Video není dostupné.
Omlouváme se.

Prière de Jésus, en araméen

Sdílet
Vložit
  • čas přidán 1. 12. 2015
  • Araméen ancien
    Mantra chanté par Hein Braat, disponible en entier sur ce site: www.yogini-shop...
    Phonétique et traduction: www.seraphim-ma...

Komentáře • 139

  • @isabellenicaud3725
    @isabellenicaud3725 Před 3 lety +62

    D'une puissance absolue. A écouter en boucle par ces temps difficiles. N'oublions jamais la victoire glorieuse du fils de Dieu sur Satan, sur la domination par la peur et faisons confiance à la lumière divine, elle travaille pour nous.

  • @SunnyDays7777
    @SunnyDays7777 Před rokem +12

    La vocalise est apaisante et très relaxante. Belle voix grave et douce qui rend justice à cette prière divine.

  • @juliettelamonica6480
    @juliettelamonica6480 Před 8 měsíci +6

    Seigneur aide moi à honorer ma promesse que j'ai faite à la vierge Marie dans les années 80merci, gloire à toi seigneur , je crois en toi, j'ai confiance en toi seigneur Amen 🙏❤️🙏

  • @marilynerubi3211
    @marilynerubi3211 Před rokem +10

    Je l'écoute en boucle tellement ce chant est beau en Araméen.
    Gloire à toi seigneur jésus ! ✨
    ✨🙏💖

    • @user-xh5om9ig3c
      @user-xh5om9ig3c Před 11 měsíci

      ❤❤❤fait que se chant raisonné sur tout. La terre et dans nos cœur gloire à toi seigneur père fils et saint esprit amen amen amen ❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤❤😊

    • @user-xh5om9ig3c
      @user-xh5om9ig3c Před 11 měsíci

  • @morgane.morgana
    @morgane.morgana Před 3 lety +21

    Une magnifique langue....
    Plutôt oubliée....
    Pourtant la langue de Yeshua..
    Lors de son passage sur cette terre.....ne jamais oublier ses nombreuses larmes tout au long de sa courte vie, qui c est fini par tant de souffrances !!

  • @mayalabelleamor4025
    @mayalabelleamor4025 Před rokem +7

    N'oublions jamais la victoire de Jésus et le triomphe de dieu AMEN

  • @lordorcas9344
    @lordorcas9344 Před rokem +7

    Jésus merci infiniment pour la rédemption , merci pour Ton sacrifice Ultime sur Amin

  • @mariedacosta7999
    @mariedacosta7999 Před 2 lety +11

    Magnifique ❤️ 😇🙏🙏🙏 c'est très puissant

  • @michelegasmi8020
    @michelegasmi8020 Před 3 lety +13

    Il faut faire perdurer cette jolie langue qui est celle du christ il ne faut surtout pas qu elle s eteigne merci à vous de l avoir fait j aime 3couter cette langue je trouve qu elle me transporte et encore plus écouter l Avé Maria j aime trop que dieu vous protège et qu ils vous bénisse et qu 8l protège les arméniens pourquoi veut on voir disparaître les chrétiens de moyen Orient oh mon dieu si puissant je te supplies protège les amen

    • @ABDELHAMID-qn7hz
      @ABDELHAMID-qn7hz Před 7 měsíci +1

      Allah AKBAR ÉTERNEL qui a raison auprès Allah AKBAR rien ne perdus ce ÉTERNEL qui a Raison k are ils ça tout ce qui il a établie se comme Créatures Allah connais tout les secrets rien n échappe depuis que L ÉTERNEL ALKHALAK A Établi tout chose et fait Don de Vie à tous Créature

  • @QUEENMANDALA56
    @QUEENMANDALA56 Před rokem +8

    J’adore cette prière chanté en Mantra 🕉️ MAGNIFICIUM ✨✨✨❤️‍🔥❤️‍🔥❤️‍🔥

  • @dorcaslor2166
    @dorcaslor2166 Před 3 lety +13

    I Seigneur ! Prend Pitié de moi Et mes enfants Seigneur ! Miséricordes Père d’amour Amen Amen Amen Shalom

  • @cathymorin8767
    @cathymorin8767 Před 2 lety +6

    Merci seigneur Jésus et je te demande de libérer mon fils cedric dans l'enfer de la drogue merci seigneur Jésus je confiance en toi

  • @yannikdelpy4368
    @yannikdelpy4368 Před 5 měsíci +2

    Que mes frères et mes sœurs retrouvent leur cœur d'enfant.❤.Nous sommes tous ses enfants 🙏....Pour que la paix et la tendresse rayonne à nouveau. Nous te rendons grâce à toi notre père seigneur de l'univers ❤

  • @maryleneguilmoto8828
    @maryleneguilmoto8828 Před rokem +5

    C'est absolument magnifique

  • @mydailyprayerinfrench
    @mydailyprayerinfrench Před 8 měsíci +3

    Que la douceur de vivre imprègne chaque jour de ma vie.

  • @lordorcas9344
    @lordorcas9344 Před rokem +5

    Les sorciers ne peuvent pas supporter cette Puissante Prière car elle est très Puissante Powerfully ADONAI ayez pitié de moi Père Amin

    • @marie-laurencebertrand636
      @marie-laurencebertrand636 Před 2 měsíci

      Bonjour 😊
      Qu’appelez-vous Sorcier ?
      Les personnes qui ont des connaissances sur les plantes et le monde divin et céleste.
      Sur ce qu’est le respect de la nature et le fait d’être à sa pleine écoute.
      Le fait d’aider l’humain afin de l’accompagner vers le meilleur, c’est à dire vers le meilleur de lui même et d’être dans l’amour.
      Le fait de respecter les animaux (ne pas oublier que nous ne sommes que des animaux) car ils respectent Dame nature et que la race de l’être humain pense avoir les connaissances ?
      Je suis curieuse de connaître votre vision de ce qu’est être un sorcier ?
      Sachez que je suis une Sorcière et que je fais cette merveilleuse prière 4 fois par jour.
      Le matin avant de poser mes pieds au sol en posant l’intention que cette journée se déroule au mieux et que Dieu me montre le chemin le plus juste et me donne les bonnes paroles afin d’être dans sa lumière divine et céleste.
      En milieu de journée.
      Le soir après avoir fait mes ablutions et avant de me coucher pour le remercier de cette journée.
      Et la nuit car le brouhaha est moindre et que c’est un moment fort opportun pour être entendu et prier 🙏
      Avez-vous cette discipline ?
      Une sorcière.
      ✨🌸🦋🙏

  • @rabiamileur4339
    @rabiamileur4339 Před 2 lety +9

    C’est magnifique merci Jésus sauve nous 🙏 amen ♥️

  • @PrieravecJesus
    @PrieravecJesus Před 6 měsíci +3

    Dieu de réconfort, dans mes moments solitaires, sois ma consolation. Permets-moi de ressentir la chaleur de ton amour et la certitude de ta présence.

