire.)
J'ai pas l'impression que ce que tu dises soit contraire à moi, c'est juste que ta définition d'un patriarcat est pas "implacable", moins primordial, il arrive après, ou pas. Pareil quand tu dis que mon dernier point est contraire à ceux d'avant ben non, toi tu vois ça comme des systèmes séparés non-systématisables et exclusivement dépendants du contexte propre, moi je vois des lois sociales déterministes implacables (à la base c'est des émergences de lois physiques, c'est l'entropie qui fait son taf etc...), qui agissent à différentes échelles, et qui se dominent l'unes l'autres selon la ou elles se trouvent dans l'espace-temps, telle environnement peut altérer telle loi etc... Je vais pas épiloguer sur ce que tu dis mais je trouve pas ça faux, ou incohérent quand j'ai pas les moyens de vérifier et que je peux qu'intuitionner si ça colle au grand modèle ou pas. C'est pas des choses contradictoires, c'est jusque que quand il y a cause environneenttale qui génère tel modèle, alors on devrait observer telle tendance à un (proto-)patriarcat se générer aussi.
Après mes biais possibles c'est que j'ai peut-être mes sources de bases qui originent quasi toujours des milieux gachistes radicaux, mème si c'est en mode universitaire plus que militant ici; et que j'ai une lecture philosophique du monde physicaliste-réductionniste et déterministe-transcendentale qui peut peut-être sous-estimer les "contre-forces" des humains face aux grosses structures (en socio j'ai appris à me sortir d'une vision trop marxiste-boomeuse qui ne voit que les structures et pas comment les individus et groupes usent de contre-pouvoirs et de vitalisme à l'intérieur, mais sur le temps long anthropologique c'est vrai que je vois surtout les gros rouleaux compresseurs implacables qui dirigent des milliers d'années de vie essentialisées comme des fourmies victimes impuissantes à l'intérieur.)
Toi par contre j'ai l'impression que tu individualise trop les systèmes, biais inverse, et que ta définition du patriarcat est bizarre ou fausse, et tu maitrises pas son influence sur la création de l'hétéronormativité et la binarité de genre... un peu de gauchisme (mais scientifiquement sérieux) ça fera pas de mal^^, Françoise Héritier tout ça. D'ailleurs ma première compréhension du patriarcat c'est en me renseignant sur Engels que je l'ai apprise, l'idée de fond qu'il a présenté est peut-être une ébauche mais il me semble que la suite des travaux l'ont étoffé et pas débunké.
@@26yd1 Non, c'est juste de la curiosité, mais merci du compliment. Et c'est que j'ai tendance à être péremptoire, mais c'est mon avis actuel avec ce que j'ai pu voir. Il y a certaines choses sur lesquelles j'ai plus de longueur de réflexion que d'autres, et il ne faut pas hésiter à challenger ce que je dis. L'émulsion est favorable à toute les parties et peut faire émerger une idée ou une réflexion intéressante.
Pour ce qui est des conséquences du la prise de pouvoir par les hommes, effectivement ils prennent le pouvoir. Mais ce qui est plus intéressant, et qui permet de nuancer le patriarcat en un patriarcat matriarcal, c'est les causes de cette évolution. Que ce soit dans la savane pour avoir plus de chances de survivre à la période de grossesse et aux premières années de vie de l'enfant, que ce soit dans la Rome antique pour éviter de vendre son corps en plus de ses marchandises ou au XIXème siècle la reconnaissance du mariage d'amour par l'église pour prendre appui sur le changement d'un modèle de noblesse de naissance à noblesse d'argent, on peut voir que l'évolution de la société est une constante surenchère masculine pour apparaître comme le meilleur reproducteur sur le marché de la séduction. Mais surtout que, par une série de conquêtes idéologiques, avec des reflux de manière régulière, la féminité a su jouer de la maternité et de la faiblesse pour présenter ce qui était dans les sociétés primitives une raison de leur domination comme une raison supérieure de les protéger et de leur concéder. Pour le dire autrement, par le pouvoir de la maternité (et du sexe, mais qui représente des enjeux à moins long terme), la féminité a pu utiliser le pouvoir masculin et fonder une société dans laquelle elles étaient l'objet de la protection maximale.
