Sur les traces de la bête du Gévaudan en Lozère

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  • čas přidán 25. 04. 2019
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  • @MoulinDeRecord
    @MoulinDeRecord Před 5 lety +9

    Évidemment Christian, ce reportage est encore au top, comme toujours ! 👌

    • @byChristianRiviere
      @byChristianRiviere  Před 5 lety +1

      merci beaucoup !!

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety

      Je suis Philippe isnel. Voici deux rapports d'autopsies qui prouvent qu'il y avait plusieurs bêtes du Gévaudan et c'était des chiens Mâtin croisé avec des loup. La lettre qui suit démontre assez bien qu’il y avait plusieurs Bêtes (bien avant celle tué par Mr Chastel) . La traduction du rapport Marin dans notre époque moderne est interressante ( bête tué par Chastel)..L'une des premiéres bêtes a été abattue par Mr Rainchard.
      « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
      « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
      On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné. Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1). Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
      Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un mâtin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
      Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence !!! »
      Il est vrai que les chasseurs de la vénerie étaient des spécialistes de ces chiens, donc, apte à reconnaître ce genre d’animal. Sur le site « Amis qui aiment la bête du Gévaudan » : Daniel Jumentier a publié de photos d’un vieux document, qui prouvent que les hommes de la vénerie de l’époque savaient très bien faire la différence entre un pied de loup et un pied de chien mâtin. Il y a bien du chien mâtin dans cette histoire.
      Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou un chien mâtin, on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Coup de chance pour lui, ce loup avait également provoqué quelques attaques seulement (des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). La suite on l’a connait : d’autres chiens mâtin et chien mâtin croisé avec un loup, ont continué de faire un carnage. Le royaume de France n’apportera peut d’aide à la chasse des autres bêtes, après la mort de l’animal empaillé, ramené à Paris.
      Cette analyse du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d’une des bêtes du Gévaudan : tout cela grâce à l’avancé de la science. Le rapport du notaire Marin sur les mesures des relevées de deux chirurgiens, faites sur la bête, date du 20 juin 1767 (Bête tué ce coup-ci, par Jean Chastel). Contrairement à l’époque, les scientifiques des années 2000 sont arrivés à une traduction exacte.
      C’est normal, puisque nous sommes dans une époque moderne.
      Commentaires orales, dans le film documentaire de David Teyssandier. « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA » : « Les mesures relevés par les anatomistes sont réunis dans le rapport du notaire Marin. Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Yenne ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
      Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».) www.dinosoria.com/bete_gevaudan.htm : ce site de dinosoria, est également d’accord avec l’analyse qui vient d’être faite ci-dessus. Il en est de même pour d’autres vétérinaires (je leur avais soumis le rapport d’autopsie avec les mesures anatomiques)

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety

      Je suis Philippe isnel. Voici deux rapports d'autopsies qui prouvent qu'il y avait plusieurs bêtes du Gévaudan et c'était des chiens Mâtin croisé avec des loup. La lettre qui suit démontre assez bien qu’il y avait plusieurs Bêtes (bien avant celle tué par Mr Chastel) . La traduction du rapport Marin dans notre époque moderne est interressante ( bête tué par Chastel)..L'une des premiéres bêtes a été abattue par Mr Rainchard.
      « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
      « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
      On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné. Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1). Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
      Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un mâtin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
      Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence !!! »
      Il est vrai que les chasseurs de la vénerie étaient des spécialistes de ces chiens, donc, apte à reconnaître ce genre d’animal. Sur le site « Amis qui aiment la bête du Gévaudan » : Daniel Jumentier a publié de photos d’un vieux document, qui prouvent que les hommes de la vénerie de l’époque savaient très bien faire la différence entre un pied de loup et un pied de chien mâtin. Il y a bien du chien mâtin dans cette histoire.
      Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou un chien mâtin, on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Coup de chance pour lui, ce loup avait également provoqué quelques attaques seulement (des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). La suite on l’a connait : d’autres chiens mâtin et chien mâtin croisé avec un loup, ont continué de faire un carnage. Le royaume de France n’apportera peut d’aide à la chasse des autres bêtes, après la mort de l’animal empaillé, ramené à Paris.
      Cette analyse du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d’une des bêtes du Gévaudan : tout cela grâce à l’avancé de la science. Le rapport du notaire Marin sur les mesures des relevées de deux chirurgiens, faites sur la bête, date du 20 juin 1767 (Bête tué ce coup-ci, par Jean Chastel). Contrairement à l’époque, les scientifiques des années 2000 sont arrivés à une traduction exacte.
      C’est normal, puisque nous sommes dans une époque moderne.
      Commentaires orales, dans le film documentaire de David Teyssandier. « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA » : « Les mesures relevés par les anatomistes sont réunis dans le rapport du notaire Marin. Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Yenne ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
      Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».) www.dinosoria.com/bete_gevaudan.htm : ce site de dinosoria, est également d’accord avec l’analyse qui vient d’être faite ci-dessus. Il en est de même pour d’autres vétérinaires (je leur avais soumis le rapport d’autopsie avec les mesures anatomiques)

  • @PapiElric
    @PapiElric Před 2 lety +1

    Je vous remercie pour cette intéressante vidéo.

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety

      Je suis Philippe isnel. Voici deux rapports d'autopsies qui prouvent qu'il y avait plusieurs bêtes du Gévaudan et c'était des chiens Mâtin croisé avec des loup. La lettre qui suit démontre assez bien qu’il y avait plusieurs Bêtes (bien avant celle tué par Mr Chastel) . La traduction du rapport Marin dans notre époque moderne est interressante ( bête tué par Chastel)..L'une des premiéres bêtes a été abattue par Mr Rainchard.
      « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
      « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
      On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné. Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1). Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
      Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un mâtin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
      Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence !!! »
      Il est vrai que les chasseurs de la vénerie étaient des spécialistes de ces chiens, donc, apte à reconnaître ce genre d’animal. Sur le site « Amis qui aiment la bête du Gévaudan » : Daniel Jumentier a publié de photos d’un vieux document, qui prouvent que les hommes de la vénerie de l’époque savaient très bien faire la différence entre un pied de loup et un pied de chien mâtin. Il y a bien du chien mâtin dans cette histoire.
      Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou un chien mâtin, on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Coup de chance pour lui, ce loup avait également provoqué quelques attaques seulement (des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). La suite on l’a connait : d’autres chiens mâtin et chien mâtin croisé avec un loup, ont continué de faire un carnage. Le royaume de France n’apportera peut d’aide à la chasse des autres bêtes, après la mort de l’animal empaillé, ramené à Paris.
      Cette analyse du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d’une des bêtes du Gévaudan : tout cela grâce à l’avancé de la science. Le rapport du notaire Marin sur les mesures des relevées de deux chirurgiens, faites sur la bête, date du 20 juin 1767 (Bête tué ce coup-ci, par Jean Chastel). Contrairement à l’époque, les scientifiques des années 2000 sont arrivés à une traduction exacte.
      C’est normal, puisque nous sommes dans une époque moderne.
      Commentaires orales, dans le film documentaire de David Teyssandier. « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA » : « Les mesures relevés par les anatomistes sont réunis dans le rapport du notaire Marin. Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Yenne ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
      Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».) www.dinosoria.com/bete_gevaudan.htm : ce site de dinosoria, est également d’accord avec l’analyse qui vient d’être faite ci-dessus. Il en est de même pour d’autres vétérinaires (je leur avais soumis le rapport d’autopsie avec les mesures anatomiques

  • @korriganelf8687
    @korriganelf8687 Před 4 lety +4

    reportage intéressant de bons intervenants en particulier sur les loups du Gévaudan, j'ai personnellement visité cette contrée et cette histoire passionnante néanmoins tragique est encore bien présente et a vraiment marqué pour l'éternité cette belle région.
    Dans le village de la Besseyre Saint Mary il y a une fontaine avec une tête de la bête en bois qui y déverse de l'eau et à l'entrée une stèle à la mémoire de Jean Chastel le chasseur ayant tué la bête à la Sogne d'Auvers le 19 juin 1767.

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety

      « Les mesures relevés par les anatomistes sont dans le rapport Marin. Nous avons confiés ces notes au Museum naturel de Paris afin d’étudier la morphologie de le bête et de la comparé à celle du loup. Cet analyse complète, nous a permis d’établir la nature exact de la bête du Gévaudan » (Film documentaire de David Teyssandier : La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».)
      Sa forme dentaire montre que cette bête est un canidé. « C’est un mal de 109 livres (poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche à celui d’un chien, et l’arrière à celui d’un loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes, nous permet d’être affirmatif. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Film du grand documentaire de David Teyssandier : La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».)
      Il ni a plus d'enigmes pour l'identité de la Bête du Gevaudan. Il suffisait de remettre le rapport d'autopsie du 20 juin 1767 aux scientifiques d'aujourd'hui qui l'ont traduit

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety

      Je suis Philippe isnel. Voici deux rapports d'autopsies qui prouvent qu'il y avait plusieurs bêtes du Gévaudan et c'était des chiens Mâtin croisé avec des loup. La lettre qui suit démontre assez bien qu’il y avait plusieurs Bêtes (bien avant celle tué par Mr Chastel) . La traduction du rapport Marin dans notre époque moderne est interressante ( bête tué par Chastel)..L'une des premiéres bêtes a été abattue par Mr Rainchard.
      « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
      « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
      On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné. Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1). Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
      Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un mâtin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
      Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence !!! »
      Il est vrai que les chasseurs de la vénerie étaient des spécialistes de ces chiens, donc, apte à reconnaître ce genre d’animal. Sur le site « Amis qui aiment la bête du Gévaudan » : Daniel Jumentier a publié de photos d’un vieux document, qui prouvent que les hommes de la vénerie de l’époque savaient très bien faire la différence entre un pied de loup et un pied de chien mâtin. Il y a bien du chien mâtin dans cette histoire.
      Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou un chien mâtin, on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Coup de chance pour lui, ce loup avait également provoqué quelques attaques seulement (des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). La suite on l’a connait : d’autres chiens mâtin et chien mâtin croisé avec un loup, ont continué de faire un carnage. Le royaume de France n’apportera peut d’aide à la chasse des autres bêtes, après la mort de l’animal empaillé, ramené à Paris.
      Cette analyse du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d’une des bêtes du Gévaudan : tout cela grâce à l’avancé de la science. Le rapport du notaire Marin sur les mesures des relevées de deux chirurgiens, faites sur la bête, date du 20 juin 1767 (Bête tué ce coup-ci, par Jean Chastel). Contrairement à l’époque, les scientifiques des années 2000 sont arrivés à une traduction exacte.
      C’est normal, puisque nous sommes dans une époque moderne.
      Commentaires orales, dans le film documentaire de David Teyssandier. « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA » : « Les mesures relevés par les anatomistes sont réunis dans le rapport du notaire Marin. Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Yenne ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
      Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».) www.dinosoria.com/bete_gevaudan.htm : ce site de dinosoria, est également d’accord avec l’analyse qui vient d’être faite ci-dessus. Il en est de même pour d’autres vétérinaires (je leur avais soumis le rapport d’autopsie avec les mesures anatomiques)

