NOUVEAUX REGARDS SUR L’ART « PERSAN » AU 20E SIÈCLE: LA REDÉCOUVERTE DE L’IRAN ET DE SON PATRIMOINE

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  • čas přidán 8. 07. 2024
  • Conférence donnée le 28 septembre 2022 à la Salle des Abeilles du Palais de l'Athénée, Société des Arts de Genève
    En collaboration avec l’Association Culturelle Egypto-Suisse
    Par Sarah Piram
    Conservatrice en charge des collections iraniennes au Victoria and Albert Museum, à Londres.
    La connaissance des arts de l’Iran prit une tournure nouvelle dans la première moitié du 20e siècle, après la prise de pouvoir de Reza Shah (r. 1925-1941), fondateur de la dynastie Pahlavi. Le monopole des fouilles archéologiques, jusque-là détenu par les Français, fut aboli en 1927 pour la création d’un service culturel à Téhéran.
    Les efforts de l’historien de l’art américain Arthur Upham Pope dans les années 1920 permirent l’ouverture de monuments religieux aux chercheurs et photographes non musulmans, ce qui provoqua un regain d’intérêt pour le patrimoine iranien. Jusqu’alors peu étudiés, les monuments de l’Iran devinrent d’importants objets d’étude pour les spécialistes occidentaux, mais aussi pour le gouvernement iranien. De grands projets de valorisation, dont la conception de musées et de lieux de mémoire, ainsi que de nombreuses restaurations eurent lieu entre les années 1930 et 1960, sous la direction d’un architecte français au service de l’Iran, André Godard.
    Cette présentation porte sur l’engouement autour de l’art dit « persan » dans un premier temps, puis « iranien », à travers différentes manifestations orchestrées par le gouvernement iranien, aussi bien dans le pays qu’au-delà de ses frontières, comme à Londres en 1931 avec l’exposition internationale d’art persan de la Royal Academy qui, avec plus de deux mille objets exposés, marqua les esprits.

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