Le cancer de la prostate n'intéresse pas autant que celui du sein, les gens seront plus choqués d'une femme battue à mort par un homme que de 5 hommes battus à mort par 100 hommes, les métiers les plus difficiles et les conditions sociales les plus difficiles sont celles des hommes et pourtant on parle d'inégalité en défaveur des femmes, "les femmes et les enfants d'abord", à moins d'être une star un homme propre sur soi avec une bonne situation ne pourra pas avoir plus de 5 rendez-vous par jour alors qu'une femme moyenne pourrait en avoir chaque heure avec l'organisation, et les exemple pourraient continuer longtemps. Pour le redire autrement, les femmes par la force de leur mental ont joué de la faiblesse de leur physique pour que les hommes par la faiblesse de leur mental acceptent par contrat social de leur donner leur force physique. C'est assez caricatural, mais c'est le modèle de la mère méditerranéenne par exemple. Un mari et 8 enfants qui tueraient le premier à s'approcher de leur mère, soeur, tante, cousine, etc. C'est un contrat bénéfique sur le long cours, mais qui ne fonctionne que tant que les parties possèdent une faiblesse que l'autre peut combler.
Et, par des avancées scientifiques survenues au début du siècle précédent, les risques de la grossesse, de l'enfantement et de la mortalité infantile ont fondu comme neige au soleil en même temps que les inconvénients pratiques et logistiques d'une vie active quand on a ses règles ou des fuites urinaires. Et on arrive dans une époque de maximalisme et de société du spectacle qui crée des attentes insoutenables tout en prodiguant aux femmes des avantages qui les mettent à l'abri.
Pour ce qui est des genres et des stéréotypes, en fait ça n'est pas tout à fait exact. Je partage la définition du patriarcat, à modérer avec ce qui est écrit au-dessus, mais pas ce point-ci. Justement, dans un régime tyrannique, tout dépend de l'idéologie proposée. L'Europe du Xème siècle et l'URSS sont deux tyrannies qui ont donné une vision de la religion, du corps et de la société différente, dans laquelle le rapport d'un humain à lui-même et à l'autre n'était pas le même. Alors que justement dans nos sociétés plus protégés, plus protectrices, et plus ouvertes en termes de choix, on voit que ce qu'on appelle stéréotype sont des réflexes. La proportion de femmes souhaitant faire des études d'ingénieur ou aller dans la recherche en Chine, en Inde, en France ou en Suède montrent que ce sont des réalités intrinsèques. Du coup même là le genre semble encore une vision partisane qui nie l'impact énorme de la biologie. On vit dans son corps 24h/24, 7j/7, avec ses forces et ses faiblesses dont on est conscient, qui nous pousse à accepter ou non certaines choses.
Pour finir, effectivement le patriarcat est une forme majoritaire des sociétés à travers l'histoire, mais il n'apparaît pas spontanément de par la nature du masculin, mais plutôt par l'équilibre des forces entre le masculin et le féminin. Et il semble que ce soit un modèle dominant chez les mammifères sociaux, avec comme exemple de ce dont je parle les loups ou les lions chez qui la répartition "morale" est plus visible. Ou comment Catherine de Médicis et Mata Hari pouvaient avoir du pouvoir de différentes manières. J'ai bien conscience que ces exemples sont des archétypes, mais c'est justement leur intérêt. Quand je réfléchis sur un système, je prend la moyenne et la médiane pour voir la masse et son équilibre interne, puis après on part dans la partie intéressante avec les extrêmes qui sont les révélateurs des mécaniques et des maux, ce qui permet ensuite de globaliser et de tirer des grandes lignes, qu'on peut affiner.
