Le Gwoka

« Les anciens avaient hérité d’un héritage africain où ils n’apprenaient pas, il fallait les suivre pour apprendre. Un monsieur comme Carnot il fallait le suivre pendant des mois, des années pour qu’il puisse te montrer quelque chose, et en vérité ne montrait pas, il fallait comprendre. En Afrique c’est pareil, un jouer de djembé doit suivre son maître pour apprendre, pendant des années. Donc à l’époque j’ai suivi Carnot, j’ai regardé comment il jouait, j’ai regardé ce qu’il faisait pendant les soirées lewoz, j’ai regardé ce qui se passait chez Man Sosso» (Teddy Pelissier dans Rapport PCI Guadeloupe, p.331, île du Monde 2020)
« Ce n’est pas simplement une telle musique. Une musique qui en elle-même a sept rythmes de base. Il n’y a pas d’autre musique comme ça dans le monde. Une musique que l’on a pour les danseurs, qui vont arriver et qui vont entrer dans la ronde, et
que quand le danseur va commencer à danser, c’est lui qui va diriger la musique. Parce que quand le danseur arrive, le soliste doit commencer à jouer, sur les pas du danseur, quand dans l’autre musique est à l’opposé» (Rudy « Kuawu » Gassy dans Rapport PCI Guadeloupe, p.331, île du Monde 2020)
Rapport et documentaire PCI Guadeloupe: www.iledumonde.org/rapport-pc...
Intro: René Geoffroy (Memorial Sergius Geoffroy 2019). Montage: Daniel Ortiz.

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Cette inscription a l'UNESCO n'a rien apporté au gwoka.