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety

      Je suis Philippe isnel. Voici deux rapports d'autopsies qui prouvent qu'il y avait plusieurs bêtes du Gévaudan et c'était des chiens Mâtin croisé avec des loup. La lettre qui suit démontre assez bien qu’il y avait plusieurs Bêtes (bien avant celle tué par Mr Chastel) . La traduction du rapport Marin dans notre époque moderne est interressante ( bête tué par Chastel)..L'une des premiéres bêtes a été abattue par Mr Rainchard.
      « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
      « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
      On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné. Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1). Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
      Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un mâtin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
      Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence !!! »
      Il est vrai que les chasseurs de la vénerie étaient des spécialistes de ces chiens, donc, apte à reconnaître ce genre d’animal. Sur le site « Amis qui aiment la bête du Gévaudan » : Daniel Jumentier a publié de photos d’un vieux document, qui prouvent que les hommes de la vénerie de l’époque savaient très bien faire la différence entre un pied de loup et un pied de chien mâtin. Il y a bien du chien mâtin dans cette histoire.
      Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou un chien mâtin, on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Coup de chance pour lui, ce loup avait également provoqué quelques attaques seulement (des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). La suite on l’a connait : d’autres chiens mâtin et chien mâtin croisé avec un loup, ont continué de faire un carnage. Le royaume de France n’apportera peut d’aide à la chasse des autres bêtes, après la mort de l’animal empaillé, ramené à Paris.
      Cette analyse du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d’une des bêtes du Gévaudan : tout cela grâce à l’avancé de la science. Le rapport du notaire Marin sur les mesures des relevées de deux chirurgiens, faites sur la bête, date du 20 juin 1767 (Bête tué ce coup-ci, par Jean Chastel). Contrairement à l’époque, les scientifiques des années 2000 sont arrivés à une traduction exacte.
      C’est normal, puisque nous sommes dans une époque moderne.
      Commentaires orales, dans le film documentaire de David Teyssandier. « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA » : « Les mesures relevés par les anatomistes sont réunis dans le rapport du notaire Marin. Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Yenne ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
      Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».) www.dinosoria.com/bete_gevaudan.htm : ce site de dinosoria, est également d’accord avec l’analyse qui vient d’être faite ci-dessus. Il en est de même pour d’autres vétérinaires (je leur avais soumis le rapport d’autopsie avec les mesures anatomiques

  • @MoulinDeRecord
    @MoulinDeRecord Před 5 lety +7

    Magnifique parc que nous visitons régulièrement, toujours avec le même plaisir. Bravo à Sylvain Macchi et son équipe pour ce parc splendide!

    • @byChristianRiviere
      @byChristianRiviere  Před 5 lety

      Du coup j'espère que notre reportage vous aura plu

    • @johnpages4627
      @johnpages4627 Před 4 lety +2

      je réponds tout ceci est pour le tourisme ça se voit l argent sans rien faire faire du commerces sur le dos des animaux sauvages quelle horreur vous êtes tous bien bas !

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety

      Je suis Philippe isnel. Voici deux rapports d'autopsies qui prouvent qu'il y avait plusieurs bêtes du Gévaudan et c'était des chiens Mâtin croisé avec des loup. La lettre qui suit démontre assez bien qu’il y avait plusieurs Bêtes (bien avant celle tué par Mr Chastel) . La traduction du rapport Marin dans notre époque moderne est interressante ( bête tué par Chastel)..L'une des premiéres bêtes a été abattue par Mr Rainchard.
      « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
      « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
      On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné. Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1). Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
      Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un mâtin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
      Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence !!! »
      Il est vrai que les chasseurs de la vénerie étaient des spécialistes de ces chiens, donc, apte à reconnaître ce genre d’animal. Sur le site « Amis qui aiment la bête du Gévaudan » : Daniel Jumentier a publié de photos d’un vieux document, qui prouvent que les hommes de la vénerie de l’époque savaient très bien faire la différence entre un pied de loup et un pied de chien mâtin. Il y a bien du chien mâtin dans cette histoire.
      Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou un chien mâtin, on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Coup de chance pour lui, ce loup avait également provoqué quelques attaques seulement (des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). La suite on l’a connait : d’autres chiens mâtin et chien mâtin croisé avec un loup, ont continué de faire un carnage. Le royaume de France n’apportera peut d’aide à la chasse des autres bêtes, après la mort de l’animal empaillé, ramené à Paris.
      Cette analyse du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d’une des bêtes du Gévaudan : tout cela grâce à l’avancé de la science. Le rapport du notaire Marin sur les mesures des relevées de deux chirurgiens, faites sur la bête, date du 20 juin 1767 (Bête tué ce coup-ci, par Jean Chastel). Contrairement à l’époque, les scientifiques des années 2000 sont arrivés à une traduction exacte.
      C’est normal, puisque nous sommes dans une époque moderne.
      Commentaires orales, dans le film documentaire de David Teyssandier. « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA » : « Les mesures relevés par les anatomistes sont réunis dans le rapport du notaire Marin. Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Yenne ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
      Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».) www.dinosoria.com/bete_gevaudan.htm : ce site de dinosoria, est également d’accord avec l’analyse qui vient d’être faite ci-dessus. Il en est de même pour d’autres vétérinaires (je leur avais soumis le rapport d’autopsie avec les mesures anatomiques)

  • @wolfpharaon9501
    @wolfpharaon9501 Před 4 lety +8

    j aime beaucoup l histoire de la bète du Gévaudan je trouve que sa se rapproche de celle de l histoire de jack l éventreur

    • @pascalarcade2330
      @pascalarcade2330 Před 4 lety

      ça donne des idées hein ? tu vas pas faire le con au moins ?

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety

      Je suis Philippe isnel. Voici deux rapports d'autopsies qui prouvent qu'il y avait plusieurs bêtes du Gévaudan et c'était des chiens Mâtin croisé avec des loup. La lettre qui suit démontre assez bien qu’il y avait plusieurs Bêtes (bien avant celle tué par Mr Chastel) . La traduction du rapport Marin dans notre époque moderne est interressante ( bête tué par Chastel)..L'une des premiéres bêtes a été abattue par Mr Rainchard.
      « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
      « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
      On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné. Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1). Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
      Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un mâtin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
      Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence !!! »
      Il est vrai que les chasseurs de la vénerie étaient des spécialistes de ces chiens, donc, apte à reconnaître ce genre d’animal. Sur le site « Amis qui aiment la bête du Gévaudan » : Daniel Jumentier a publié de photos d’un vieux document, qui prouvent que les hommes de la vénerie de l’époque savaient très bien faire la différence entre un pied de loup et un pied de chien mâtin. Il y a bien du chien mâtin dans cette histoire.
      Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou un chien mâtin, on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Coup de chance pour lui, ce loup avait également provoqué quelques attaques seulement (des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). La suite on l’a connait : d’autres chiens mâtin et chien mâtin croisé avec un loup, ont continué de faire un carnage. Le royaume de France n’apportera peut d’aide à la chasse des autres bêtes, après la mort de l’animal empaillé, ramené à Paris.
      Cette analyse du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d’une des bêtes du Gévaudan : tout cela grâce à l’avancé de la science. Le rapport du notaire Marin sur les mesures des relevées de deux chirurgiens, faites sur la bête, date du 20 juin 1767 (Bête tué ce coup-ci, par Jean Chastel). Contrairement à l’époque, les scientifiques des années 2000 sont arrivés à une traduction exacte.
      C’est normal, puisque nous sommes dans une époque moderne.
      Commentaires orales, dans le film documentaire de David Teyssandier. « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA » : « Les mesures relevés par les anatomistes sont réunis dans le rapport du notaire Marin. Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Yenne ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
      Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».) www.dinosoria.com/bete_gevaudan.htm : ce site de dinosoria, est également d’accord avec l’analyse qui vient d’être faite ci-dessus. Il en est de même pour d’autres vétérinaires (je leur avais soumis le rapport d’autopsie avec les mesures anatomiques

  • @Aleane34
    @Aleane34 Před 4 lety +2

    Par curiosité je me suis intéressé au sujet, et j'ai trouvé ici, des analyses vraiment intéressantes :)

    • @byChristianRiviere
      @byChristianRiviere  Před 4 lety +2

      Bonjour, merci beaucoup. C'est un sujet qui m'a toujours intrigué alors, j'ai été très heureux de faire ce reportage

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety +1

      Je suis Philippe isnel. Voici deux rapports d'autopsies qui prouvent qu'il y avait plusieurs bêtes du Gévaudan et c'était des chiens Mâtin croisé avec des loup. La lettre qui suit démontre assez bien qu’il y avait plusieurs Bêtes (bien avant celle tué par Mr Chastel) . La traduction du rapport Marin dans notre époque moderne est interressante ( bête tué par Chastel)..L'une des premiéres bêtes a été abattue par Mr Rainchard.
      « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
      « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
      On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné. Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1). Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
      Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un mâtin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
      Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence !!! »
      Il est vrai que les chasseurs de la vénerie étaient des spécialistes de ces chiens, donc, apte à reconnaître ce genre d’animal. Sur le site « Amis qui aiment la bête du Gévaudan » : Daniel Jumentier a publié de photos d’un vieux document, qui prouvent que les hommes de la vénerie de l’époque savaient très bien faire la différence entre un pied de loup et un pied de chien mâtin. Il y a bien du chien mâtin dans cette histoire.
      Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou un chien mâtin, on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Coup de chance pour lui, ce loup avait également provoqué quelques attaques seulement (des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). La suite on l’a connait : d’autres chiens mâtin et chien mâtin croisé avec un loup, ont continué de faire un carnage. Le royaume de France n’apportera peut d’aide à la chasse des autres bêtes, après la mort de l’animal empaillé, ramené à Paris.
      Cette analyse du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d’une des bêtes du Gévaudan : tout cela grâce à l’avancé de la science. Le rapport du notaire Marin sur les mesures des relevées de deux chirurgiens, faites sur la bête, date du 20 juin 1767 (Bête tué ce coup-ci, par Jean Chastel). Contrairement à l’époque, les scientifiques des années 2000 sont arrivés à une traduction exacte.
      C’est normal, puisque nous sommes dans une époque moderne.
      Commentaires orales, dans le film documentaire de David Teyssandier. « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA » : « Les mesures relevés par les anatomistes sont réunis dans le rapport du notaire Marin. Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Yenne ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
      Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».) www.dinosoria.com/bete_gevaudan.htm : ce site de dinosoria, est également d’accord avec l’analyse qui vient d’être faite ci-dessus. Il en est de même pour d’autres vétérinaires (je leur avais soumis le rapport d’autopsie avec les mesures anatomiques

  • @18goliathbush2
    @18goliathbush2 Před 4 lety +3

    Très très intéressant la partie parc les loups du gevaudan St léger de peyre

    • @byChristianRiviere
      @byChristianRiviere  Před 4 lety +2

      Merci beaucoup ! N'hésitez pas à aller visiter cette belle région et ce magnifique parc

    • @kozlowskiveronique1816
      @kozlowskiveronique1816 Před 3 lety

      Le loup!!! Cette bête n'a rien à voir avec le loup..
      Le loup craint les humains et ne les attaquent pas..essayez d'être un peu plus mesuré dans cette histoire...le loup en est exclu!