Du coup, ce que je dis n'est effectivement pas contraire, et ma définition du patriarcat n'est pas fausse, c'est juste que j'essaie de remonter plus loin les causes pour la raison simple que la société et les lois sont construites, donc postérieures à la nature. Et que les évolutions des sociétés se mettent toujours en branle en réponse à une stimulus, qu'il soit externe et naturel ou interne et produit par un humain ou un groupe d'humains. Des humains qui produisent de la culture certes, mais étant eux-même des corps, descendants de corps et engendrant des corps qui doivent pouvoir tenter à leur tour d'engendrer des corps. La conclusion de tout ça et de cette conclusion, c'est que la chimie et la biologie m'ont mis en conscience que l'ensemble de tout ce qui existe est composé de systèmes tous interconnectés et interpénetrés de balances en équilibre qui s'influencent à toutes les échelles possibles et imaginables. C'est les lois de la physique nucléaire et les conditions initiales de notre système solaire qui ont favorisé une vie carbonée, qui elle-même a évolué en suivant les contraintes du milieu, tout ça pour arriver jusqu'à l'humain, dont je ne crois pas qu'il puisse se sortir de déterminismes si anciens que le simple développement du fœtus est déjà une preuve de l'évolution dans sa morphologie et ses stades de développement. Bref, vous croyez que la culture a un grand rôle à jouer, et je pense que la culture est en très grande partie créée par et encore interprétée au travers de notre biologie, et que la part de réelle pensée qui sorte de l'animal pour arriver à ce qu'on voudrait être l'humain est minime, et qu'on la trouve plutôt dans les sciences physiques et mathématiques. Que le genre et l'animalité sont les deux faces d'une même médaille dont il faut juste définir l'équilibre, et d'à quel point on peut décider sans risque pour l'humain d'aller dans un sens ou dans l'autre.
PS : je ne vous sens pas ce qu'on appelle d'habitude le gauchisme. Quoi que vous pensiez de ce que j'écris, vous argumentez, vous ferraillez, vous lisez réellement et vous prenez le temps d'y penser. C'est extrêmement rafraichissant, stimulant, agréable et surtout rare de bonne foi et de bonne volonté. Et peu importe vos sources tant que vous cherchez la vérité, nos chemins se croiseront toujours, et nous nous partagerons des morceaux de vérité.
Super Gentes dames badass ;-)
tcheck, soutien, bonne vacance, tout ça tout ça
Merci .)
Super vidéo ! J'ai l'impression qu'il y a une tension entre une anthropologie féministe américaine (Mead, Butler), qui insiste sur la variété des rapports de genre pour montrer leur contingence, au risque de ne pas prendre la mesure de l'ampleur du problème, et une école française (Beauvoir, Héritier) qui va insister sur l'universalité du patriarcat pour mieux le saisir à la racine, au risque que ce soit démotivant.
Aura-t-on aussi droit à une vidéo sur Françoise Héritier ? :)
Bonjour
Très bon travail... Mise en place d'un champ anthropologique nouveau.
Il faut aussi noter que la recherche anthropologique n'est pas encore très méthodique. Elle met en avant un nouveau champ qu'elle explore, mais dont les limites n'apparaissent pas encore.
Vidéo très sympa et bien réalisée ! Mais j'ai appris que les comportements des adultes dépendaient de leur éducation quand ils étaient enfants, pas que le genre est une consctruction sociale, ou j'ai loupé quelque chose ? 🤔
Bonnes vacances bien méritées en tout cas ;)
Je la connaissais pour son engagement contre le réchauffement climatique, encore une vidéo très intéressante, Merci Clothilde :)
Petite citation de Margaret Mead qui était dans un livre sur l'écologie que j'ai depuis ado :
« Ne doutez jamais qu'un petit groupe de citoyens réfléchis et déterminés puisse changer le monde. En fait, c'est de cette seule façon qu'on a jamais pu le faire changer. »
Partagé la vidéo et nous ferrons mieux que l'algorithme
Bonnes vacances Clothilde
Merci ! Je vais en profiter !!
Avec ma L1 d'anthropo, ils ont été 4 à me marquer. Mead, levy Strauss, boas et evans pritchard
Oui hein ?! 🤗🤗
@ yes ! Et quand je suis partie en histoire, l'anthropologie m'a vraiment manqué. Surtout Levi Strauss !
Levy Strauss c'est pas un gars qui fait des vêtements ?
Ou un truc du genre.
Toute façon moi dès que c'est pas un outil je suis perdu.
@@Shenron67 nope. C'est l'un des plus grand anthropologue français.