  • @FatimaFatima-dr4sn
    @FatimaFatima-dr4sn Před 4 lety +10

    notre père qui est aux cieux que ton nom soit sanctifié

  • @tiken9167
    @tiken9167 Před 5 měsíci +2

    A tout les percuté dans ce monde d'où y proclame ton nom Jésus-Christ et ce qui ce font tué également leurs porte son grandement ouverte ✨

  • @marie-francelabonne8906
    @marie-francelabonne8906 Před 11 měsíci +4

    Seigneur prends pitié du monde entier ❤

    • @lealuce6116
      @lealuce6116 Před 5 měsíci

      Frères et sœurs messieurs mesdames qui a mit le notre père de la langue de jésus christ notre sauveur et seigneur alpha et oméga grâce gloire soit rendu à jésus christ nous t'aimons nous tadorons nous avons confiance en toi et nous espérons en toi mercie beaucoup d'avance encore jésus christ millions milliards d'amour et sourire millions milliards du pitié et priez pour nous aurevoir

  • @sissi11s
    @sissi11s Před 3 lety +8

    Ici et maintenant amen 🙏

  • @lordorcas9344
    @lordorcas9344 Před rokem +3

    Je te loue Père de gloire ADONAI ELOHIM YAHUWAH EMMANUEL merci Pour Ton Sang Versé à La Croix pour me délivré du péché de la mort Amen

  • @thierrymary2603
    @thierrymary2603 Před 2 lety +6

    Magnifique !

  • @ryan08100
    @ryan08100 Před 5 měsíci +1

    Je t'aime et te fais une entière confiance seigneur Jésus Christ..amour paix liberté joie dans le monde entier..❤️❤️❤️🙏❤️❤️❤️

  • @brigittejaneau4349
    @brigittejaneau4349 Před 4 lety +15

    Merci ressenti de paix et d être proche du langage du Christ

  • @laurentdoucetdecourtuy9661
    @laurentdoucetdecourtuy9661 Před 6 měsíci +3

    c'est magnifique 🥲 merci 🙏 que la Paix soit avec vous

    • @patrickburlet-parendel6056
      @patrickburlet-parendel6056 Před 5 měsíci +1

      Ainsi que vous, chacunes et chacuns. Toutes celles et ceux qui œuvrent, dans l'ombre, en silence et en mesure, pour la Paix, pour la Sérénité, pour la Santé de l'âme individuelle et collective.
      Ceux qui écoutent et apprennent, à prendre le pouls de la Nature qui souffre de nos abus.
      Pat. ♾️🌠🌹🤍
      🙏❤️🧡💛💚🩵💙💜🙏

  • @katzlaima0276
    @katzlaima0276 Před měsícem

    Père je te prie de venir en ma faveur je cris vers toi mes soupirs et repousse les mauvaises langues et les persecutions malsaines envers moi qui détruit ma santé. Je crois en Toi Seigneur que tu es la puissance même dans ce monde qui dévore les uns les autres Viens nous secourir viens descends et repands ta divinité sur nous tous. amen

  • @carolinefato7086
    @carolinefato7086 Před 3 lety +6

    Merci beaucoup très belle prière Amen

  • @ShinieDraven
    @ShinieDraven Před 3 lety +10

    Magnifique ! Amen 🙏🏻

  • @lucdes347
    @lucdes347 Před 3 lety +6

    ☆♡JÉSUS♡☆♡CHRIST♡☆
    ☆♡AMEN♡☆

  • @TheVelvetvoicecoach
    @TheVelvetvoicecoach Před 2 lety +4

    Wow. Just wow. Thank you.

  • @katzlaima0276
    @katzlaima0276 Před 2 měsíci

    Ô seigneur prends ta place divine dans mon coeur qui est ton trône. Merci Seigneur Jesus Aie pitié de moi Fils de David a toi la gloire et la louange pour des siecles et des siecles. Amen.

  • @kmkofficiel4543
    @kmkofficiel4543 Před 5 lety +21

    Nous somme tous des frères en humanité

    • @bernardphilippe9180
      @bernardphilippe9180 Před 4 lety +6

      Celui qui ne croit pas à perdu son âme .( Chrétiens .Juifs. Musulmans ) Le Tout Puissant n'a jamais poussé les êtres humains à s'entre tuer . Celui qui dit le contraire n'est que le fils ou la fille de Satan.

  • @amandaamanda9702
    @amandaamanda9702 Před 4 lety +12

    Seigneur jésus christ 🙏 ❤️🕊️✝️

  • @lucillegoulet7385
    @lucillegoulet7385 Před 7 měsíci +3

    GRATITUDE divine 💙💙💙💙💙😊

  • @Georges4115
    @Georges4115 Před 4 lety +12

    Sublime !

  • @celinest-pierre7986
    @celinest-pierre7986 Před 2 měsíci

    Pardon Seigneur pour mon manque de foi. Svp redonne moi rendez vous et que St Michel Archange m y amène

  • @FILLEDEMONPEUPLE
    @FILLEDEMONPEUPLE Před 6 lety +19

    merci du fond du coeur pour cette traducton , soyez bénis !

  • @mamacita1438
    @mamacita1438 Před 5 lety +6

    Merci

  • @Sabinarrey2033
    @Sabinarrey2033 Před 3 lety +6

    Amen 🙏

  • @Vlad_Drac
    @Vlad_Drac Před 6 lety +36

    L'araméen est la langue mère des langues sémites, à savoir l'hébreu puis l'arabe, donc aucune surprise de constater qu'une prière en araméen ressemble beaucoup à l'hébreu... Jésus, Yéshoua en hébreu était Juif, messie du peuple d'Israël par le sang, car descendant du roi David, puis du monde entier par la foi...

    • @ttaliawl
      @ttaliawl Před 5 lety

      Quelqu'un sait comment on dit " sauve moi jésus " en Araméen ?

