Très intéressant. Merci. Mon grand-père paternel était artilleur en 1917 1918. Il disait avoir vu des gazés regagner l'arrière du front. Ils étaient aveugles à cause du gaz. Ils se tenaient les uns aux autres par leurs habits et étaient guidés par un blessé voyant. Ça l'avait marqué.
Vidéo très instructive ! Quelle horreur, imaginer que des hommes jeunes et en pleine santé sont devenus handicapés à vie et d'autres morts à cause des gaz.
Bonjour. Le terme "masque à gaz" n'est effectivement pas celui utilisé dans l'armée qui, après le terme d'ARS (Appareil Respiratoire Spécial) en 1917, utilise le terme d'ANP (Appareil normal de protection) depuis 1931 jusqu'à nos jours avec l'ANP VP F1 (Appareil normal de protection à vision panoramique modèle F1). Néanmoins, le terme "masque à gaz" est couramment employé dans la presse depuis la Première Guerre mondiale et par certains industriels comme la S.F.M.G. (Société française de fabrication de masques à gaz) qui était située à Saint-Dié vers 1935. Bien à vous
C'est pas faux... car quand on y réfléchit bien, un "masque à gaz", c'est en effet une curieuse idée ! Il n'en reste pas moins que le terme de masque à gaz a été consacré par l'usage... et à l'armée, on parlait plus souvent d'ANP (appareil normal de protection), et cela depuis 1931. Ce qui n'est guère parlant au demeurant, protection contre quoi ?
Un peu sommaire (vu le peu de temps c'est bien excusable) mais globalement bien fait et surtout avec des pièces d'époque vraiment intéressantes, et rares, car bien qu'ils aient été fabriqués en masse à des millions d'exemplaires (près de 30 millions d'exemplaires pour le M2, pourtant extrêmement difficile à trouver en très bon état aujourd'hui, et à des prix stratosphériques !), ces objets, de par les matériaux utilisés, se conservent très mal. Dommage qu'il manque le Polivalente Z italien et le Zelinski russe, très intéressants et très typiques de la grande guerre aussi, mais peut-être que le Musée de l'armée n'en possède pas. Deux petites remarques encore, le Gummimaske allemand n'est pas le dernier, il a été remplacé courant 1917 par une version améliorée en cuir imperméabilisé à la graisse de phoque (si, si...), le Lederschutzmaske, sans doute le meilleur de tous ceux utilisés pendant la guerre. Quant au Small Box respirator "américain" présenté ici, c'est une fabrication britannique, mais ça n'a rien d'étonnant, les Américains, quand ils sont entrés en guerre, étaient sous-équipés, y compris dans ce domaine. Ils ont d'abord utilisé le masque français M2, puis le masque britannique, avant de produire le leur, une copie quasi-identique qui ne diffère que par quelques détails (c'est d'ailleurs ce qui me permet de dire que l'exemplaire présenté, qui a très bien pu être utilisé par un soldat américain, n'est pas de fabrication américaine...). Bravo donc pour cette petite présentation bien faite mais qui mériterait d'être développée sur une durée plus longue, notamment pour présenter les masques français manquants
Bonjour. Je vous remercie pour votre commentaire. Cette présentation a pour but de montrer les principales protections contre les gaz. Il existe un grand nombre de modèles mais qui sont pas dans les collections du musée de l'Armée comme le masque Piedalu. Le musée de l'Armée ne possède pas de Lederschutzmaske et peu de modèles étrangers. Quant au "Small Box Respirator", vous avez raison. Il s'agit bien d'un modèle britannique avec le sac de transport en boutons-pression anglais et non en boutons-pression type "Lift the dot". Merci pour vos encouragements.
@@jordangaspin-ho2di Je vous en prie... le masque Piedalu, je comprends en effet bien volontiers que vous n'en possédiez pas, je n'en ai moi-même jamais vu. Je suis plus étonné en revanche pour le Lederschutzmaske, assez typique de la fin de guerre et encore relativement aisé à trouver, d'autant plus quand on possède ce magnifique Gummimaske que vous avez présenté. Mais comme vous dites, il y a tellement de modèles (les Français détiennent probablement le record...) qu'il est en effet difficile de tout rassembler, en particulier du fait que, comme je l'ai dit, ces objets vieillissent très mal et personne à l'époque n'aurait eu à l'idée de les conserver pour la postérité... si on ajoute à ça que la plupart des premiers masques étaient quasiment à usage unique (même le M2 était conçu pour servir au maximum quatre heures en environnement toxique, et c'est d'ailleurs pour ça que les soldats français en portaient normalement deux), il n'est guère étonnant que peu aient survécu. Je pense aussi que la présentation d'un ARS, même s'il n'est arrivé que très tardivement, aurait pu être intéressante. Quant au Small Box Respirator, vous avez en effet bien saisi la différence... le mien, de fabrication américaine, comporte bien les fameux boutons Lift the dot, mais les troupes américaines, dont on ne dira jamais à quel point elles étaient sous-équipées en 1917, ce que peu de gens savent, ont vraiment utilisé de tout...
Très intéressant. Merci. Mon grand-père paternel était artilleur en 1917 1918. Il disait avoir vu des gazés regagner l'arrière du front. Ils étaient aveugles à cause du gaz. Ils se tenaient les uns aux autres par leurs habits et étaient guidés par un blessé voyant. Ça l'avait marqué.