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety

      Je suis Philippe isnel. Voici deux rapports d'autopsies qui prouvent qu'il y avait plusieurs bêtes du Gévaudan et c'était des chiens Mâtin croisé avec des loup. La lettre qui suit démontre assez bien qu’il y avait plusieurs Bêtes (bien avant celle tué par Mr Chastel) . La traduction du rapport Marin dans notre époque moderne est interressante ( bête tué par Chastel)..L'une des premiéres bêtes a été abattue par Mr Rainchard.
      « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
      « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
      On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné. Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1). Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
      Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un mâtin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
      Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence !!! »
      Il est vrai que les chasseurs de la vénerie étaient des spécialistes de ces chiens, donc, apte à reconnaître ce genre d’animal. Sur le site « Amis qui aiment la bête du Gévaudan » : Daniel Jumentier a publié de photos d’un vieux document, qui prouvent que les hommes de la vénerie de l’époque savaient très bien faire la différence entre un pied de loup et un pied de chien mâtin. Il y a bien du chien mâtin dans cette histoire.
      Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou un chien mâtin, on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Coup de chance pour lui, ce loup avait également provoqué quelques attaques seulement (des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). La suite on l’a connait : d’autres chiens mâtin et chien mâtin croisé avec un loup, ont continué de faire un carnage. Le royaume de France n’apportera peut d’aide à la chasse des autres bêtes, après la mort de l’animal empaillé, ramené à Paris.
      Cette analyse du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d’une des bêtes du Gévaudan : tout cela grâce à l’avancé de la science. Le rapport du notaire Marin sur les mesures des relevées de deux chirurgiens, faites sur la bête, date du 20 juin 1767 (Bête tué ce coup-ci, par Jean Chastel). Contrairement à l’époque, les scientifiques des années 2000 sont arrivés à une traduction exacte.
      C’est normal, puisque nous sommes dans une époque moderne.
      Commentaires orales, dans le film documentaire de David Teyssandier. « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA » : « Les mesures relevés par les anatomistes sont réunis dans le rapport du notaire Marin. Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Yenne ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
      Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».) www.dinosoria.com/bete_gevaudan.htm : ce site de dinosoria, est également d’accord avec l’analyse qui vient d’être faite ci-dessus. Il en est de même pour d’autres vétérinaires (je leur avais soumis le rapport d’autopsie avec les mesures anatomiques

  • @sebdav_off
    @sebdav_off Před 4 lety +1

    On de regarder avec mon fils .
    Cool

  • @laurentdenormandie14
    @laurentdenormandie14 Před 5 lety +9

    Ce n'etait pas un loup, faut pas oublier que c'était les enfants qui garder les troupeaux, pour les chasser fallait faire grand bruit et il partait, ..

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety +2

      Je suis Philippe isnel. Voici deux rapports d'autopsies qui prouvent qu'il y avait plusieurs bêtes du Gévaudan et c'était des chiens Mâtin croisé avec des loup. La lettre qui suit démontre assez bien qu’il y avait plusieurs Bêtes (bien avant celle tué par Mr Chastel) . La traduction du rapport Marin dans notre époque moderne est interressante ( bête tué par Chastel)..L'une des premiéres bêtes a été abattue par Mr Rainchard.
      « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
      « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
      On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné. Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1). Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
      Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un mâtin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
      Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence !!! »
      Il est vrai que les chasseurs de la vénerie étaient des spécialistes de ces chiens, donc, apte à reconnaître ce genre d’animal. Sur le site « Amis qui aiment la bête du Gévaudan » : Daniel Jumentier a publié de photos d’un vieux document, qui prouvent que les hommes de la vénerie de l’époque savaient très bien faire la différence entre un pied de loup et un pied de chien mâtin. Il y a bien du chien mâtin dans cette histoire.
      Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou un chien mâtin, on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Coup de chance pour lui, ce loup avait également provoqué quelques attaques seulement (des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). La suite on l’a connait : d’autres chiens mâtin et chien mâtin croisé avec un loup, ont continué de faire un carnage. Le royaume de France n’apportera peut d’aide à la chasse des autres bêtes, après la mort de l’animal empaillé, ramené à Paris.
      Cette analyse du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d’une des bêtes du Gévaudan : tout cela grâce à l’avancé de la science. Le rapport du notaire Marin sur les mesures des relevées de deux chirurgiens, faites sur la bête, date du 20 juin 1767 (Bête tué ce coup-ci, par Jean Chastel). Contrairement à l’époque, les scientifiques des années 2000 sont arrivés à une traduction exacte.
      C’est normal, puisque nous sommes dans une époque moderne.
      Commentaires orales, dans le film documentaire de David Teyssandier. « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA » : « Les mesures relevés par les anatomistes sont réunis dans le rapport du notaire Marin. Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Yenne ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
      Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».) www.dinosoria.com/bete_gevaudan.htm : ce site de dinosoria, est également d’accord avec l’analyse qui vient d’être faite ci-dessus. Il en est de même pour d’autres vétérinaires (je leur avais soumis le rapport d’autopsie avec les mesures anatomiques

  • @leJardinierdelaplage
    @leJardinierdelaplage Před 9 měsíci

    Ce n'est en rien une " légende " et encore moins "fabuleuse " . Le sens des mots dans un récit historique est important.

  • @francoiszdanowicz5883
    @francoiszdanowicz5883 Před 4 lety +3

    Dommage que le vent coupe le son, mais ca donne par contre envie de se plonger dans ces belles forets de pins... Ca me rappelle mon Québec natal! J'irai visiter avec plaisir un jour.

    • @byChristianRiviere
      @byChristianRiviere  Před 4 lety

      Oui nous avions à affronter de très fortes rafales de vent mêlé de neige... Mais comme cela ne dure que pour la présentation qui ne dure que quelques secondes, nous avons conservé ce début. Sinon, le reportage vous a plu ?

    • @francoiszdanowicz5883
      @francoiszdanowicz5883 Před 4 lety +1

      @@byChristianRiviere Mais bien entendu, cela va sans dire! J'adore!

    • @byChristianRiviere
      @byChristianRiviere  Před 4 lety

      @@francoiszdanowicz5883 Merci beaucoup !!

    • @chgrandklim6431
      @chgrandklim6431 Před 3 lety

      j avais noté ça aussi . un poil dérangeant mais l intérêt du reportage passe au dessus de ce désagrément . on fait vite l impasse sur le vent pour se concentrer sur ce que disent ces gens .. motard du Lot donc plutôt voisin, je pense que mes pérégrinations vont me mener dans ce secteur

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety

      Je suis Philippe isnel. Voici deux rapports d'autopsies qui prouvent qu'il y avait plusieurs bêtes du Gévaudan et c'était des chiens Mâtin croisé avec des loup. La lettre qui suit démontre assez bien qu’il y avait plusieurs Bêtes (bien avant celle tué par Mr Chastel) . La traduction du rapport Marin dans notre époque moderne est interressante ( bête tué par Chastel)..L'une des premiéres bêtes a été abattue par Mr Rainchard.
      « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
      « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
      On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné. Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1). Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
      Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un mâtin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
      Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence !!! »
      Il est vrai que les chasseurs de la vénerie étaient des spécialistes de ces chiens, donc, apte à reconnaître ce genre d’animal. Sur le site « Amis qui aiment la bête du Gévaudan » : Daniel Jumentier a publié de photos d’un vieux document, qui prouvent que les hommes de la vénerie de l’époque savaient très bien faire la différence entre un pied de loup et un pied de chien mâtin. Il y a bien du chien mâtin dans cette histoire.
      Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou un chien mâtin, on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Coup de chance pour lui, ce loup avait également provoqué quelques attaques seulement (des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). La suite on l’a connait : d’autres chiens mâtin et chien mâtin croisé avec un loup, ont continué de faire un carnage. Le royaume de France n’apportera peut d’aide à la chasse des autres bêtes, après la mort de l’animal empaillé, ramené à Paris.
      Cette analyse du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d’une des bêtes du Gévaudan : tout cela grâce à l’avancé de la science. Le rapport du notaire Marin sur les mesures des relevées de deux chirurgiens, faites sur la bête, date du 20 juin 1767 (Bête tué ce coup-ci, par Jean Chastel). Contrairement à l’époque, les scientifiques des années 2000 sont arrivés à une traduction exacte.
      C’est normal, puisque nous sommes dans une époque moderne.
      Commentaires orales, dans le film documentaire de David Teyssandier. « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA » : « Les mesures relevés par les anatomistes sont réunis dans le rapport du notaire Marin. Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Yenne ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
      Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».) www.dinosoria.com/bete_gevaudan.htm : ce site de dinosoria, est également d’accord avec l’analyse qui vient d’être faite ci-dessus. Il en est de même pour d’autres vétérinaires (je leur avais soumis le rapport d’autopsie avec les mesures anatomiques

  • @zahiakomposch1923
    @zahiakomposch1923 Před 3 lety +1

    Ça me rappelle le pacte des loups grand classique cinématographique

    • @byChristianRiviere
      @byChristianRiviere  Před 3 lety +1

      Je suis entièrement d'accord avec vous. j'ai eu la même sensation durant le tournage. Du coup, j'ai revu le film en rentrant chez moi ! Merci beaucoup pour avoir regardé mon reportage, personnel, amateur et bénévole !

  • @flechebleue3012
    @flechebleue3012 Před 3 měsíci +1

    Le chien des Baskerville, cela vous parle.
    Un chien maintenu en captivité et dressé à attaquer les gens et qui une fois ses attaques commises rentrait gentiment au foyer, ni vu ni connu.
    Peut-être faire le parallèle avec la "bête" du Gévaudan.
    Pourquoi pas un chien de grande taille ( genre Berger du Caucase ou autre ( qui dans l'esprit des gens de l'époque pouvait passer pour un loup de grande taille), éventuellement croisé avec un loup et qui dressé a attaquer les êtres humains rentrerait au bercail une fois ses méfaits accomplis.

  • @anarchie30
    @anarchie30 Před rokem +1

    ... Le thème musical d'introduction, c'est possible d'avoir le nom du groupe ... merci ...

    • @byChristianRiviere
      @byChristianRiviere  Před rokem

      Bonjour C'est un extrait du titre "Lo Conte Arnau - La Croisade" de l'Album "Bombus Musicae - Adreit" de Mathieu Fantin

    • @anarchie30
      @anarchie30 Před rokem +1

      @@byChristianRiviere ... Merci à vous, je l'ai trouvé ... J'adore les sonorités de cet instrument de musique ... ^^

    • @byChristianRiviere
      @byChristianRiviere  Před rokem

      @@anarchie30 A super ! oui moi aussi c'est pour cela qu'avec la permission de Mathieu, j'ai utilisé cette musique comme générique de début et de fin durant mes débuts.