    • @kmkofficiel4543
      @kmkofficiel4543 Před 5 lety +1

      Beaucoup de mots on le meme sens en arabe aussi bien sur ce sont des langue sémite beaucoup de similitude Aboun par exemple père Abi Abou en arabe .Pour moi les livres saint nous viennent du meme et unique Créateur

    • @karimaitnasser6225
      @karimaitnasser6225 Před 5 lety +1

      Or l’araméen a évolué naturellement
      et sans heurt en langue arabe, cette dernière se trouvant
      désormais l’héritière des passés égyptien, cananéen, hit-
      tite et babylonien. Telle est l’exacte mesure de la culture
      arabe, mère et inspiratrice de l’hellénisme qu’elle a fa-
      çonné dans son esprit et dans ses lois. Arabe et Grec se
      conjuguent et se coordonnent pour donner ce que nous
      appelons la civilisation qui n’est, comme on le voit, pas
      plus orientale qu’occidentale, pas plus sémite qu’aryenne,
      mais une et indivisible en toutes ses parties, qu’elles
      soient spirituelles ou matérielles. Témoins imposants de
      cette vérité : les trois textes originaux de notre mono-
      théisme ; ils sont rédigés l'un en arabe, le Coran ; les
      deux autres en grec, l’ancien et le nouveau Testament.
      Une mise au point sur l’hébraïsme est ici nécessaire,
      car une illusion compliquée d’une perpétuelle prestidi-
      gitation étymologique a pu entraîner bien des gens à voir
      dans les Hébreux et dans leur « culture » les ancêtres
      suprêmes de l’histoire de l’Orient et par là même de la
      nôtre. Et tout d’abord il est bon de savoir qu’en dehors
      des textes bibliques, l’histoire fait sur les Hébreux un
      silence total. Nulle part ni l’archéologie, ni l’épigraphie,
      ni la statuaire ne révèlent le moindre vestige hébraïque.
      Sur les milliers de textes cunéiformes ou égyptiens qui
      constituent les bibliothèques d’Egypte, de Ras Shamra ou
      de Ninive, pas plus que dans les récits araméens le mot
      hébreu n’est mentionné ; les fameux rois bibliques que
      sont David ou Salomon ne défraient aucune chronique.
      Aucune mention non plus de l’épopée et des batailles
      liées à un exode des Hébreux. Nulle rupture de civilisa-
      tion n’est attestée par les fouilles faites en Palestine de-
      puis 1890. Le néant est aussi parfait que définitif. Il ne
      saurait donc être question d’histoire lorsqu’on ignore les
      faits, ni de tenter de deviner les événements alors qu’on
      ne possède aucun document. En 1973 a été publiée sous le
      patronage des autorités israéliennes une belle édition de
      l’œuvre de Flavius Josèphe ; l’ouvrage est illustré de re-
      productions babyloniennes, sumériennes, égyptiennes,
      hittites, c’est-à-dire arabes. Nul hébraïsme là-dedans, pas
      même dans le texte qui, comme chacun le sait, est une
      traduction du grec, Flavius Josèphe écrivant en grec et
      parlant arainéen ainsi que tous les Palestiniens de son
      époque. Ajoutons qu’ignorés des Evangiles, les Hébreux
      le sont aussi du Coran qui parle seulement des Juifs, des
      Israélites, ou des Enfants d’Israël. En tous cas chaque
      fois que figure le mot hébreu dans les littératures arabe,
      grecque ou latine, il désigne une religion et non pas une
      nation. Il existe bien une épître aux Hébreux mais elle a
      été rejetée par les exégètes ; d’abord pour des raisons
      matérielles, la notation « aux Hébreux » ayant été ajoutée
      marginalement ; ensuite parce que personne n’était d’ac-
      cord sur le sens du terme hébreu qui échappe à toute ana-
      lyse sérieuse. Il nous est actuellement impossible de dé-
      finir les Hébreux ni dans le temps, ni dans l’espace, ni
      par la sociologie, ni par la confession. Et ce n’est pas
      Flavius Josèphe qui nous aidera ; son Histoire ancienne
      des Juifs est étonnante dans ses contradictions et dans
      ses contes : il place la Chaldée hors de la Mésopotamie,
      fait d’Abraham un roi de Syrie ; il signale aussi que les
      « samaritains sont hébreux mais pas juifs >. (page 361
      éditions Lidis 1973). Une certitude en tous cas, l’hébreu
      n’est pas la langue originelle du judaïsme dont l’expres-
      sion vivante et parlée fut d’abord l’araméen, ensuite
      l’arabe : le judaïsme ayant partagé le destin culturel des
      autres rebgions égypto-babylonienne, orphique, chré-
      tienne ou islamique. Lorsque Jésus sur la croix jeta le
      grand cri « Allah, Allah, limadha sabactani », c’est en
      arabe qu’il cria ; tout Arabe en comprendra aujourd’hui
      le sens : « Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi t’en vas-tu le
      premier ?» ou bien « pourquoi me laisses-tu en arrière ? »
      Il n’y a rien d’hébreu là-dedans, malgré les commentai-
      res de certains érudits. Par acquit de conscience nous
      avons relevé les termes donnés comme « hébreux » par les
      exégètes chrétiens ; la plupart sont tout simplement des
      mots arabes. Si on se décidait enfin, au lieu d’aller cher-
      cher midi à quatorze heures, à réviser l’exégèse biblique
      sous l’éclairage de la langue et de la culture arabes, toute
      une scolastique artificielle s’effondrerait au bénéfice d’une
      vision vivifiée et vivifiante des Testaments. Il est anormal
      que la Révélation conçue pour la prédication et la prière
      universelle, faite pour la compréhension populaire, soit
      devenue la prisonnière de l’hébreu, écriture sacrée inven-
      tée pour une minuscule secte sacerdotale. Les juifs
      d’Orient, quant à eux, n’ayant jamais cessé de s’exprimer
      en arabe, ont su donner à la littérature, à la pensée, à la
      science arabes des représentants prestigieux. Nous avons
      dit que la première version de la Bible juive se présente
      dans un texte grec tel qu’il fut composé à Alexandrie au
      ni* siècle avant notre ère sous le règne de Ptolémée III,
      en même temps que furent collationnées les œuvres ho-
      mériques, épiques ou ésotériques que la tradition nous
      a transmises à peu près intactes. L’Egypte est donc la
      mère de l’ancien Testament ; un même esprit arabo-hellé-
      nique a présidé à l’épopée de David et d’Achille. Tout lec-
      teur attentif s’en apercevra aisément. Comme il fallait
      s’y attendre, l’indiscutable originalité du texte grec dit
      des Septante qui est la source de la tradition juive, gêne
      les hébraïsants qui s’obstinent à n’y voir que la traduc-
      tion ou l’adaptation d’une première version en langue
      hébraïque. Rien n’est venu jusqu’à ce jour confirmer une
      telle hypothèse. C’est seulement à partir du m* siècle
      après J.-C. qu’on se décida à rédiger en hébreu la Tradi-
      tion juive jusqu’alors formulée en arabo-araméen ; on
      fit appel, pour la circonstance, au syriaque tel qu’il est
      encore enseigné aujourd’hui. Quelques fragments hébraï-
      ques figurent bien sur le papyrus Nash remontant au
      i* siècle av. J.-C., mais on en discute encore et il est pro-
      bable que les signes sont du néo-phénicien. (Le texte
      hébraïque de la Bible juive ne sera fixé que fort tardive-
      ment, entre le ix* et le x* siècle de notre ère, par des sa-
      vants de l’école de Tibériade nommés Massorètes qui uti-
      lisèrent quatre sources : le texte grec des Septante, la
      Vulgate latine de Saint-Jérôme, les Targoumim en ara-
      méen et enfin les éléments syriaques.) Il y a quelques
      années beaucoup de bruit a été fait autour de la décou-
      verte des manuscrits de la mer Morte à Khirbet-Quoum-
      ràn ; nous étions alors en pleine action sioniste en Pales-
      tine, aux Nations Unies et dans l’opinion ; il y avait inté-
      rêt à chercher une justification biblique à l’entreprise
      militaire. Aussi l’opportunité de la découverte avait-elle
      paru suspecte. Consultés sur la valeur du document les
      savants avaient été fort prudents et, de toutes façons, en
      avaient daté la rédaction au h* ou m* siècle de notre ère.
      De plus, à y regarder de près l’écriture était truffée de
      signes phéniciens et araméens. Aujourd’hui les soup-
      çons se sont accentués et les manuscrits de la mer Morte
      sont considérés avec scepticisme ; ils ne sauraient modi-
      fier en rien l’opinion que se font les savants sérieux sur
      le rôle de l’hébraïsme dans l’histoire de l’Orient. Nous
      avons vu l’église romaine inventer un latin liturgique et
      évangélique destiné à sa vie intérieure et dont la sonorité
      archaïsante a été recherchée pour symboliser le décalage
      entre la société des hommes et l’expression divine. Que
      les résonances harmonieuses des psaumes en latin
      d’église ou en langue hébraïque puissent atteindre le
      cœur et réveiller des intuitions sur l’au-delà, c’est une
      certitude. Mais personne n’est jamais allé y chercher une
      documentation linguistique valable ni surtout l’origine
      ou l’aboutissement d’une culture. La beauté de ces lan-
      gues liturgiques tient précisément à leur irréalité. Leur
      valeur est d’ordre esthétique et non historique. Quant à
      la langue hébraïque moderne, elle est une invention, dic-
      tée par les circonstances à Eliezer ben Yéhouda qui pu-
      blia entre 1910 et 1922 un dictionnaire commandé par
      le Mouvement sioniste mondial et destiné à procurer une
      sorte d’espéranto aux juifs du monde appelés à émigrer
      en Palestine. Elle est donc un instrument politique.