Je sais pas si tu les as étudiés (le deuxième sûr que non) mais je te conseille vraiment Marcel mauss et David graeber, c’est génial ce qu’ils font, et un discours totalement révolutionnaire de surcroît
❤️
En termes de "crise" épistémologique c'est assez intéressant cette affaire
oh ! mes cours d'anthropo de première année de sociologie 💜💜💜 (nostalgie).
Merci, ma youtubeuse vidéaste archéologue anthropologue ++ Clothilde préférée.
Un portrait nécessaire... on est gâté.e.
Bonne vacance !
:) :) :) Bon été aussi !
la demonetisation devient presque une marque de qualité sur YT ... zou un ptit commentaire pour referencement et un enregistrement pour le fun
Je trouve cela dommage que si peu de temps soit accordé aux arguments de ses détracteurs, la méthode scientifique est fondamentalement basée sur la confrontation de thèses…
"Ne doutez jamais qu'un petit groupe d'individus conscients et engagés puisse changer le monde. C'est même la seule chose qui ne se soit jamais produite." Margaret Mead
bel enfoncement de portes ouvertes : alors quelques exemples de petits groupes ayant changé la face du monde : "jésus et les douze salopards", "Mahomet qui fait marcher les montagnes" les bolchéviques en 1917 en Russie, les nazis ....
Le problème de Margaret Mead c'est qu'elle a toujours pris son cas pour une généralité, quitte à calquer ses biais, fantasmes et névroses sur autrui, à commencer par la société américaine dans une exercice de rousseauisme-bon-sauvagesque intellectuellement pitoyable.
Dans les 75 km de film rapportés par ses bons blancs en casque colonial et en blouse blanche pour faire plus sérieux, il y en est un où elle et son époux (le N°2) avec leur vêtements ridicules et pudibonds, génèrent un gros malaise dans la tribu qu'ils prétendent étudier (c'est raté pour le côté ne pas intervenir). Les "bons sauvages" moins cons que ces deux protestants coincés du fion, finissent pour mettre fin au "gros malaise", par leur proposer une grosse partouze tous ensemble. Ben ...euh
Ben non au final, bref la seule fois où ils auraient eu la chance de voir les choses de l'intérieur et donc de les comprendre : ils disent non, on va pas faire une partouze avec des cannibales .... noirs de surcroit.
Très médiocre - voire nulle - dans son métier, comme tout les autres dans son cas, elle finira par faire de la politique : tant qu'à dire des conneries autant ne pas être contredit par ceux qui connaissent vraiment le sujet.
@@RdeSoubrezan Je trouve cette critique très facile et peu pertinente : Comment juger le travail de cette femme aussi sévèrement sans passer pour un con aigris ? Je ne sais pas.
Mais en prenant en compte les méthodes scientifiques de l'époque, les antécédents anthropologique, le peu d'antécédents sociologiques, et bien entendu la nature humaine dont personne n'est absout, je trouve que les études de Mead sont très intéressantes, loin d'être exempt de défauts, mais bon, il faut garder un esprit critique quand on plonge dans des ouvrages comme ceux-ci de toute manière. Alors, aujourd'hui on ferait certainement pas comme ça (bien qu'on ferait peut-être pas beaucoup mieux non plus), mais pour trouver ça "nul", il faut vraiment se mettre des œillères.
Vous semblez, par exemple, tout jeter à la poubelle, alors même que beaucoup de ses expériences sont plus qu'enrichissantes à connaitre et analyser, sans parler du fait que pour l'époque, c'était déjà un énorme pavé dans la marre de remettre en question l'inné dans les comportements homme/femme, et plus on avance sur la question, plus sa théorie semble se confirmer.
Quant aux petits groupes ayant changés le monde, oui, certains étaient néfastes et d'autres pas, d'autres étaient à la fois néfastes et bénéfiques (la bande à Baader par ex.), mais il n'empêche que la phrase est juste, et loin d'enfoncer une porte ouverte, je ne compte plus les gens qui m'ont dit dans ma vie : "ça ne sert à rien de faire ça, c'est pas tes petites actions dans ton coin qui vont changer quelque chose".
Bref beaucoup d'agressivité pour assez peu de réflexion dans ce commentaire, et c'est bien dommage pour quelqu’un qui semble cultivé.