  • @scarlettex7035
    @scarlettex7035 Před rokem +1

    Faut quand même être aveugle pour pas faire la différence entre un loup des Pyrénées et cette fameuse Bête 😅

  • @jean-pierresaliege836
    @jean-pierresaliege836 Před 4 lety +5

    Ces fusils antiques ne sont aucunement du 18 ème siècle ! ! ! ! Ce sont des armes très anciennes avec des platines à silex très sommaires , par rapport aux armes à silex de l'époque 1764/1767 ) , bien plus simples (Pour l'époque ! ! ! ! )

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety +1

      Je suis Philippe isnel. Voici deux rapports d'autopsies qui prouvent qu'il y avait plusieurs bêtes du Gévaudan et c'était des chiens Mâtin croisé avec des loup. La lettre qui suit démontre assez bien qu’il y avait plusieurs Bêtes (bien avant celle tué par Mr Chastel) . La traduction du rapport Marin dans notre époque moderne est interressante ( bête tué par Chastel)..L'une des premiéres bêtes a été abattue par Mr Rainchard.
      « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
      « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
      On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné. Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1). Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
      Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un mâtin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
      Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence !!! »
      Il est vrai que les chasseurs de la vénerie étaient des spécialistes de ces chiens, donc, apte à reconnaître ce genre d’animal. Sur le site « Amis qui aiment la bête du Gévaudan » : Daniel Jumentier a publié de photos d’un vieux document, qui prouvent que les hommes de la vénerie de l’époque savaient très bien faire la différence entre un pied de loup et un pied de chien mâtin. Il y a bien du chien mâtin dans cette histoire.
      Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou un chien mâtin, on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Coup de chance pour lui, ce loup avait également provoqué quelques attaques seulement (des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). La suite on l’a connait : d’autres chiens mâtin et chien mâtin croisé avec un loup, ont continué de faire un carnage. Le royaume de France n’apportera peut d’aide à la chasse des autres bêtes, après la mort de l’animal empaillé, ramené à Paris.
      Cette analyse du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d’une des bêtes du Gévaudan : tout cela grâce à l’avancé de la science. Le rapport du notaire Marin sur les mesures des relevées de deux chirurgiens, faites sur la bête, date du 20 juin 1767 (Bête tué ce coup-ci, par Jean Chastel). Contrairement à l’époque, les scientifiques des années 2000 sont arrivés à une traduction exacte.
      C’est normal, puisque nous sommes dans une époque moderne.
      Commentaires orales, dans le film documentaire de David Teyssandier. « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA » : « Les mesures relevés par les anatomistes sont réunis dans le rapport du notaire Marin. Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Yenne ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
      Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».) www.dinosoria.com/bete_gevaudan.htm : ce site de dinosoria, est également d’accord avec l’analyse qui vient d’être faite ci-dessus. Il en est de même pour d’autres vétérinaires (je leur avais soumis le rapport d’autopsie avec les mesures anatomiques

  • @laurentdenormandie14
    @laurentdenormandie14 Před 5 lety +17

    Un hybride entre un loup et un Irish wolfhound (chien chasseur de loup) probablement dressé pour attaqué l'homme, ...

    • @nicolasalexandre2579
      @nicolasalexandre2579 Před 4 lety +7

      Et avec une cuirasse pour résister aux balles, et un sadique qui passait derrière pour des mises en scène macabres

    • @isabellelalouve4355
      @isabellelalouve4355 Před 4 lety +1

      @@nicolasalexandre2579 oui je pense

    • @robloxrubis6007
      @robloxrubis6007 Před 3 lety +1

      @@nicolasalexandre2579 exactement.

    • @kozlowskiveronique1816
      @kozlowskiveronique1816 Před 3 lety +2

      Faux.
      Cette pauvre version est invalidée depuis longtemps.
      1 loup ne viole pas.
      1 loup de plie pas les vêtements.
      Allez donc lire le archives...les vraies!

    • @emmanuelleboraud6399
      @emmanuelleboraud6399 Před 3 lety

      @@nicolasalexandre2579 Exactement

  • @pat7472
    @pat7472 Před 2 lety +4

    Présentateur sympa et reposant mais que de bêtises racontées, notamment par l'avant-dernière intervenante ("l'affaire a duré 5 ans", par exemple, alors que juin 1764 à juin 1767 pour moi ça fait 3 ans, ou encore "il y a eu plus de 120 victimes, chiffre qu'il faut multiplier par trois" qui est une pure supputation, etc...). Comme d'hab, des gens qui ne connaissent pas grand chose à l'affaire et se mêlent de...

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety

      Je suis Philippe isnel. Voici deux rapports d'autopsies qui prouvent qu'il y avait plusieurs bêtes du Gévaudan et c'était des chiens Mâtin croisé avec des loup. La lettre qui suit démontre assez bien qu’il y avait plusieurs Bêtes (bien avant celle tué par Mr Chastel) . La traduction du rapport Marin dans notre époque moderne est interressante ( bête tué par Chastel)..L'une des premiéres bêtes a été abattue par Mr Rainchard.
      « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
      « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
      On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné. Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1). Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
      Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un mâtin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
      Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence !!! »
      Il est vrai que les chasseurs de la vénerie étaient des spécialistes de ces chiens, donc, apte à reconnaître ce genre d’animal. Sur le site « Amis qui aiment la bête du Gévaudan » : Daniel Jumentier a publié de photos d’un vieux document, qui prouvent que les hommes de la vénerie de l’époque savaient très bien faire la différence entre un pied de loup et un pied de chien mâtin. Il y a bien du chien mâtin dans cette histoire.
      Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou un chien mâtin, on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Coup de chance pour lui, ce loup avait également provoqué quelques attaques seulement (des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). La suite on l’a connait : d’autres chiens mâtin et chien mâtin croisé avec un loup, ont continué de faire un carnage. Le royaume de France n’apportera peut d’aide à la chasse des autres bêtes, après la mort de l’animal empaillé, ramené à Paris.
      Cette analyse du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d’une des bêtes du Gévaudan : tout cela grâce à l’avancé de la science. Le rapport du notaire Marin sur les mesures des relevées de deux chirurgiens, faites sur la bête, date du 20 juin 1767 (Bête tué ce coup-ci, par Jean Chastel). Contrairement à l’époque, les scientifiques des années 2000 sont arrivés à une traduction exacte.
      C’est normal, puisque nous sommes dans une époque moderne.
      Commentaires orales, dans le film documentaire de David Teyssandier. « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA » : « Les mesures relevés par les anatomistes sont réunis dans le rapport du notaire Marin. Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Yenne ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
      Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».) www.dinosoria.com/bete_gevaudan.htm : ce site de dinosoria, est également d’accord avec l’analyse qui vient d’être faite ci-dessus. Il en est de même pour d’autres vétérinaires (je leur avais soumis le rapport d’autopsie avec les mesures anatomiques

  • @fredericamalric5613
    @fredericamalric5613 Před 3 lety +2

    je suis d'accord avec Laurent et Vital ,je penche pour un hybride avec Chastel derrière.

    • @fredericamalric5613
      @fredericamalric5613 Před 3 lety +1

      d'autant plus que certaines victimes on us la tête tranchée ,aucun loup ou chien ne peut faire ça d'ou l'intervention humaine pour moi

    • @cesareborgia6431
      @cesareborgia6431 Před 3 měsíci

      @@fredericamalric5613 Faux. Morcieau a rassemblé de nombreux documents prouvant au contraire que les têtes séparées du corps étaient très coutantes lors des attaques de loups anthropophages. Regardez cette vidéo, à la minute 28 czcams.com/video/htwg0T-Yrn0/video.html. Il n'y a aucune preuve d'interventions humaines

  • @chgrandklim6431
    @chgrandklim6431 Před 3 lety +2

    beaucoup de personnes à l époque on profité, de cette légende et de cette peur pour éliminer ses rivaux .. et mettre la mort sur le crédit de la "bête" .. on peut donc facilement diviser par deux le nombres de morts inexpliqués ou attribués à des gros chien sauvages . qui existent toujours en meutes . l homme est quand même la bête la plus mortelle derrière le moustique peut être ^^
    et cette jeune femme est aussi passionnante et passionnée que jolie mais tu as du le noter ^^
    dites moi par quel village commencer le périple de la bête merci

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety

      « Les mesures relevés par les anatomistes sont dans le rapport Marin. Nous avons confiés ces notes au Museum naturel de Paris afin d’étudier la morphologie de le bête et de la comparé à celle du loup. Cet analyse complète, nous a permis d’établir la nature exact de la bête du Gévaudan » (Film documentaire de David Teyssandier : La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».)
      Sa forme dentaire montre que cette bête est un canidé. « C’est un mal de 109 livres (poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche à celui d’un chien, et l’arrière à celui d’un loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes, nous permet d’être affirmatif. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Film du grand documentaire de David Teyssandier : La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».)
      Il ni a plus d'enigmes pour l'identité de la Bête du Gevaudan. Il suffisait de remettre le rapport d'autopsie du 20 juin 1767 aux scientifiques d'aujourd'hui qui l'ont traduit : ...

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety

      Je suis Philippe isnel. Voici deux rapports d'autopsies qui prouvent qu'il y avait plusieurs bêtes du Gévaudan et c'était des chiens Mâtin croisé avec des loup. La lettre qui suit démontre assez bien qu’il y avait plusieurs Bêtes (bien avant celle tué par Mr Chastel) . La traduction du rapport Marin dans notre époque moderne est interressante ( bête tué par Chastel)..L'une des premiéres bêtes a été abattue par Mr Rainchard.
      « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
      « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
      On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné. Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1). Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
      Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un mâtin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
      Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence !!! »
      Il est vrai que les chasseurs de la vénerie étaient des spécialistes de ces chiens, donc, apte à reconnaître ce genre d’animal. Sur le site « Amis qui aiment la bête du Gévaudan » : Daniel Jumentier a publié de photos d’un vieux document, qui prouvent que les hommes de la vénerie de l’époque savaient très bien faire la différence entre un pied de loup et un pied de chien mâtin. Il y a bien du chien mâtin dans cette histoire.
      Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou un chien mâtin, on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Coup de chance pour lui, ce loup avait également provoqué quelques attaques seulement (des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). La suite on l’a connait : d’autres chiens mâtin et chien mâtin croisé avec un loup, ont continué de faire un carnage. Le royaume de France n’apportera peut d’aide à la chasse des autres bêtes, après la mort de l’animal empaillé, ramené à Paris.
      Cette analyse du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d’une des bêtes du Gévaudan : tout cela grâce à l’avancé de la science. Le rapport du notaire Marin sur les mesures des relevées de deux chirurgiens, faites sur la bête, date du 20 juin 1767 (Bête tué ce coup-ci, par Jean Chastel). Contrairement à l’époque, les scientifiques des années 2000 sont arrivés à une traduction exacte.
      C’est normal, puisque nous sommes dans une époque moderne.
      Commentaires orales, dans le film documentaire de David Teyssandier. « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA » : « Les mesures relevés par les anatomistes sont réunis dans le rapport du notaire Marin. Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Yenne ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
      Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».) www.dinosoria.com/bete_gevaudan.htm : ce site de dinosoria, est également d’accord avec l’analyse qui vient d’être faite ci-dessus. Il en est de même pour d’autres vétérinaires (je leur avais soumis le rapport d’autopsie avec les mesures anatomiques

  • @dunbar555
    @dunbar555 Před rokem

    ces fusils soit disant de 1767 semblent bien plus anciens de part leur conceptions. je doute de la veracité de ces dires.

  • @laurentdenormandie14
    @laurentdenormandie14 Před 5 lety +2

    Les chiffres sur les victimes est assez troublant moi j'ai les chiffres de 80 à 400 victimes. Car toutes les victimes n'ont pas été classées comme victimes de la "Bête". en plus la Bête n'attaquée que les humains visiblement et ca beaucoup d’appétit.