    • @melaniedc196
      @melaniedc196 Před 5 lety

      @Abdul Jalil il y'a de la haine en vous Que Dieu vous pardonne Amen

    • @melaniedc196
      @melaniedc196 Před 5 lety +1

      @husserliana même avec une prière vous arrivez a vous disputer il est ou votre respect ? Gloire à ton Saint nom YHWH
      Gloire à Yeshoua HA MASHIAH ( jésus christ )
      Gloire à notre père Amen

  • @Picamox
    @Picamox Před 2 lety +2

    Si jolie

  • @mistreanudanu7508
    @mistreanudanu7508 Před 5 lety +3

    Un singur duhu și un singur Mîntuire și un singur adevăr, să ne disbracam de Haina veche și să ne îmbrăcăm în Haina Neprihanire a Lui Isus Hristos că ne este de folos,Scumpii si iubiți Domnului Isus Hristos, lupta cu noi este să spunem pe nume la pacat,nu ne ajută cu nimic, să intrăm într-o Biserică să facim un semnal cruce și să sarutam o pictură, iar eșim din Biserică și continuăm pacatul ,vorbesc despre persoanele care nu au încheiat legămîntul cu Domnul Isus Hristos, Scumpii și iubiți mei Frați și prieteni și Prețui a Lui Dumnezeu, Dumnezeu ne vrea ca tot ce mișcă pe acest Pământ să-i adică Slava Lui Isus Hristos să se disbrace de Haina veche a pacientului și fără de lege ,după aia să ne luptăm să ne îmbrăcăm în Haina Neprihanire a Lui Isus Hristos, și atunci în noi locuiește Lumina Sfântă a Lui Dumnezeu, nu mai poate locui fără de legea păcatului, nu mai exista curvie,nu mai exista minciună, nu mai exista alcol,nu mai exista violență, nu mai exista fărădelegi, și există un singur Mîntuire ,există o singură iubire, iubirea Sfântă a Lui Isus Hristos, există pace, există Dragoste unul față de altul, există adivar,există o singură cale, clea care duce în Eternitate,fără luptă nu-i cunună scumpii și iubiți mei Frați și prieteni, pentru a intra în Țară Sfântă a Lui Dumnezeu ne trebuie un Pasaport, care este?este Haina Neprihanire a Lui Isus Hristos so îmbrăcăm că nu-i scumpă este gratuită și plină de Binecuvîntari scumpii și iubiți mei Frați și prieteni și Preoți, cu maxim respect vă urez ca Izvoarele Duhului sfânt al Lui Isus Hristos să ne trezească pentru a intra în Țară Sfântă a Lui Dumnezeu și să ne umple de puterea Duhului sfânt al Lui Isus Hristos Amin.🙏🙏

  • @suzannegoncalves9934
    @suzannegoncalves9934 Před 3 lety +4

    Amen

  • @nouvellechainemevanouche359

    Que Dieu vous protège.

  • @bernadetteguillouet5639
    @bernadetteguillouet5639 Před 6 měsíci +1

    Merci, amen.

  • @claudinepieri7270
    @claudinepieri7270 Před 5 lety +5

    AMEN AMEN AMEN

    • @BERTOME1
      @BERTOME1 Před 3 lety +1

      Awen Awen Awen aussi !

  • @dorcaslor2166
    @dorcaslor2166 Před 3 lety +3

    Jésus de Nazareth l’homme de Galilée

  • @hiloukoujustin3472
    @hiloukoujustin3472 Před 4 lety +6

    Wow j'aimerais apprendre l'araméen

  • @pierrelebars464
    @pierrelebars464 Před rokem +2

    GRANDIOS 🙏🙏😿

  • @gerardlefrancois4746
    @gerardlefrancois4746 Před 4 lety +4

    Nous percevons seulement ce que nous avons appris.

  • @BERTOME1
    @BERTOME1 Před 3 lety +5

    Question : est-ce que la musique est accordée en 432 Hz ? Cette accord permet une synchronisation des deux hémisphères cérébraux.