Je n'ose même pas imaginer se qu'il a du ressentir a ce moment là, énorme respect à lui
Excellente vidéo ! Que c'est horrible la guerre tout de même 😔
Toujours impressionnant de voir ce type de matériel !
Vidéo très instructive ! Quelle horreur, imaginer que des hommes jeunes et en pleine santé sont devenus handicapés à vie et d'autres morts à cause des gaz.
Mais de nos jours, quelle est la proportion des boîtes à masque qui sont utilisées pour mettre autre chose?
Pour Riom, on dit ri-on et pas ri-ome
La première erreur est dans le titre ce ne sont pas des masques à gaz mais bien des masques anti-gaz ..premiére chose aprise à l'armée
Bonjour. Le terme "masque à gaz" n'est effectivement pas celui utilisé dans l'armée qui, après le terme d'ARS (Appareil Respiratoire Spécial) en 1917, utilise le terme d'ANP (Appareil normal de protection) depuis 1931 jusqu'à nos jours avec l'ANP VP F1 (Appareil normal de protection à vision panoramique modèle F1). Néanmoins, le terme "masque à gaz" est couramment employé dans la presse depuis la Première Guerre mondiale et par certains industriels comme la S.F.M.G. (Société française de fabrication de masques à gaz) qui était située à Saint-Dié vers 1935. Bien à vous
C'est pas faux... car quand on y réfléchit bien, un "masque à gaz", c'est en effet une curieuse idée ! Il n'en reste pas moins que le terme de masque à gaz a été consacré par l'usage... et à l'armée, on parlait plus souvent d'ANP (appareil normal de protection), et cela depuis 1931. Ce qui n'est guère parlant au demeurant, protection contre quoi ?
Un peu sommaire (vu le peu de temps c'est bien excusable) mais globalement bien fait et surtout avec des pièces d'époque vraiment intéressantes, et rares, car bien qu'ils aient été fabriqués en masse à des millions d'exemplaires (près de 30 millions d'exemplaires pour le M2, pourtant extrêmement difficile à trouver en très bon état aujourd'hui, et à des prix stratosphériques !), ces objets, de par les matériaux utilisés, se conservent très mal. Dommage qu'il manque le Polivalente Z italien et le Zelinski russe, très intéressants et très typiques de la grande guerre aussi, mais peut-être que le Musée de l'armée n'en possède pas.
Deux petites remarques encore, le Gummimaske allemand n'est pas le dernier, il a été remplacé courant 1917 par une version améliorée en cuir imperméabilisé à la graisse de phoque (si, si...), le Lederschutzmaske, sans doute le meilleur de tous ceux utilisés pendant la guerre. Quant au Small Box respirator "américain" présenté ici, c'est une fabrication britannique, mais ça n'a rien d'étonnant, les Américains, quand ils sont entrés en guerre, étaient sous-équipés, y compris dans ce domaine. Ils ont d'abord utilisé le masque français M2, puis le masque britannique, avant de produire le leur, une copie quasi-identique qui ne diffère que par quelques détails (c'est d'ailleurs ce qui me permet de dire que l'exemplaire présenté, qui a très bien pu être utilisé par un soldat américain, n'est pas de fabrication américaine...). Bravo donc pour cette petite présentation bien faite mais qui mériterait d'être développée sur une durée plus longue, notamment pour présenter les masques français manquants
Bonjour. Je vous remercie pour votre commentaire. Cette présentation a pour but de montrer les principales protections contre les gaz. Il existe un grand nombre de modèles mais qui sont pas dans les collections du musée de l'Armée comme le masque Piedalu. Le musée de l'Armée ne possède pas de Lederschutzmaske et peu de modèles étrangers. Quant au "Small Box Respirator", vous avez raison. Il s'agit bien d'un modèle britannique avec le sac de transport en boutons-pression anglais et non en boutons-pression type "Lift the dot". Merci pour vos encouragements.
@@jordangaspin-ho2di Je vous en prie... le masque Piedalu, je comprends en effet bien volontiers que vous n'en possédiez pas, je n'en ai moi-même jamais vu. Je suis plus étonné en revanche pour le Lederschutzmaske, assez typique de la fin de guerre et encore relativement aisé à trouver, d'autant plus quand on possède ce magnifique Gummimaske que vous avez présenté. Mais comme vous dites, il y a tellement de modèles (les Français détiennent probablement le record...) qu'il est en effet difficile de tout rassembler, en particulier du fait que, comme je l'ai dit, ces objets vieillissent très mal et personne à l'époque n'aurait eu à l'idée de les conserver pour la postérité... si on ajoute à ça que la plupart des premiers masques étaient quasiment à usage unique (même le M2 était conçu pour servir au maximum quatre heures en environnement toxique, et c'est d'ailleurs pour ça que les soldats français en portaient normalement deux), il n'est guère étonnant que peu aient survécu. Je pense aussi que la présentation d'un ARS, même s'il n'est arrivé que très tardivement, aurait pu être intéressante. Quant au Small Box Respirator, vous avez en effet bien saisi la différence... le mien, de fabrication américaine, comporte bien les fameux boutons Lift the dot, mais les troupes américaines, dont on ne dira jamais à quel point elles étaient sous-équipées en 1917, ce que peu de gens savent, ont vraiment utilisé de tout...
@@laurentdevaux5617 Merci. La présentation de l'ARS commence à 4:35.
@@jordangaspin-ho2di Ah, au temps pour moi... j'ai dû aller trop vite lors du visionnage !