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety

      Je suis Philippe isnel. Voici deux rapports d'autopsies qui prouvent qu'il y avait plusieurs bêtes du Gévaudan et c'était des chiens Mâtin croisé avec des loup. La lettre qui suit démontre assez bien qu’il y avait plusieurs Bêtes (bien avant celle tué par Mr Chastel) . La traduction du rapport Marin dans notre époque moderne est interressante ( bête tué par Chastel)..L'une des premiéres bêtes a été abattue par Mr Rainchard.
      « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
      « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
      On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné. Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1). Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
      Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un mâtin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
      Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence !!! »
      Il est vrai que les chasseurs de la vénerie étaient des spécialistes de ces chiens, donc, apte à reconnaître ce genre d’animal. Sur le site « Amis qui aiment la bête du Gévaudan » : Daniel Jumentier a publié de photos d’un vieux document, qui prouvent que les hommes de la vénerie de l’époque savaient très bien faire la différence entre un pied de loup et un pied de chien mâtin. Il y a bien du chien mâtin dans cette histoire.
      Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou un chien mâtin, on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Coup de chance pour lui, ce loup avait également provoqué quelques attaques seulement (des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). La suite on l’a connait : d’autres chiens mâtin et chien mâtin croisé avec un loup, ont continué de faire un carnage. Le royaume de France n’apportera peut d’aide à la chasse des autres bêtes, après la mort de l’animal empaillé, ramené à Paris.
      Cette analyse du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d’une des bêtes du Gévaudan : tout cela grâce à l’avancé de la science. Le rapport du notaire Marin sur les mesures des relevées de deux chirurgiens, faites sur la bête, date du 20 juin 1767 (Bête tué ce coup-ci, par Jean Chastel). Contrairement à l’époque, les scientifiques des années 2000 sont arrivés à une traduction exacte.
      C’est normal, puisque nous sommes dans une époque moderne.
      Commentaires orales, dans le film documentaire de David Teyssandier. « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA » : « Les mesures relevés par les anatomistes sont réunis dans le rapport du notaire Marin. Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Yenne ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
      Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».) www.dinosoria.com/bete_gevaudan.htm : ce site de dinosoria, est également d’accord avec l’analyse qui vient d’être faite ci-dessus. Il en est de même pour d’autres vétérinaires (je leur avais soumis le rapport d’autopsie avec les mesures anatomiques

  • @RossanaAmighetti-du5iq
    @RossanaAmighetti-du5iq Před 5 měsíci

    Mettete la traduzione in italiano ,a queste belle leggende o storie, così né vengo a conoscenza.
    Il francese non lo so.grazie.

  • @didierburon53
    @didierburon53 Před rokem

    Je préfère, de loin, les analyses de Jean-Marc Moriceau sur ce même objet.

  • @vincentdavid3375
    @vincentdavid3375 Před 4 lety +2

    Pardon mais la dernière partie n'apprend rien sur la Bête, sauf les informations relatives à la rage, et au fait que le loup n'attaque plus l'homme aujourd'hui, ce qui va dans le sens de la responsabilité du loup dans cette affaire; c'est la thèse de Jean-Marc Moriceau.

    • @byChristianRiviere
      @byChristianRiviere  Před 4 lety

      Oui et non car je parle du retour du loup dans nos contrées et donc de la peur du loup.

    • @byChristianRiviere
      @byChristianRiviere  Před 4 lety +1

      mais surtout merci beaucoup d'avoir regardé le reportage en entier.

    • @Aleane34
      @Aleane34 Před 4 lety +1

      J'ajouterais, que si nous voulons comprendre cette histoire, nous devons en savoir plus sur le loup, qui en est le protagoniste principal. Ça manière d'être et de vivre, de chasser et d'occuper l'espace.

  • @asmahanlahouari1642
    @asmahanlahouari1642 Před 2 lety +2

    Je ne comprends pas que ce livre ancien ne soit pas consulter avec des gants ? A part ça reportage très intéressant 🧐

  • @nade1194
    @nade1194 Před 4 lety +1

    est-ce qu'un lion aurait pu s'accoupler avec une femelle loup ou l'inverse et donner un spécimen hors norme ? qu'en pensez-vous?

    • @byChristianRiviere
      @byChristianRiviere  Před 4 lety +2

      Non c'est biologiquement impossible. A titre personnel, je suis convaincu après avoir fait ce reportage qu'il s'agit d'un hybride entre chien de chasse et loup. Cela se faisait beaucoup à cette époque pour justement chasser les loups.

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety

      Je suis Philippe isnel. Voici deux rapports d'autopsies qui prouvent qu'il y avait plusieurs bêtes du Gévaudan et c'était des chiens Mâtin croisé avec des loup. La lettre qui suit démontre assez bien qu’il y avait plusieurs Bêtes (bien avant celle tué par Mr Chastel) . La traduction du rapport Marin dans notre époque moderne est interressante ( bête tué par Chastel)..L'une des premiéres bêtes a été abattue par Mr Rainchard.
      « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
      « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
      On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné. Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1). Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
      Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un mâtin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
      Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence !!! »
      Il est vrai que les chasseurs de la vénerie étaient des spécialistes de ces chiens, donc, apte à reconnaître ce genre d’animal. Sur le site « Amis qui aiment la bête du Gévaudan » : Daniel Jumentier a publié de photos d’un vieux document, qui prouvent que les hommes de la vénerie de l’époque savaient très bien faire la différence entre un pied de loup et un pied de chien mâtin. Il y a bien du chien mâtin dans cette histoire.
      Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou un chien mâtin, on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Coup de chance pour lui, ce loup avait également provoqué quelques attaques seulement (des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). La suite on l’a connait : d’autres chiens mâtin et chien mâtin croisé avec un loup, ont continué de faire un carnage. Le royaume de France n’apportera peut d’aide à la chasse des autres bêtes, après la mort de l’animal empaillé, ramené à Paris.
      Cette analyse du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d’une des bêtes du Gévaudan : tout cela grâce à l’avancé de la science. Le rapport du notaire Marin sur les mesures des relevées de deux chirurgiens, faites sur la bête, date du 20 juin 1767 (Bête tué ce coup-ci, par Jean Chastel). Contrairement à l’époque, les scientifiques des années 2000 sont arrivés à une traduction exacte.
      C’est normal, puisque nous sommes dans une époque moderne.
      Commentaires orales, dans le film documentaire de David Teyssandier. « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA » : « Les mesures relevés par les anatomistes sont réunis dans le rapport du notaire Marin. Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Yenne ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
      Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».) www.dinosoria.com/bete_gevaudan.htm : ce site de dinosoria, est également d’accord avec l’analyse qui vient d’être faite ci-dessus. Il en est de même pour d’autres vétérinaires (je leur avais soumis le rapport d’autopsie avec les mesures anatomiques

    • @flechebleue3012
      @flechebleue3012 Před 4 dny

      @@nade1194 Nous en pensons que tu devrais regagner ton HP et bien prendre tes médocs.

  • @michelsarrazin7598
    @michelsarrazin7598 Před 3 lety +1

    Les habitants n'avaient pas le droit d'avoir des fusils,et c'est une des raisons pour laquelle il y eu 80 victimes environ.Il devait y avoir plusieurs betes vu tous les témoignages qui different.Un chien genre curtis on l'a vu est mortel,mais 80 victimes beaucoup d'enfants qui servaient de boucliers humains.......

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety

      « Les mesures relevés par les anatomistes sont dans le rapport Marin. Nous avons confiés ces notes au Museum naturel de Paris afin d’étudier la morphologie de le bête et de la comparé à celle du loup. Cet analyse complète, nous a permis d’établir la nature exact de la bête du Gévaudan » (Film documentaire de David Teyssandier : La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».)
      Sa forme dentaire montre que cette bête est un canidé. « C’est un mal de 109 livres (poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche à celui d’un chien, et l’arrière à celui d’un loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes, nous permet d’être affirmatif. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Film du grand documentaire de David Teyssandier : La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».)
      Il ni a plus d'enigmes pour l'identité de la Bête du Gevaudan. Il suffisait de remettre le rapport d'autopsie du 20 juin 1767 aux scientifiques d'aujourd'hui qui l'ont traduit : ...

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety

      Je suis Philippe isnel. Voici deux rapports d'autopsies qui prouvent qu'il y avait plusieurs bêtes du Gévaudan et c'était des chiens Mâtin croisé avec des loup. La lettre qui suit démontre assez bien qu’il y avait plusieurs Bêtes (bien avant celle tué par Mr Chastel) . La traduction du rapport Marin dans notre époque moderne est interressante ( bête tué par Chastel)..L'une des premiéres bêtes a été abattue par Mr Rainchard.
      « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
      « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
      On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné. Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1). Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
      Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un mâtin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
      Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence !!! »
      Il est vrai que les chasseurs de la vénerie étaient des spécialistes de ces chiens, donc, apte à reconnaître ce genre d’animal. Sur le site « Amis qui aiment la bête du Gévaudan » : Daniel Jumentier a publié de photos d’un vieux document, qui prouvent que les hommes de la vénerie de l’époque savaient très bien faire la différence entre un pied de loup et un pied de chien mâtin. Il y a bien du chien mâtin dans cette histoire.
      Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou un chien mâtin, on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Coup de chance pour lui, ce loup avait également provoqué quelques attaques seulement (des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). La suite on l’a connait : d’autres chiens mâtin et chien mâtin croisé avec un loup, ont continué de faire un carnage. Le royaume de France n’apportera peut d’aide à la chasse des autres bêtes, après la mort de l’animal empaillé, ramené à Paris.
      Cette analyse du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d’une des bêtes du Gévaudan : tout cela grâce à l’avancé de la science. Le rapport du notaire Marin sur les mesures des relevées de deux chirurgiens, faites sur la bête, date du 20 juin 1767 (Bête tué ce coup-ci, par Jean Chastel). Contrairement à l’époque, les scientifiques des années 2000 sont arrivés à une traduction exacte.
      C’est normal, puisque nous sommes dans une époque moderne.
      Commentaires orales, dans le film documentaire de David Teyssandier. « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA » : « Les mesures relevés par les anatomistes sont réunis dans le rapport du notaire Marin. Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Yenne ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
      Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».) www.dinosoria.com/bete_gevaudan.htm : ce site de dinosoria, est également d’accord avec l’analyse qui vient d’être faite ci-dessus. Il en est de même pour d’autres vétérinaires (je leur avais soumis le rapport d’autopsie avec les mesures anatomiques)

  • @alvinanancyonyme4227
    @alvinanancyonyme4227 Před 2 lety +2

    Si c'était un homme déguisé en loup les victimes l'aurais vu. Si c'était une hyène je ne vois pas comment en 1700 il aurait pu la faire revenir d'Afrique. Les manières de voyager n'était pas les mêmes. Donc pour moi déjà ces deux choses-là sont écartées.

    • @byChristianRiviere
      @byChristianRiviere  Před 2 lety +1

      Bonjour, les animaux sauvages africains sont très prisés par la noblesse depuis le moyen-âge jusqu'à la Révolution française. Lions, guépards ou autre font partie des ménageries durant de longs siècles sur notre territoire. Tout est plausible il me semble. Merci beaucoup pour avoir regardé mon reportage. A bientôt j'espère sur ma chaine ou sur mon blog.

    • @cesareborgia6431
      @cesareborgia6431 Před 3 měsíci

      @@byChristianRiviere les autopsies ont montré que c'étaient des canidés, pas des hyènes

    • @flechebleue3012
      @flechebleue3012 Před 3 měsíci

      Le chien des Baskerville, cela vous parle

  • @luxorion1
    @luxorion1 Před 4 lety

    Si le loup est le premier suspect, a-t-on assez de preuves pour étayer cette hypothèse ? Sont-elles irréfutables ? Pourquoi ne s'agirait-il pas d'un lynx ? Il est aussi tenace qu'un loup et les deux espèces peuvent partager les mêmes territoires.

    • @flechebleue3012
      @flechebleue3012 Před 3 lety +4

      T'as déjà vu la taille d'un lynx!!!

    • @jonathandetroyat5937
      @jonathandetroyat5937 Před 2 lety

      @@flechebleue3012 je crois pas, non...