  • @luzmalopez4224
    @luzmalopez4224 Před 2 lety +1

    Inchallah Namaste SHALOM AMEN QU'IL SOIT comment il était dans le s siècles des siècles Ameni inchallah Namaste salow sukran HALLAL PROTECT ME AND m'y fagmilie fazza3 ldfza 3

  • @claudinepieri7270
    @claudinepieri7270 Před 4 lety +5

    Amen 💖💥🔥

  • @JacquelineLycee-bp9wy
    @JacquelineLycee-bp9wy Před 8 měsíci +1

    ❤❤❤Amen ❤

  • @JacquelineLycee-bp9wy
    @JacquelineLycee-bp9wy Před 8 měsíci +1

    ❤❤❤❤❤

  • @mjwild8705
    @mjwild8705 Před měsícem

    QESA 🙏🏻✨✨✨ Qu'il, En, Soit, Ainsi 🙏🏻✨✨✨✨ 🏺💙

  • @Dgeorges
    @Dgeorges Před 11 měsíci +1

    🙏🏻💝

  • @mossk540
    @mossk540 Před 6 lety +8

    Jésus ssidna Issa il est né aux moyens Orient quand il prié il se prosterner pour dieu porté une djellaba et une​ barbe. la Bible à été écrite aux moyens Orient en araméen. aujourd'hui il y a des prêtres qui prient et se prosterne comme les musulmans mes en cachette.salam paix à nos frères chrétiens

    • @francoisrohaut5866
      @francoisrohaut5866 Před 5 lety +3

      Tout à fait. Il s ont fait de Jésus un européens. A l'époque les arabes n'existaient pas et la langue arabe non plus. C'est pour cela que mes frères juifs et musulmans qui sont dans l'erreur doivent venir à Yesshoua le fils de Dieu. Jésus le centre du monde, Dieu fait homme. L'avenir du monde sera chrétienne Amen Seigneur Jésus.

    • @user-pu9er7oj3n
      @user-pu9er7oj3n Před 5 lety

      @@francoisrohaut5866 Nous reconnaissons Issa paix sur lui comme un prophète musulman mais vous avez délaissé sa religion qui était l'islam

    • @user-pu9er7oj3n
      @user-pu9er7oj3n Před 5 lety

      @عنكبوت جزائري un illettré qui fait du copié collé c'est original. Et la bible de Barnabé que le Vatican refuse de reconnaître ça donne quoi?

    • @user-pu9er7oj3n
      @user-pu9er7oj3n Před 5 lety

      @عنكبوت جزائري tu m'as l'air bien fofolle comme araignée algérienne ! Pourquoi viens tu débattre sur ces vidéos si tu n'y crois pas? Ne perd pas ton temps il serait trop long de t'expliquer pourquoi avec le suivi de la chaîne de transmission nous n'avons aucun doute sur l'authenticité des ahadiths et encore moins des versets du Coran. Tu as choisis les passions et tu cherches à faire mecroire les gens comme tu as mecru.

    • @gottardibrigitte7038
      @gottardibrigitte7038 Před 4 lety

      @@user-pu9er7oj3n les textes sont faux pour la soumission du peuple

  • @user-xh5om9ig3c
    @user-xh5om9ig3c Před 11 měsíci +1

  • @patrickburlet-parendel6056
    @patrickburlet-parendel6056 Před 6 měsíci +1

    Une fréquence, un chant, une psalmodie, un spaume.
    Une clée, une antité vivante, sur laquelle se repose des pensées au-delà des mots.
    Sur laquelle se greffe le "NÔTRE PÈRE" Chrétien (dit en Araméen).
    Une manière de communiquer avec YHWH, DIEU, ALLA, et tous les mondes, intérieurs et parallèles au nôtre.
    Ceux d'une autre dimension, à laquelle toutes les religions s'accrochent, pour ne faire qu'UN avec l'Univers, au-delà de l'image, de l'imagination et des apparences accessibles à nos cinq sens premiers.
    ♾️🌠🌹🤍
    🙏❤️🧡💛💚🩵💙💜🙏

  • @Sophie-ln4kp
    @Sophie-ln4kp Před rokem +1

    💛💛💛💛

  • @JacquelineLycee-bp9wy
    @JacquelineLycee-bp9wy Před 8 měsíci

    ❤❤❤❤❤Amen

  • @adeldaikh9357
    @adeldaikh9357 Před 6 lety +8

    stupéfier de découvrir des similitudes avec l'arabe!! même l’écriture

    • @quentinduc865
      @quentinduc865 Před 6 lety +1

      l'arameen et l'arabe sont des langues geographiquement proche. la premiere vient de Galilée (nord d'israel) et l'autre de Medine. il y a peu de distance entre deux

    • @karimaitnasser6225
      @karimaitnasser6225 Před 5 lety +1

      Une partie d’entre eux se convertit au christianisme au IVe siècle, tandis que la grande majorité se rallia à l’islam lors de la conquête islamique au VIIe siècle. La plupart des penseurs sionistes n’en ignoraient rien : ainsi, Yitzhak Ben Zvi, futur président de l’Etat d’Israël, tout comme David Ben Gourion, fondateur de l’Etat, l’ont-ils écrit jusqu’en 1929, année de la grande révolte palestinienne. Tous deux mentionnent à plusieurs reprises le fait que les paysans de Palestine sont les descendants des habitants de l’antique Judée (2).

  • @micka6795
    @micka6795 Před 4 lety +1

    bonjour, excusez moi, pourquoi j'ai l'impression que l'araméen ressemble beaucoup au sanskrit indien ? c'est une illusion que j'ai ou c'est vrai ?

  • @mossk540
    @mossk540 Před 6 lety +8

    araméen et arabe ce ressemble​ comme 2 goute d'eau,

    • @kmkofficiel4543
      @kmkofficiel4543 Před 5 lety +2

      oui ce sont des langue sémite au meme titre que l' hebreux presque le meme alphabet .