PS : bravo pour le point Godwin, qui arrive dès la première phrase, c'est surement pas un record, mais ça reste un joli score.
@@ian0_0z avec vos attaques ad hominem (con aigris notamment), vous vous prenez pour qui ?
Pour l'un de ces nombreux nadirs de la pensée jamais sorti de son trou ?
Il se trouve, que je suis né et que j'ai vécu plus de 20 ans en Mélanésie dans l'environnent sociologique que M. Mead survole de :
- ses préjugés de pseudo-scientifique occidentale nord américaine ;
- confite dans le protestantisme ;
- et de sa frustration sexuelle.
Ce qui forment de facto l'axonométrie de sa vie, comme la suite de son parcours le démontra.
Oui, tout est à jeter ou presque dans ses livres : d'abord parce que son interprétation de l'univers sociologique et mental océanien et mélanésien est globalement fausse, voire elle en ignore tout.
Dans ce qui pourrait rester de ces deux livres que je ne critique pas, sans les avoir lu entièrement ce sont :
- ses descriptions physiques,
- la répartition des rôles sociologiques évidents (qui va au champ, à la chasse ou à la pèche),
- urbanistique et architecturale,
- sur les objets de commerce (notamment les paniers à dormir, à l'économie très intéressante)
Bref, là où même elle, aurait eu du mal à se tromper.
Alors, vous allez me dire il y a les photos et les films, mais là encore que cherche-t-elle ou plutôt t-ils à montrer ?
Uniquement ce qu'ils veulent y voir et selon l'angle de vue qu'ils choisissent.
Il ne s'agit en aucun cas d'un matériel le plus neutre possible, où l'on aurait laisser les caméras se faire oublier et tourner en permanence. Non bien sûr, ne serait-ce que pour des raisons techniques,
Mais ce qu'ils veulent en fait c'est du spectaculaire !
De quoi faire glousser le bon-blanc dont la chaumière de ses certitudes chrétiennes.
Ils filment par exemple les transes, les danses, les festivals, mais sans s'intéresser à l'essence et à la substances de ces rituels "païens" : parce que déjà au fond vu comme sans intérêt mythologique, puisque tout est déjà dans la Bible, alors pourquoi si intéresser et plus encore en profondeur ? Amen !
C'est vrai que les mythes et les cosmogonies (souvent sexualisées ou/et assassines) n'ont aucun intérêt ni influence dans les rites d'une culture ...
Or il est toujours plus intéressant de répondre à la question "pourquoi ?" qu'à la question "comment ?".
C'est particulièrement le cas inverse chez Mead, avec par exemple son analyse des rites d'anthropophagie ou de cannibalisme :
- En bonne ménagère, elle nous donne la recette de cuisine (passionnant : un curé, 5 taros, 5 ignames ...) ;
- Mais en mauvaise pseudo-scientifique, pas la raison de ces rites en dehors de l'exposé de ses présupposés occidentaux sur les moeurs magico-alimentaires ... qui remonterait à Neandertal (!), qui n'a jamais vécu dans le coin, et dont même la filiation culturelle me semble spéculative pour le moins.
Vous voulez sur ce sujet un vrai travail d''anthropologie participative avant la lettre ?
Lisez plutôt "Nus, féroces et anthropophages" d'Hans Staden qui date de 1557, au moins il sait de quoi il parle : il s'est retrouvé à poil et le repas ce devait être lui. M. Mead avait peur de poser la question de peur de finir dans la marmite ?
C'est comme avec son refus (à la fois outré de pudibonderie chrétienne, fondé sur sa vertu du "Scientifique Observateur Discret Mais en Blouse Blanche" et vaguement teinté du fond de racisme ordinaire de l'époque) de participer une partouze régulatrice de l'humeur sociale qu'elle et son rouquin de mari mettait déjà sur des charbons ardents par leur comportement déplacé et lourdement inapproprié au milieu d'une tribu de cannibales particulièrement tatillonne sur les notions taboues, ce que n'a pas du tout capter M. Mead.
Certes elle aurait du relater méthodiquement et dans les détails s'être faite décalaminer par toute la tribu, elle qui prétend faire oeuvre d'anthropologie sexuelle, mais non ... pas de partouze dans l'intérêt de la science.