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety

      Je suis Philippe isnel. Voici deux rapports d'autopsies qui prouvent qu'il y avait plusieurs bêtes du Gévaudan et c'était des chiens Mâtin croisé avec des loup. La lettre qui suit démontre assez bien qu’il y avait plusieurs Bêtes (bien avant celle tué par Mr Chastel) . La traduction du rapport Marin dans notre époque moderne est interressante ( bête tué par Chastel)..L'une des premiéres bêtes a été abattue par Mr Rainchard.
      « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
      « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
      On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné. Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1). Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
      Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un mâtin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
      Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence !!! »
      Il est vrai que les chasseurs de la vénerie étaient des spécialistes de ces chiens, donc, apte à reconnaître ce genre d’animal. Sur le site « Amis qui aiment la bête du Gévaudan » : Daniel Jumentier a publié de photos d’un vieux document, qui prouvent que les hommes de la vénerie de l’époque savaient très bien faire la différence entre un pied de loup et un pied de chien mâtin. Il y a bien du chien mâtin dans cette histoire.
      Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou un chien mâtin, on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Coup de chance pour lui, ce loup avait également provoqué quelques attaques seulement (des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). La suite on l’a connait : d’autres chiens mâtin et chien mâtin croisé avec un loup, ont continué de faire un carnage. Le royaume de France n’apportera peut d’aide à la chasse des autres bêtes, après la mort de l’animal empaillé, ramené à Paris.
      Cette analyse du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d’une des bêtes du Gévaudan : tout cela grâce à l’avancé de la science. Le rapport du notaire Marin sur les mesures des relevées de deux chirurgiens, faites sur la bête, date du 20 juin 1767 (Bête tué ce coup-ci, par Jean Chastel). Contrairement à l’époque, les scientifiques des années 2000 sont arrivés à une traduction exacte.
      C’est normal, puisque nous sommes dans une époque moderne.
      Commentaires orales, dans le film documentaire de David Teyssandier. « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA » : « Les mesures relevés par les anatomistes sont réunis dans le rapport du notaire Marin. Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Yenne ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
      Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».) www.dinosoria.com/bete_gevaudan.htm : ce site de dinosoria, est également d’accord avec l’analyse qui vient d’être faite ci-dessus. Il en est de même pour d’autres vétérinaires (je leur avais soumis le rapport d’autopsie avec les mesures anatomiques

    • @cesareborgia6431
      @cesareborgia6431 Před 3 měsíci

      Lisez le livre de Mr Moriceau. Il est très convaincant

  • @patricko2936
    @patricko2936 Před 8 měsíci +1

    C'était probablement plusieurs canidés sauvages, loups ou hybrides chiens/loups et qui avaient développé ce comportement particulier de prédation. C'est l'explication la plus simple, logique et documentée. Et cela est arrivé régulièrement dans le passé.

  • @patrickberthelot7088
    @patrickberthelot7088 Před 5 lety +1

    Des arquebuses à rouet , nées vers 1515 en Allemagne , présentées au Château de la Baume comme des fusils de 1767 offerts au comte de Moret de Peyre par François Antoine et ses hommes ? ... :-) amusant ! ...

    • @byChristianRiviere
      @byChristianRiviere  Před 5 lety +1

      Je ne suis pas un spécialiste des armes... Ce ce qui se dit depuis de nombreuses décennies... J'espère que malgré tout le reportage vous aura plu

    • @patrickberthelot7088
      @patrickberthelot7088 Před 5 lety +1

      @@byChristianRiviere . Oui, tout çà fait , c'est un beau reportage . Il y a au niveau de ces armes sans doute une confusion comme des dizaines d'autres que beaucoup d'entre nous ont relevé dans les certitudes de l'affaire de la Bête . Il est peu probable que François Antoine ait offert de telles armes aussi anciennes au jeune comte de Moret de Peyre car cela aurait pu être considéré comme insultant . Il lui aurait plutôt offert des fusils de chasse des années 1760 comme ceux de la manufacture du Roi - des Leclerc ou autres - mais certainement pas des armes aussi archaïques et remontant aussi loin dans le passé . Par contre , ces armes ont à la rigueur pu être offertes au comte de Peyre , César de Grolée , a une époque bien antérieure . Cela serait plus logique .

    • @byChristianRiviere
      @byChristianRiviere  Před 5 lety +1

      @@patrickberthelot7088 Vous avez très certainement raison. J'écoute ce que l'on me dit et surtout j'enregistre en vidéo mes rencontres. Je ne pense pas que la personne qui nous a accueilli pour notre visite du château soit elle aussi experte en arme ancienne. Elle ne fait que partager ce qu'on lui a apprit et ce qu'elle a pu lire ici et là. Souvent des erreurs sont répétées durant des décennies jusqu'à ce que l'on s'en rende compte, preuve à l'appui...

    • @patrickberthelot7088
      @patrickberthelot7088 Před 5 lety +2

      Oui , c'est très probablement cela , vous avez raison . Je marche sur des oeufs car dans le monde de la Bête on aime pas trop que l'on fasse la moindre remarque ni que l'on signale la moindre erreur . C'est très mal vu , il ne faut pas faire de vague :-) ...

    • @nicolasalexandre2579
      @nicolasalexandre2579 Před 4 lety

      Oh un expert d’armes :D

  • @stephanielouis304
    @stephanielouis304 Před 2 lety +1

    Je suis Philippe isnel. Voici deux rapports d'autopsies qui prouvent qu'il y avait plusieurs bêtes du Gévaudan et c'était des chiens Mâtin croisé avec des loup. La lettre qui suit démontre assez bien qu’il y avait plusieurs Bêtes (bien avant celle tué par Mr Chastel) . La traduction du rapport Marin dans notre époque moderne est interressante ( bête tué par Chastel)..L'une des premiéres bêtes a été abattue par Mr Rainchard.
    « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
    « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
    On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné. Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1). Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
    Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un mâtin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
    Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence !!! »
    Il est vrai que les chasseurs de la vénerie étaient des spécialistes de ces chiens, donc, apte à reconnaître ce genre d’animal. Sur le site « Amis qui aiment la bête du Gévaudan » : Daniel Jumentier a publié de photos d’un vieux document, qui prouvent que les hommes de la vénerie de l’époque savaient très bien faire la différence entre un pied de loup et un pied de chien mâtin. Il y a bien du chien mâtin dans cette histoire.
    Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou un chien mâtin, on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Coup de chance pour lui, ce loup avait également provoqué quelques attaques seulement (des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). La suite on l’a connait : d’autres chiens mâtin et chien mâtin croisé avec un loup, ont continué de faire un carnage. Le royaume de France n’apportera peut d’aide à la chasse des autres bêtes, après la mort de l’animal empaillé, ramené à Paris.
    Cette analyse du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d’une des bêtes du Gévaudan : tout cela grâce à l’avancé de la science. Le rapport du notaire Marin sur les mesures des relevées de deux chirurgiens, faites sur la bête, date du 20 juin 1767 (Bête tué ce coup-ci, par Jean Chastel). Contrairement à l’époque, les scientifiques des années 2000 sont arrivés à une traduction exacte.
    C’est normal, puisque nous sommes dans une époque moderne.
    Commentaires orales, dans le film documentaire de David Teyssandier. « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA » : « Les mesures relevés par les anatomistes sont réunis dans le rapport du notaire Marin. Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Yenne ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
    Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
    L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».) www.dinosoria.com/bete_gevaudan.htm : ce site de dinosoria, est également d’accord avec l’analyse qui vient d’être faite ci-dessus. Il en est de même pour d’autres vétérinaires (je leur avais soumis le rapport d’autopsie avec les mesures anatomiques)

    • @deboradesaint-d4611
      @deboradesaint-d4611 Před 2 lety

      Exactement Stéphanie, croisement d'un Mastin et d'une louve.... élevé et dressé par une voir plusieurs personnes .....

  • @flechebleue3012
    @flechebleue3012 Před 3 lety +2

    Et s'il s'agissait simplement d'un être humain.

    • @byChristianRiviere
      @byChristianRiviere  Před 3 lety +1

      Oui, c'est aussi je que j'évoque dans mon reportage

    • @cesareborgia6431
      @cesareborgia6431 Před 3 měsíci

      il n'y a aucun fait pour étayer cette hypothèse

    • @flechebleue3012
      @flechebleue3012 Před 3 měsíci

      @@cesareborgia6431 Sûrement une piste à suivre et à étudier puisque les autre suppositions paraissent plus farfelues les unes que les autres.
      Souvent la vérité est plus terre à terre que l'on ne le pense.

    • @cesareborgia6431
      @cesareborgia6431 Před 3 měsíci

      @@flechebleue3012 la vérité terre à terre est que c'étaient très probablement juste quelques loups anthropophages comme toutes les autres "bêtes" (éventuellement un hybride pour la bête de Chastel). Je vous recommande le livre très documenté de Moriceau que je viens de finir (j'étais très sceptique avant sa lecture).
      A l'inverse les théories complotistes à la Berthelot sont abracadabrantesques et ne reposent que sur des spéculations.
      Si le sujet vous intéresse je vous recommande ces vidéos czcams.com/video/tmFdUkRF2zg/video.html. Alain Bonet ne promeut aucune théorie en particulier et connait le sujet sur le bout des doigts

  • @cedricmaillet9283
    @cedricmaillet9283 Před 2 lety +4

    Je suis surpris de voir manipuler sans gants un registre de 250 ans très fragile!

  • @gerardmansoif2183
    @gerardmansoif2183 Před rokem +1

    On a la même histoire au ranch Skinwalker dans l Utah à notre époque : un gros loup qui ne craint pas les balles et qui peut disparaitre en un éclair et on cherche la réponse voir Alien Theory et la série TV créée.
    On retrouve aussi l odeur de la bête épouvantable et la résistance aux balles de revolver et de carabine. On a l apparition de bêtes énormes et disproportionnées et la couleur des yeux couleur braise. La difficulté de la poursuivre..... les gens s épuisent à courir et la bête semble trottiner et s évapore en un instant. La bête peut sembler inoffensive mais dès qu elle voit un bovin elle veut le tuer : en lien avec les multiples mutilations dans le ranch ? Les spécialistes ont parlé de trou de vers de passage vers d autres dimensions qui sont apparus..........

  • @paulkielt9301
    @paulkielt9301 Před 4 lety +1

    N'importe quoi ! Il suffit de consulter les archives, comme l'a fait Jean-Claude Bourret.

    • @florianbonnotte3355
      @florianbonnotte3355 Před 4 lety

      Ah merci enfin 👍 mais bon faut bien faire marcher le tourisme comme pour le loch Ness..

    • @nicolasalexandre2579
      @nicolasalexandre2579 Před 4 lety +2

      Je ne suis pas d’accord avec certaines choses qu’il dit... comme les 500 victimes

  • @wolfpharaon9501
    @wolfpharaon9501 Před 4 lety +7

    quand je pence que il ont tué tellement de loups innocents

  • @protegez_les327
    @protegez_les327 Před rokem +3

    Il est absolument faux de dire que les loups n’attaquent pas les êtres humains,il suffit de lire tous les registres paroissiaux pour connaître l’ampleur des dégâts,en sachant que principalement à cette époque,les enfants gardaient les troupeaux et que un enfant par mois approximativement était tué pour toute un région,voilà pourquoi nos ancêtres voulaient supprimer le loup,mais comme chacun sait nos ancêtres étaient des idiots et n’avaient rien compris…..

    • @marilynefaron2629
      @marilynefaron2629 Před 4 dny

      À présent les loups n'attaquent pas les humains mais à cette époque on abandonnait des cadavres après la guerre ils allaient au plus facile pour se nourrir ils peuvent avoir pris goût à la chair humaine. Il y a de nouveau des loups en France aucun n'a attaqué pour l'instant. C' est comme les requins ils mordent parce qu'ils chassent pour se nourrir les victimes meurent d'hémorragie. La preuve le requin recrache. Ce qu'il aime c'est les phoques ou les thons.