    • @santiagotrinite1765
      @santiagotrinite1765 Před 3 lety

      Je ne trouve aucune resemblance avec l'arabe absolument aucune

  • @karimaitnasser6225
    @karimaitnasser6225 Před 5 lety +3

    Or l’araméen a évolué naturellement
    et sans heurt en langue arabe, cette dernière se trouvant
    désormais l’héritière des passés égyptien, cananéen, hit-
    tite et babylonien. Telle est l’exacte mesure de la culture
    arabe, mère et inspiratrice de l’hellénisme qu’elle a fa-
    çonné dans son esprit et dans ses lois. Arabe et Grec se
    conjuguent et se coordonnent pour donner ce que nous
    appelons la civilisation qui n’est, comme on le voit, pas
    plus orientale qu’occidentale, pas plus sémite qu’aryenne,
    mais une et indivisible en toutes ses parties, qu’elles
    soient spirituelles ou matérielles. Témoins imposants de
    cette vérité : les trois textes originaux de notre mono-
    théisme ; ils sont rédigés l'un en arabe, le Coran ; les
    deux autres en grec, l’ancien et le nouveau Testament.
    Une mise au point sur l’hébraïsme est ici nécessaire,
    car une illusion compliquée d’une perpétuelle prestidi-
    gitation étymologique a pu entraîner bien des gens à voir
    dans les Hébreux et dans leur « culture » les ancêtres
    suprêmes de l’histoire de l’Orient et par là même de la
    nôtre. Et tout d’abord il est bon de savoir qu’en dehors
    des textes bibliques, l’histoire fait sur les Hébreux un
    silence total. Nulle part ni l’archéologie, ni l’épigraphie,
    ni la statuaire ne révèlent le moindre vestige hébraïque.
    Sur les milliers de textes cunéiformes ou égyptiens qui
    constituent les bibliothèques d’Egypte, de Ras Shamra ou
    de Ninive, pas plus que dans les récits araméens le mot
    hébreu n’est mentionné ; les fameux rois bibliques que
    sont David ou Salomon ne défraient aucune chronique.
    Aucune mention non plus de l’épopée et des batailles
    liées à un exode des Hébreux. Nulle rupture de civilisa-
    tion n’est attestée par les fouilles faites en Palestine de-
    puis 1890. Le néant est aussi parfait que définitif. Il ne
    saurait donc être question d’histoire lorsqu’on ignore les
    faits, ni de tenter de deviner les événements alors qu’on
    ne possède aucun document. En 1973 a été publiée sous le
    patronage des autorités israéliennes une belle édition de
    l’œuvre de Flavius Josèphe ; l’ouvrage est illustré de re-
    productions babyloniennes, sumériennes, égyptiennes,
    hittites, c’est-à-dire arabes. Nul hébraïsme là-dedans, pas
    même dans le texte qui, comme chacun le sait, est une
    traduction du grec, Flavius Josèphe écrivant en grec et
    parlant arainéen ainsi que tous les Palestiniens de son
    époque. Ajoutons qu’ignorés des Evangiles, les Hébreux
    le sont aussi du Coran qui parle seulement des Juifs, des
    Israélites, ou des Enfants d’Israël. En tous cas chaque
    fois que figure le mot hébreu dans les littératures arabe,
    grecque ou latine, il désigne une religion et non pas une
    nation. Il existe bien une épître aux Hébreux mais elle a
    été rejetée par les exégètes ; d’abord pour des raisons
    matérielles, la notation « aux Hébreux » ayant été ajoutée
    marginalement ; ensuite parce que personne n’était d’ac-
    cord sur le sens du terme hébreu qui échappe à toute ana-
    lyse sérieuse. Il nous est actuellement impossible de dé-
    finir les Hébreux ni dans le temps, ni dans l’espace, ni
    par la sociologie, ni par la confession. Et ce n’est pas
    Flavius Josèphe qui nous aidera ; son Histoire ancienne
    des Juifs est étonnante dans ses contradictions et dans
    ses contes : il place la Chaldée hors de la Mésopotamie,
    fait d’Abraham un roi de Syrie ; il signale aussi que les
    « samaritains sont hébreux mais pas juifs >. (page 361
    éditions Lidis 1973). Une certitude en tous cas, l’hébreu
    n’est pas la langue originelle du judaïsme dont l’expres-
    sion vivante et parlée fut d’abord l’araméen, ensuite
    l’arabe : le judaïsme ayant partagé le destin culturel des
    autres rebgions égypto-babylonienne, orphique, chré-
    tienne ou islamique. Lorsque Jésus sur la croix jeta le
    grand cri « Allah, Allah, limadha sabactani », c’est en
    arabe qu’il cria ; tout Arabe en comprendra aujourd’hui
    le sens : « Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi t’en vas-tu le
    premier ?» ou bien « pourquoi me laisses-tu en arrière ? »
    Il n’y a rien d’hébreu là-dedans, malgré les commentai-
    res de certains érudits. Par acquit de conscience nous
    avons relevé les termes donnés comme « hébreux » par les
    exégètes chrétiens ; la plupart sont tout simplement des
    mots arabes. Si on se décidait enfin, au lieu d’aller cher-
    cher midi à quatorze heures, à réviser l’exégèse biblique
    sous l’éclairage de la langue et de la culture arabes, toute
    une scolastique artificielle s’effondrerait au bénéfice d’une
    vision vivifiée et vivifiante des Testaments. Il est anormal
    que la Révélation conçue pour la prédication et la prière
    universelle, faite pour la compréhension populaire, soit
    devenue la prisonnière de l’hébreu, écriture sacrée inven-
    tée pour une minuscule secte sacerdotale. Les juifs
    d’Orient, quant à eux, n’ayant jamais cessé de s’exprimer
    en arabe, ont su donner à la littérature, à la pensée, à la
    science arabes des représentants prestigieux. Nous avons
    dit que la première version de la Bible juive se présente
    dans un texte grec tel qu’il fut composé à Alexandrie au
    ni* siècle avant notre ère sous le règne de Ptolémée III,
    en même temps que furent collationnées les œuvres ho-
    mériques, épiques ou ésotériques que la tradition nous
    a transmises à peu près intactes. L’Egypte est donc la
    mère de l’ancien Testament ; un même esprit arabo-hellé-
    nique a présidé à l’épopée de David et d’Achille. Tout lec-
    teur attentif s’en apercevra aisément. Comme il fallait
    s’y attendre, l’indiscutable originalité du texte grec dit
    des Septante qui est la source de la tradition juive, gêne
    les hébraïsants qui s’obstinent à n’y voir que la traduc-
    tion ou l’adaptation d’une première version en langue
    hébraïque. Rien n’est venu jusqu’à ce jour confirmer une
    telle hypothèse. C’est seulement à partir du m* siècle
    après J.-C. qu’on se décida à rédiger en hébreu la Tradi-
    tion juive jusqu’alors formulée en arabo-araméen ; on
    fit appel, pour la circonstance, au syriaque tel qu’il est
    encore enseigné aujourd’hui. Quelques fragments hébraï-
    ques figurent bien sur le papyrus Nash remontant au
    i* siècle av. J.-C., mais on en discute encore et il est pro-
    bable que les signes sont du néo-phénicien. (Le texte
    hébraïque de la Bible juive ne sera fixé que fort tardive-
    ment, entre le ix* et le x* siècle de notre ère, par des sa-
    vants de l’école de Tibériade nommés Massorètes qui uti-
    lisèrent quatre sources : le texte grec des Septante, la
    Vulgate latine de Saint-Jérôme, les Targoumim en ara-
    méen et enfin les éléments syriaques.) Il y a quelques
    années beaucoup de bruit a été fait autour de la décou-
    verte des manuscrits de la mer Morte à Khirbet-Quoum-
    ràn ; nous étions alors en pleine action sioniste en Pales-
    tine, aux Nations Unies et dans l’opinion ; il y avait inté-
    rêt à chercher une justification biblique à l’entreprise
    militaire. Aussi l’opportunité de la découverte avait-elle
    paru suspecte. Consultés sur la valeur du document les
    savants avaient été fort prudents et, de toutes façons, en
    avaient daté la rédaction au h* ou m* siècle de notre ère.
    De plus, à y regarder de près l’écriture était truffée de
    signes phéniciens et araméens. Aujourd’hui les soup-
    çons se sont accentués et les manuscrits de la mer Morte
    sont considérés avec scepticisme ; ils ne sauraient modi-
    fier en rien l’opinion que se font les savants sérieux sur
    le rôle de l’hébraïsme dans l’histoire de l’Orient. Nous
    avons vu l’église romaine inventer un latin liturgique et
    évangélique destiné à sa vie intérieure et dont la sonorité
    archaïsante a été recherchée pour symboliser le décalage
    entre la société des hommes et l’expression divine. Que
    les résonances harmonieuses des psaumes en latin
    d’église ou en langue hébraïque puissent atteindre le
    cœur et réveiller des intuitions sur l’au-delà, c’est une
    certitude. Mais personne n’est jamais allé y chercher une
    documentation linguistique valable ni surtout l’origine
    ou l’aboutissement d’une culture. La beauté de ces lan-
    gues liturgiques tient précisément à leur irréalité. Leur
    valeur est d’ordre esthétique et non historique. Quant à
    la langue hébraïque moderne, elle est une invention, dic-
    tée par les circonstances à Eliezer ben Yéhouda qui pu-
    blia entre 1910 et 1922 un dictionnaire commandé par
    le Mouvement sioniste mondial et destiné à procurer une
    sorte d’espéranto aux juifs du monde appelés à émigrer
    en Palestine. Elle est donc un instrument politique.