Et vous croyez un seul instant qu'un machin aussi biaisé dans tous les sens à le moindre intérêt anthropologique ?
En dehors bien sûr de vouloir y étudier l'anthropologue occidental de la première moitié du XXème dans son milieu naturel ?
Pour la période, c'est comme le nazisme, c'est tout un champ d'étude, sans même parler de l'anthropologie nazie, aussi déconnante et biaisée que celle de M. Mead.
Quant au point "Godwin" :
1° - le nazisme, que je citais à l'instar du bolchevisme notamment, sont des phénomènes contemporains de M. Mead, hautement instructif qui contredisent - très sèchement - son aphorisme ridicule et faux tant sur un plan politique comme sociologique quant à l'existence et au succès des minorités agissantes : preuve s'il en est qu'elle se sera gourer toute sa vie.
2°) Si vous n'avez rien d'autres que des poncifs bien-pensants à enfiler comme des perles, je vais vous laisser à la lecture digestive de votre "Mein Kampf" version ad delphinium nouvellement réédité. Mais sur le fond "ça" reste :
Tome 1 - Pauvre Germania, violée et humiliée, je te vengerai ;
Tome 2 - de cette salope de France, "cette putain couverte par des nègres !" (SIC)
Mais contrairement à M. Mead, chez Adolf point de recettes de "soupe aux juifs" ou de "brochette de Tsiganes" : c'est plutôt chez Rosenberg, ce distingué mythographe, que vous trouverez cela.
Je vous fais une concession, les livres de M. Mead, sont dignes de "Tintin au Congo", et ils sont chez moi à la même place : dans la bibliothèque des chiottes.
Bisou
@@ian0_0z Cela fait longtemps que les travaux de Mead ne sont plus vraiment des références en anthropologie (à part en épistémologie) et qu'ils sont surtout utilisés par la droite pour ressortir de bons vieux passés fantasmés.
@@Ranyanya je mettrais un gros bémol à votre propos, cette "certaine droite" à laquelle vous faite allusion, n'utilise pas vraiment les travaux de Mead : être de droite n'est pas synonyme d'être idiot, comme être de gauche n'est pas synonyme d'être intellectuellement mal honnête.
Secondement, et aujourd'hui, "l'oeuvre" de Mead est plutôt utilisée et récupérée par une "certaine gauche", celle des :
- néo-féministes si peu brillante intellectuellement pour qui M. Mead est l'égérie de leur militantisme : cette chère Alexandra David-Néel - quant à elle une authentique féministe - doit s'en retournée dans sa tombe ;
- pour les mêmes raisons, les thuriféraires militants de l'écriture inclusive (la version moderne des Précieuses ridicules, mais en pire) ;
- pour les mêmes raisons, les sectateurs et sectatrices des réunions genrées : pour qui donc le retour au gynécée, soit 2500 ans en arrière, est une avance sociale prodigieuse ... ;
- Sans compter quelques égarés des droits LGBDQRSTUVWXYZ+ qui voit dans M. Mead la gonfalonière de leur combat dans la revendication d'une différence à tout prix, y compris au prix qu'ils ne sont pas prêt à payer ...
En fait, personne de sérieux et d'honnête - qu'il soit de droite ou de gauche, ce qui n'a aucun intérêt en matière de science - ne prend M. Mead au sérieux.
Et hop ! Une vidéo dans mes favoris (mon dossier "féminisme" fait un bel arbre de favoris !).
Ce livre ultra connu de M. Mead figure dans ma bibliothèque : il fut conseillé (avec d'autres : Bateson, Levi-Strauss, Leiris, Leenhardt) par des professeurs d'Arts-Plastiques qui animaient à la fin du siècle dernier un cours "Arts de l'Afrique et de l'Océanie"... Ces cours étaient passionnants, d'une grande richesse et l'art de la transmission du savoir, que vous maniez aussi très bien, nous apportait beaucoup. Bonnes vacances à vous !
Bonjour Si on prend pour exemple les travaux de margaret c’est quoi la différence entre le genre et le sexe?