  • @Kouyanski
    @Kouyanski Před 4 lety +1

    La bête du Gévaudan identifié : czcams.com/video/d1n_V2uJtwk/video.html

    • @Soviless99
      @Soviless99 Před 4 lety

      Orion Constellation its missing the heart spot and its tail is too short

  • @twinpacifique269
    @twinpacifique269 Před rokem

    Ce n’est pas une légende…🙈

  • @ODNorphee
    @ODNorphee Před 3 lety +1

    Euuuuuh LOOOOOOOL
    Dedans-dehors, sérieusement ??? Vous vous êtes jamais dit que ça faisait un peu... copulation ?

    • @byChristianRiviere
      @byChristianRiviere  Před 3 lety

      Euuuh non pas une seule seconde 😂😂 j’évoque plutôt les choses intérieures ou extérieures mais si cela vous évoques à vous des pensées tendancieuses... 😂😂😂

    • @ODNorphee
      @ODNorphee Před 3 lety +1

      @@byChristianRiviere J'ai l'esprit mal tourné alors ^^ !

    • @byChristianRiviere
      @byChristianRiviere  Před 3 lety

      @@ODNorphee ou pas mais sincèrement je n’ai jamais eu la même pensée 😜

    • @valerycharles6007
      @valerycharles6007 Před 3 lety

      Pffff….vraiment ?

    • @jonathandetroyat5937
      @jonathandetroyat5937 Před 2 lety

      @@ODNorphee ben oui...

  • @johantimmer3467
    @johantimmer3467 Před 3 lety +1

    J'entends encore l'année 1992 comme étant celle de l'apparition du loup en France. Faux. Le premier a être tué par un chasseur sur le territoire français était le "loup de Fontaine" dans le Gard en décembre 1987 et ce n'était sûrement pas le seul à avoir franchi la frontière. Déjà au début des années 1980 j'entendais les bergers à proximité de Castellane parler de loups. Je n'y croyais pas, mais avec le recul et les décennies d'étude documentaire et d'échanges avec des spécialistes de l'espèce cela ne me paraît pas exclu. Quant au nombre de loups en Italie : en 1983 Luigi Boitani et feu Erik Zimen l'estimaient à entre 250 et 300, donc pas seulement une centaine comme cité dans ce documentaire. Le loup ibérique (Espagne et Portugal confondus) était alors estimé à entre 600 et 1000 individus, mais le prof. Francisco José Purroy Irraizoz de l'université de León me disait déjà en 1986 que c'était sûrement une sous-estimation.

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety

      « Les mesures relevés par les anatomistes sont dans le rapport Marin. Nous avons confiés ces notes au Museum naturel de Paris afin d’étudier la morphologie de le bête et de la comparé à celle du loup. Cet analyse complète, nous a permis d’établir la nature exact de la bête du Gévaudan » (Film documentaire de David Teyssandier : La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».)
      Sa forme dentaire montre que cette bête est un canidé. « C’est un mal de 109 livres (poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche à celui d’un chien, et l’arrière à celui d’un loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes, nous permet d’être affirmatif. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Film du grand documentaire de David Teyssandier : La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».)
      Il ni a plus d'enigmes pour l'identité de la Bête du Gevaudan. Il suffisait de remettre le rapport d'autopsie du 20 juin 1767 aux scientifiques d'aujourd'hui qui l'ont traduit : ...

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety

      Je suis Philippe isnel. Voici deux rapports d'autopsies qui prouvent qu'il y avait plusieurs bêtes du Gévaudan et c'était des chiens Mâtin croisé avec des loup. La lettre qui suit démontre assez bien qu’il y avait plusieurs Bêtes (bien avant celle tué par Mr Chastel) . La traduction du rapport Marin dans notre époque moderne est interressante ( bête tué par Chastel)..L'une des premiéres bêtes a été abattue par Mr Rainchard.
      « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
      « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
      On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné. Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1). Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
      Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un mâtin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
      Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence !!! »
      Il est vrai que les chasseurs de la vénerie étaient des spécialistes de ces chiens, donc, apte à reconnaître ce genre d’animal. Sur le site « Amis qui aiment la bête du Gévaudan » : Daniel Jumentier a publié de photos d’un vieux document, qui prouvent que les hommes de la vénerie de l’époque savaient très bien faire la différence entre un pied de loup et un pied de chien mâtin. Il y a bien du chien mâtin dans cette histoire.
      Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou un chien mâtin, on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Coup de chance pour lui, ce loup avait également provoqué quelques attaques seulement (des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). La suite on l’a connait : d’autres chiens mâtin et chien mâtin croisé avec un loup, ont continué de faire un carnage. Le royaume de France n’apportera peut d’aide à la chasse des autres bêtes, après la mort de l’animal empaillé, ramené à Paris.
      Cette analyse du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d’une des bêtes du Gévaudan : tout cela grâce à l’avancé de la science. Le rapport du notaire Marin sur les mesures des relevées de deux chirurgiens, faites sur la bête, date du 20 juin 1767 (Bête tué ce coup-ci, par Jean Chastel). Contrairement à l’époque, les scientifiques des années 2000 sont arrivés à une traduction exacte.
      C’est normal, puisque nous sommes dans une époque moderne.
      Commentaires orales, dans le film documentaire de David Teyssandier. « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA » : « Les mesures relevés par les anatomistes sont réunis dans le rapport du notaire Marin. Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Yenne ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
      Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».) www.dinosoria.com/bete_gevaudan.htm : ce site de dinosoria, est également d’accord avec l’analyse qui vient d’être faite ci-dessus. Il en est de même pour d’autres vétérinaires (je leur avais soumis le rapport d’autopsie avec les mesures anatomiques

    • @johantimmer3467
      @johantimmer3467 Před 2 lety

      @@stephanielouis304 Merci pour ce récit. J'avais déjà, voici pas loin de 40 ans, fait des calculs du rapport longueur de patte (de l'arrière du pied au sommet de la scapule) et poids. J'avais quelques données de loups et j'ai pris celles de l'autopsie d'une des bêtes tuées dans le Gévaudan dans la thèse d'un copain. Ce rapport (donc poids en kg / longueur de patte) chez cette bête paraissait correspondre davantage à celui d'un chien qu'à celui des loups dont j'avais des mesures. Cependant, ces derniers étaient des loups ibériques et non pas des loups gris eurasiens. et je n'avais (et n'ai toujours pas) de données sur des loups de grande taille, donc méfiance.
      Quant à l'affirmation que les pisteurs de l'époque savaient à coup sûr distinguer entre les empreintes de loup et celles des gros chiens, cela reste discutable au vu d'une publication de 1979 que je ne retrouve plus. Je vais demander à Luigi Boitani s'il peut me la retrouver, dans quel cas je te l'enverrai si tu veux et si tant est que tu peux et veux me faire passer ton adresse email. Les mesures utilisées dans cette étude ont été faites sur un substrat "idéal", du sable mouillé bien plat. Sur un substrat inégal la largeur et la forme de l'empreinte d'un même pied peuvent varier considérablement.
      La thèse d'un croisement ou de plusieurs croisements loup-chien pour la Bête a été émise un certain nombre de fois et et est loin d'être à écarter, aussi au vu des mes calculs suscités. De là à appeler les récits restitués des "preuves" va bien loin, mais comme l'a écrit l'astronome Carl Sagan "absence of evidence is not evidence of absence" et tout reste à considérer. Toujours est-il que si la Bête ressemblait vraiment à la statue à Marvejols, tout un chacun qui l'aurait vu aurait pris ses jambes à son cou...

  • @k9uominiecani59
    @k9uominiecani59 Před 3 lety +1

    La Bête du Gévaudan, ou plutôt les Bêtes du Gévaudan, étaient des loups anthropophages. Nous ne mêlons pas histoire et fantaisie. Pas de tueurs en série, juste des loups. Dans ce livre, tout est expliqué, historiquement et scientifiquement.

    • @valerycharles6007
      @valerycharles6007 Před 3 lety +1

      Ce n’est Absolument pas le consensus sur ce qu’était la bête. L’hybride (sans doute les hybrides) tend à être la version la plus crédible, mais pas d’affirmation claire.
      Avec un humain à la tête ? Ou bien un humain a-t-il profité des attaques de la bête pour assouvir de viles pulsions ? Là aussi ce n’est pas clairement défini. Les gros souci du loup est que les villageois connaissent très bien le loup et ne le reconnaissent pas. Et le
      Loup attaque très très rarement l’humain.

    • @k9uominiecani59
      @k9uominiecani59 Před 3 lety

      @@valerycharles6007 "Oppure un umano ha approfittato degli attacchi della bestia per soddisfare impulsi vili?" No, Valery, forse non conosci l'italiano e non hai capito quel che ho detto, che è confermato dai verbali. A fianco dei cadaveri, di TUTTI I CADAVERI, nel fango, terra o neve non è mai stata trovata alcuna impronta umana, e le cercavano i guardiacaccia, gente esperta. C'erano sempre solo impronte di canide. Forse il tuo umano volava? Molti testimoni dichiararono che la Bestia era solo un grande lupo, e lupi difatti erano, come dimostrato dalle autopsie dei chirurghi. E i lupi ancora oggi in Asia o America attaccano e uccidono gli umani. Allora molto di più, se vai a leggere i dati ufficiali storici noterai che i lupi in Francia uccidevano una media di 100 persone l'anno, e nel XVIII secolo si arrivò un anno addirittura a 500 (cinquecento!). In Italia nel XVII secolo si arrivò a 800 (ottocento) vittime da lupi in totale in 5 anni, nel Mantovano. Per affrontare questo tema bisogna documentarsi scientificamente e storicamente, con i documenti degli archivi. Trovi tutto nel mio libro "Storie vere di lupi cattivi", trovi i riferimenti alla fine del filmato. Ma è in italiano. Oppure in "The man-eater of the Gévaudan", in inglese. Sempre alla fine del filmato.