  • @gerardlefrancois4746
    @gerardlefrancois4746 Před 4 lety +1

    Les mots ne sont que des symboles de symboles. Nous leurs donnons des significations.

  • @ericbottalico6174
    @ericbottalico6174 Před 7 lety +1

    la page n'existe plus sur le site

  • @g60222
    @g60222 Před 2 lety +1

    This is too too much for UKRAINE. JESUS JESUS JESUS I am calling you to stop this INJUSTICE of Russia to Ukraine. You are the Truth ❤️ you and only you ❤️. This my demand this Friday. Not for me but your Ukrainian childrens.

  • @gerardlefrancois4746
    @gerardlefrancois4746 Před 4 lety +1

    L'Amen n'a pas de traduction ???

    • @renestahl5909
      @renestahl5909 Před 3 lety +1

      Je crois que c est ainsi soit il.

    • @ismailskhan8614
      @ismailskhan8614 Před 3 lety +2

      Amen, ou Amin, signifie « qu’il en soit ainsi » ou ainsi soit-il ! 🙏🏽

  • @kmkofficiel4543
    @kmkofficiel4543 Před 5 lety +3

    almine al 3alamine en arabe

    • @karimaitnasser6225
      @karimaitnasser6225 Před 5 lety

      Une certitude en tous cas, l’hébreu
      n’est pas la langue originelle du judaïsme dont l’expres-
      sion vivante et parlée fut d’abord l’araméen, ensuite
      l’arabe : le judaïsme ayant partagé le destin culturel des
      autres rebgions égypto-babylonienne, orphique, chré-
      tienne ou islamique. Lorsque Jésus sur la croix jeta le
      grand cri « Allah, Allah, limadha sabactani », c’est en
      arabe qu’il cria ; tout Arabe en comprendra aujourd’hui
      le sens : « Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi t’en vas-tu le
      premier ?» ou bien « pourquoi me laisses-tu en arrière ? »

    • @kevinvasse9922
      @kevinvasse9922 Před 4 lety +1

      @@karimaitnasser6225 un seule sauveur jésus christ je suis métisse algérien j'ai vu jesus et mon ange gardien j'ai également échapper miraculeusement à deux tire par balle par miracle plein d'autres miracle seule jesus sauve Muhammad et un faux prophète pédophile sanguinaire allah le diable qui égards ordonne de tué et de mentir avec la takya et le djiad aissa est oas le jesus de la bible seule jesus sauve

  • @grunt9950
    @grunt9950 Před měsícem

    C'est le "Notre Père". Pas la prière de Jesus, qui est une autre prière.

  • @g60222
    @g60222 Před 2 lety +2

    Jesus Jesus Jesus au non de Jesus Christ de Nazareth arrest cette guere. Ou est tu? Pas possible, pas just, arret cet arret cette injustice injustice

  • @BERTOME1
    @BERTOME1 Před 3 lety

    Maya en sanskrit veut dire illusion ou magie

  • @francoisrohaut5866
    @francoisrohaut5866 Před 5 lety +5

    l'arabe s'est inspiré de l'araméen.

    • @kmkofficiel4543
      @kmkofficiel4543 Před 5 lety +1

      L' arabe l ' hebreux et l araméen sont des langue sémite Allah ce dit Allaha en Araméen par exemple je ne parle pas l' araméen ni meme l' arabe juste un peu l' arabe dialectale et j' arrive a comprendre des mot en araméen