Aucune recherche n'est neutre surtout pour des sciences sociales. De la nécessité de la multiplicité des approches et d'éviter de faire de théories des dogmes. A propos de "genre" il est étonnant qu'il soit aussi peu fait mention des "vierges jurées" d'Albanie.
Ah je l’ai lu ce bouquin de Mead trouvé dans une bonne librairie qui a un bon fond d’anthropologie
A quand un épisode sur Ruth Benedict ? Le chrysanthème et le sabre est un classique bien qu'il ne soit pas exempt de critiques.
J'en parle aujourd'hui sur Instagram et on reviendra durant le live de lundi aussi dessus ;)
👍
On a quand même l'impression que cette personne avait un avis sur le monde et qu'elle a tout fait pour se trouver des arguments pour justifier son style de vie.
Chacun voit le monde à son aune. Une bonne raison de toujours se méfier de sciences qui viennent confirmer un militantisme.
😀😀
Et après toutes ces études et developpements scientifiques nous sommes arrivé à ce moment de l'histoire où nous n'avons plus le courage de répondre à la question ' qu'est-ce qu'une femme?'
@@kostorinabach Naturellement. Même les chevaux sont tous singuliers, ce qui n'empêche pas de les distinguer des ânes.
Reo est son prénom maori (polynésien). « Reo » c’est la voix et la langue en tahitien : « reo tahiti »= langue tahitienne 🌺 🌴
Oreo fortune pour la version ++ 😂
Art Garfunkel. Rien à voir avec la vidéo, mais il a quand même un nom super classe.
Carrément 🤩
Merci pour ce portrait passionnant. Je ne comprends pas ce qui pourrait justifier la démonétisation :-((
Faut pas chercher à savoir. Toutes vidéos avec un fond sérieux de la droite à la gauche la plus extrême ou socialement intéressante est systématiquement demonetisée.
Il faut faire du Amixem, du Croce... Bref, il faut faire de la télévision neutre à l'extrême. (c'est d'ailleurs la seule forme d'extrémité tolérée par CZcams)
@@Svarog11 surtout l'allaitement je pense.
Margaret Mead était un agent de l'Institut Tavistock un think tank laboratoire d'ingénierie sociale
#meilleurechaineduyoutubefranco
😭💕
La démonétisation est-elle une forme de censure "douce"?
Censure tout court
@@dimitrioguenin6449 La vidéo est accessible. De facto, ce n'est pas de la censure ;). On touche là plutôt à un conseil subtilement appuyé à l'auto-censure. Cela dit, il conviendrait probablement de questionner le rapport même du vidéaste à la plateforme. S’assujettir, totalement ou partiellement, à la monétisation, en plus du problème éthique soulevé par le medium de cette monétisation, c'est, in fine, devenir un employé de CZcams, sans contrat ni code du travail...
on en apprend autant en lisant l'histoire des romains et des grecs... Où la notion d'homosexualité n'a aucun sens. On ne parlerai surement pas (à mon humble avis) de bisexualité pour autant, mais bien que tous sont hétéro, mais cela n'empêche pas d'avoir d'autre acte plus proche d'une autre forme de sexualité.
Pareil pour les tempérament "doux et dure".. Et l'avantage c'est qu'ici l'histoire peut nous apprendre que ces comportements ne sont pas propre à une société, mais plutot à un moment d'une société... Chaque génération évoluant par rapport à la précédente, et notamment selon leur vécu: guerre, famine...
Amenant des hommes comme Machiavel à recommander de s'appliquer une vie plus dure que nécessaire afin d'éviter les souffrances des générations future...
Connaissez vous alice miller qui a fait des recherches sur lenfance et les maltraitances et les consequences a,l'âge adulte ? Cherchez son nom vous tomberez sur son site
Entre inventer et populariser, il y a une marge.
Perte de temps
Sujet assez « casse gueule » super bien traité, c’est agréable d’avoir de la nuance dans le propos. J’ai beaucoup aimé la vidéo, merci. 😁
Je traite mon enfant hyper bien ( parfois j’oublie de le fouetter ) donc je suis un bon père. Je frappe aussi ma femme et je lui ordonne de passer la serpière😂❤
Si l'on comprend bien, elle prenait son propre cas pour une généralité, ce qui a ouvert la voie à une longue pratique...