    • @k9uominiecani59
      @k9uominiecani59 Před 3 lety

      @@valerycharles6007 Scusa Valery, ho risposto ma ovviamente puoi non avere visto il mio filmato, è diviso in tre parti, eccolo qui ma in italiano. czcams.com/video/BSJ8s79ijJM/video.html

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety +1

      Je suis Philippe isnel. Voici deux rapports d'autopsies qui prouvent qu'il y avait plusieurs bêtes du Gévaudan et c'était des chiens Mâtin croisé avec des loup. La lettre qui suit démontre assez bien qu’il y avait plusieurs Bêtes (bien avant celle tué par Mr Chastel) . La traduction du rapport Marin dans notre époque moderne est interressante ( bête tué par Chastel)..L'une des premiéres bêtes a été abattue par Mr Rainchard.
      « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
      « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
      On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné. Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1). Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
      Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un mâtin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
      Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence !!! »
      Il est vrai que les chasseurs de la vénerie étaient des spécialistes de ces chiens, donc, apte à reconnaître ce genre d’animal. Sur le site « Amis qui aiment la bête du Gévaudan » : Daniel Jumentier a publié de photos d’un vieux document, qui prouvent que les hommes de la vénerie de l’époque savaient très bien faire la différence entre un pied de loup et un pied de chien mâtin. Il y a bien du chien mâtin dans cette histoire.
      Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou un chien mâtin, on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Coup de chance pour lui, ce loup avait également provoqué quelques attaques seulement (des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). La suite on l’a connait : d’autres chiens mâtin et chien mâtin croisé avec un loup, ont continué de faire un carnage. Le royaume de France n’apportera peut d’aide à la chasse des autres bêtes, après la mort de l’animal empaillé, ramené à Paris.
      Cette analyse du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d’une des bêtes du Gévaudan : tout cela grâce à l’avancé de la science. Le rapport du notaire Marin sur les mesures des relevées de deux chirurgiens, faites sur la bête, date du 20 juin 1767 (Bête tué ce coup-ci, par Jean Chastel). Contrairement à l’époque, les scientifiques des années 2000 sont arrivés à une traduction exacte.
      C’est normal, puisque nous sommes dans une époque moderne.
      Commentaires orales, dans le film documentaire de David Teyssandier. « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA » : « Les mesures relevés par les anatomistes sont réunis dans le rapport du notaire Marin. Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Yenne ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
      Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».) www.dinosoria.com/bete_gevaudan.htm : ce site de dinosoria, est également d’accord avec l’analyse qui vient d’être faite ci-dessus. Il en est de même pour d’autres vétérinaires (je leur avais soumis le rapport d’autopsie avec les mesures anatomiques

    • @stephanielouis304
      @stephanielouis304 Před 2 lety

      Je suis Philippe isnel. Voici deux rapports d'autopsies qui prouvent qu'il y avait plusieurs bêtes du Gévaudan et c'était des chiens Mâtin croisé avec des loup. La lettre qui suit démontre assez bien qu’il y avait plusieurs Bêtes (bien avant celle tué par Mr Chastel) . La traduction du rapport Marin dans notre époque moderne est interressante ( bête tué par Chastel)..L'une des premiéres bêtes a été abattue par Mr Rainchard.
      « Mr Antoine et moi nous étant séparés pour tenir plus de pays, j’envoyais mon piqueur au bois avec mon limier, il détourna le vrai loup avec sa louve » (entendre par là la vrai bête avec sa compagne).
      « Je fis avertir Monsieur Antoine d’être sur ses gardes, ce qu’il fit, je fis donc attaquer le fusil de Bruasc, ce jeune homme que je voulais procurer à Dupond, lui rata dessus à quatre pas, c’est-à-dire sur le mâle, voyant qu’il avait passé l’enceinte, je lui donnais mes chiens à deux heures après midi, qui le suivirent jusqu’à cinq avec une chaleur qui nous fendait, enfin ils se rebutèrent, le quittèrent et nous rejoignirent à 6 heures, le loup vint pour attaquer des petits bergers qui gardaient des vaches ; il trouva en sentinelle un nommé Rainchard, allemand, garde de Monsieur le Duc d’Orléans, qui lui lâcha un coup de carabine qui entra par la cuisse gauche et s’arrêta à l’épaule droite entre cuir et chair ; le loup gagna le pays et alla mourir à deux mortelles lieues de là, on le chercha trois jours inutilement, enfin un paysan le trouva sentant déjà mauvais, le porta à Saint-Flour, reçut la rétribution du Subdélégué » (Monsieur de Montluc), « dépouille son corps à la diable, lui coupe la tête et les oreilles jette son corps dans l’eau et s’en va faire la quête de village en village nous le savons.
      On y envoie deux gardes, on rapporte la tête et les oreilles, on pêche son corps tout infecté, on oublie pas la peau » (sans doute obtenue par les perquisitions signalées par le rapport Magné de Marolles), « enfin tout nous parvient au Besset » (château du… où Antoine et ses hommes sont en résidence), « nous nous bouchons le nez, nous fouillons ce vilain corps, nous trouvons la balle, nous reconnaissons son pied, nous voyons que le gauche est usé en dedans (l’animal) ayant été blessé jadis à l’épaule ou à la jambe ; nous trouvons le côté du pied en dehors tout neuf. Nous l’avions reconnu pour être blessé en ce qu’il a appuyé à faux dans les endroits où nous pouvions en revoir, nous trouvons que son col est aussi gros que sa tête, que ses oreilles sont petites et larges, que son poitrail est prodigieux, que son poil est court et de la couleur d’un veau » (c’est-à-dire roux comme le confirme l’abbé Trocelier pour les vaches du pays), « qu’il a une raie noire sur le dos large d’un doigt » (10 à 11 cm environ), « que son pied est rond comme celui d’un mâtin » (chien mastiff, molosse, dogue) ; « enfin que c’est notre loup dévorant » (la vraie bête du Gévaudan), « nous ignorons si sa louve » (sa femelle aperçue par les piqueurs) « à des inclinaisons aussi meurtrières, c’est ce que le temps nous apprendra. » (Lettre du comte Hugues-François de Tournon-Meyre, veneur réputé du Vivarais étant venu au cours de l’été 1765 renforcer l’équipage de François Antoine pour ses chasses à la bête du Gévaudan. Transcription P.P.L. BERTHELOT 5/07/2021.) Nous pouvons voir sur son site Facebook : Amis qui aiment la Bête du Gévaudan de P.P.L. BERTHELOT, que le texte original écrit avec la plume, est bien scanné. Cette lettre se trouve bien aux archives nationales (Archives Nationales, Chartrier de Tournon, papiers personnels, 513AP/19, dossier 1). Les archives du comte de Tournon tout comme le rapport Magné de Marolles (BNF-Paris) confirment qu'il s'agissait bien de la vraie bête du Gévaudan et que ce n'était pas un pur loup puisqu'elle avait un pied de chien.
      Il y avait donc bien plusieurs Bêtes tueuses avec du gène d’un chien mâtin, car un pur loup ne peut pas avoir un pied de ce style. « Dans cette lettre-rapport du comte de Tournon, ce sont les louvetiers (valet de chiens et valet de limier de l'équipage de la Grande Louveterie Royale voire les gardes-louvetiers) qui parlent. Ils donnent leurs avis sur ce qu'ils connaissaient le mieux ; autrement dit la comparaison, non pas avec un chien de ferme (un mâtin), mais avec un chien mâtin de leurs équipages dont la race était bien fixée à cette époque.
      Ils chassent un loup, le porte-arquebuse François Antoine en a décidé ainsi, alors ils désignent logiquement cet animal ''loup'', mais son pied est comme celui de leurs mâtins d'équipage, celui d'un chien, pas un pied rond de loup » (Propos de Patrick Berthelot sur le site facebook : Amis qui aiment la bête du Gévaudan). Les propos qui suivent entre guillemets, sont également de Patrick Berthelot sur le même site : « Les autres témoignages provenant des chasseurs comme ceux de François Antoine, et qui étaient venus chasser des loups, n'y voyaient logiquement que des empreintes de loups. Quoi de plus normal que de trouver des empreintes de loups autour d'un cadavre dans un pays où il en existait autant ? Ensuite, il y a cette archive que j'ai retrouvée et décortiquée du rapport de l'équipage d'Antoine repris par le comte de Tournon, où les louvetiers (gardes et valets), évoquent la patte de la bête du Bois Noir (officiellement reconnue comme la Bête du Gévaudan) dotée d'un pied rond semblable à celui des mâtins qu'ils utilisaient à la vénerie. A l'ensemble, il faut ajouter un pelage roussâtre et court. Celui qui voit un simple loup là-dedans serait bien éveillé d'aller changer ses verres de lunettes de toute urgence !!! »
      Il est vrai que les chasseurs de la vénerie étaient des spécialistes de ces chiens, donc, apte à reconnaître ce genre d’animal. Sur le site « Amis qui aiment la bête du Gévaudan » : Daniel Jumentier a publié de photos d’un vieux document, qui prouvent que les hommes de la vénerie de l’époque savaient très bien faire la différence entre un pied de loup et un pied de chien mâtin. Il y a bien du chien mâtin dans cette histoire.
      Après que Rainchard a tué ce chien mâtin croisé avec un loup, ou un chien mâtin, on peut éventuellement comprendre pourquoi Antoine a voulu par la suite tué également un loup, car c’était un loup entier et empaillé et non découpé en morceau qu’il devait ramener à Paris (pour être certain de toucher une prime). Coup de chance pour lui, ce loup avait également provoqué quelques attaques seulement (des blessures causé par l’homme sur l’animal étaient également présente et quelques personnes l’ont reconnu). La suite on l’a connait : d’autres chiens mâtin et chien mâtin croisé avec un loup, ont continué de faire un carnage. Le royaume de France n’apportera peut d’aide à la chasse des autres bêtes, après la mort de l’animal empaillé, ramené à Paris.
      Cette analyse du rapport Marin qui suit, a permis d’établir la nature exacte d’une des bêtes du Gévaudan : tout cela grâce à l’avancé de la science. Le rapport du notaire Marin sur les mesures des relevées de deux chirurgiens, faites sur la bête, date du 20 juin 1767 (Bête tué ce coup-ci, par Jean Chastel). Contrairement à l’époque, les scientifiques des années 2000 sont arrivés à une traduction exacte.
      C’est normal, puisque nous sommes dans une époque moderne.
      Commentaires orales, dans le film documentaire de David Teyssandier. « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA » : « Les mesures relevés par les anatomistes sont réunis dans le rapport du notaire Marin. Nous avions confiés ces notes au Museum d’histoire naturel de Paris, afin d’étudier la morphologie de la bête et de la comparé à celle du loup. Cette analyse complètement inédite, nous a permis d’établir la nature exacte de la bête du Gévaudan. La bête n’est ni une Yenne ni un singe, ni tout autres animal exotique. »
      Sa formule dentaire montre que cette bête est un canidé : « C’est un mâle de 109 livres (le poids normal d’un loup adulte.) Mais son museau est plus court que celui d’un loup, et sa tête plus large.
      L’Arcade zygomatique surdimensionné laisse deviner une mâchoire particulièrement puissante, la crête du crâne et la taille des dents appartiennent au loup, mais la hauteur du profil et le stop du museau évoque incontestablement la morphologie du chien. De manière générale, l’avant du corps est proche de celui du chien, et l’arrière ressemble à celui du loup. Loin d’être une contradiction, la coexistence des deux morphotypes nous permet d’être affirmatifs. La bête du Gévaudan est donc un hybride entre un loup et un gros chien. Sans doute d’un chien Mâtin : ces conclusions sont confirmées par la tache blanche sur le poitrail de l’animal, et la grande longueur des griffes qui trahissent la domestication » (Fin des commentaires orales dans le grand documentaire de David Teyssandier : « La bête du Gévaudan autopsie d’un mythe - une production « la compagnie des taxi-Brousse, France 3 INA ».) www.dinosoria.com/bete_gevaudan.htm : ce site de dinosoria, est également d’accord avec l’analyse qui vient d’être faite ci-dessus. Il en est de même pour d’autres vétérinaires (je leur avais soumis le rapport d’autopsie avec les mesures anatomiques)

  • @laurentdenormandie14
    @laurentdenormandie14 Před 5 lety +1

    On connait la "Bete" elle a été tuée par un paysan et rapporter a Paris après que le Roi est déjà classée l'affaire en annonçant la mort de la Béte qui était en fait un gros loup tué par un chasseur du roi, ..

    • @suozdeco867
      @suozdeco867 Před 4 lety +1

      faux!!

    • @minatakante6846
      @minatakante6846 Před 4 lety

      C'est faux la bête a était tuer par le plus grand chasseur au 18 è siècle et entterer dans un coin du jardin de Château de Verseille ! 😔😔😔

  • @eauptique
    @eauptique Před 3 lety

    On se s'improvise pas videaste mais on peut tenter. Questions nazes ! Musique et mixage .. n'en parlons pas. Une bonnette aurait fait de l'effet sur le son ....

  • @wolfpharaon9501
    @wolfpharaon9501 Před 4 lety

    le vrai coupable dans l histoire c était jean chastel