    • @karimaitnasser6225
      @karimaitnasser6225 Před 5 lety

      Or l’araméen a évolué naturellement
      et sans heurt en langue arabe, cette dernière se trouvant
      désormais l’héritière des passés égyptien, cananéen, hit-
      tite et babylonien. Telle est l’exacte mesure de la culture
      arabe, mère et inspiratrice de l’hellénisme qu’elle a fa-
      çonné dans son esprit et dans ses lois. Arabe et Grec se
      conjuguent et se coordonnent pour donner ce que nous
      appelons la civilisation qui n’est, comme on le voit, pas
      plus orientale qu’occidentale, pas plus sémite qu’aryenne,
      mais une et indivisible en toutes ses parties, qu’elles
      soient spirituelles ou matérielles. Témoins imposants de
      cette vérité : les trois textes originaux de notre mono-
      théisme ; ils sont rédigés l'un en arabe, le Coran ; les
      deux autres en grec, l’ancien et le nouveau Testament.
      Une mise au point sur l’hébraïsme est ici nécessaire,
      car une illusion compliquée d’une perpétuelle prestidi-
      gitation étymologique a pu entraîner bien des gens à voir
      dans les Hébreux et dans leur « culture » les ancêtres
      suprêmes de l’histoire de l’Orient et par là même de la
      nôtre. Et tout d’abord il est bon de savoir qu’en dehors
      des textes bibliques, l’histoire fait sur les Hébreux un
      silence total. Nulle part ni l’archéologie, ni l’épigraphie,
      ni la statuaire ne révèlent le moindre vestige hébraïque.
      Sur les milliers de textes cunéiformes ou égyptiens qui
      constituent les bibliothèques d’Egypte, de Ras Shamra ou
      de Ninive, pas plus que dans les récits araméens le mot
      hébreu n’est mentionné ; les fameux rois bibliques que
      sont David ou Salomon ne défraient aucune chronique.
      Aucune mention non plus de l’épopée et des batailles
      liées à un exode des Hébreux. Nulle rupture de civilisa-
      tion n’est attestée par les fouilles faites en Palestine de-
      puis 1890. Le néant est aussi parfait que définitif. Il ne
      saurait donc être question d’histoire lorsqu’on ignore les
      faits, ni de tenter de deviner les événements alors qu’on
      ne possède aucun document. En 1973 a été publiée sous le
      patronage des autorités israéliennes une belle édition de
      l’œuvre de Flavius Josèphe ; l’ouvrage est illustré de re-
      productions babyloniennes, sumériennes, égyptiennes,
      hittites, c’est-à-dire arabes. Nul hébraïsme là-dedans, pas
      même dans le texte qui, comme chacun le sait, est une
      traduction du grec, Flavius Josèphe écrivant en grec et
      parlant arainéen ainsi que tous les Palestiniens de son
      époque. Ajoutons qu’ignorés des Evangiles, les Hébreux
      le sont aussi du Coran qui parle seulement des Juifs, des
      Israélites, ou des Enfants d’Israël. En tous cas chaque
      fois que figure le mot hébreu dans les littératures arabe,
      grecque ou latine, il désigne une religion et non pas une
      nation. Il existe bien une épître aux Hébreux mais elle a
      été rejetée par les exégètes ; d’abord pour des raisons
      matérielles, la notation « aux Hébreux » ayant été ajoutée
      marginalement ; ensuite parce que personne n’était d’ac-
      cord sur le sens du terme hébreu qui échappe à toute ana-
      lyse sérieuse. Il nous est actuellement impossible de dé-
      finir les Hébreux ni dans le temps, ni dans l’espace, ni
      par la sociologie, ni par la confession. Et ce n’est pas
      Flavius Josèphe qui nous aidera ; son Histoire ancienne
      des Juifs est étonnante dans ses contradictions et dans
      ses contes : il place la Chaldée hors de la Mésopotamie,
      fait d’Abraham un roi de Syrie ; il signale aussi que les
      « samaritains sont hébreux mais pas juifs >. (page 361
      éditions Lidis 1973). Une certitude en tous cas, l’hébreu
      n’est pas la langue originelle du judaïsme dont l’expres-
      sion vivante et parlée fut d’abord l’araméen, ensuite
      l’arabe : le judaïsme ayant partagé le destin culturel des
      autres rebgions égypto-babylonienne, orphique, chré-
      tienne ou islamique. Lorsque Jésus sur la croix jeta le
      grand cri « Allah, Allah, limadha sabactani », c’est en
      arabe qu’il cria ; tout Arabe en comprendra aujourd’hui
      le sens : « Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi t’en vas-tu le
      premier ?» ou bien « pourquoi me laisses-tu en arrière ? »
      Il n’y a rien d’hébreu là-dedans, malgré les commentai-
      res de certains érudits. Par acquit de conscience nous
      avons relevé les termes donnés comme « hébreux » par les
      exégètes chrétiens ; la plupart sont tout simplement des
      mots arabes. Si on se décidait enfin, au lieu d’aller cher-
      cher midi à quatorze heures, à réviser l’exégèse biblique
      sous l’éclairage de la langue et de la culture arabes, toute
      une scolastique artificielle s’effondrerait au bénéfice d’une
      vision vivifiée et vivifiante des Testaments. Il est anormal
      que la Révélation conçue pour la prédication et la prière
      universelle, faite pour la compréhension populaire, soit
      devenue la prisonnière de l’hébreu, écriture sacrée inven-
      tée pour une minuscule secte sacerdotale. Les juifs
      d’Orient, quant à eux, n’ayant jamais cessé de s’exprimer
      en arabe, ont su donner à la littérature, à la pensée, à la
      science arabes des représentants prestigieux. Nous avons
      dit que la première version de la Bible juive se présente
      dans un texte grec tel qu’il fut composé à Alexandrie au
      ni* siècle avant notre ère sous le règne de Ptolémée III,
      en même temps que furent collationnées les œuvres ho-
      mériques, épiques ou ésotériques que la tradition nous
      a transmises à peu près intactes. L’Egypte est donc la
      mère de l’ancien Testament ; un même esprit arabo-hellé-
      nique a présidé à l’épopée de David et d’Achille. Tout lec-
      teur attentif s’en apercevra aisément. Comme il fallait
      s’y attendre, l’indiscutable originalité du texte grec dit
      des Septante qui est la source de la tradition juive, gêne
      les hébraïsants qui s’obstinent à n’y voir que la traduc-
      tion ou l’adaptation d’une première version en langue
      hébraïque. Rien n’est venu jusqu’à ce jour confirmer une
      telle hypothèse. C’est seulement à partir du m* siècle
      après J.-C. qu’on se décida à rédiger en hébreu la Tradi-
      tion juive jusqu’alors formulée en arabo-araméen ; on
      fit appel, pour la circonstance, au syriaque tel qu’il est
      encore enseigné aujourd’hui. Quelques fragments hébraï-
      ques figurent bien sur le papyrus Nash remontant au
      i* siècle av. J.-C., mais on en discute encore et il est pro-
      bable que les signes sont du néo-phénicien. (Le texte
      hébraïque de la Bible juive ne sera fixé que fort tardive-
      ment, entre le ix* et le x* siècle de notre ère, par des sa-
      vants de l’école de Tibériade nommés Massorètes qui uti-
      lisèrent quatre sources : le texte grec des Septante, la
      Vulgate latine de Saint-Jérôme, les Targoumim en ara-
      méen et enfin les éléments syriaques.) Il y a quelques
      années beaucoup de bruit a été fait autour de la décou-
      verte des manuscrits de la mer Morte à Khirbet-Quoum-
      ràn ; nous étions alors en pleine action sioniste en Pales-
      tine, aux Nations Unies et dans l’opinion ; il y avait inté-
      rêt à chercher une justification biblique à l’entreprise
      militaire. Aussi l’opportunité de la découverte avait-elle
      paru suspecte. Consultés sur la valeur du document les
      savants avaient été fort prudents et, de toutes façons, en
      avaient daté la rédaction au h* ou m* siècle de notre ère.
      De plus, à y regarder de près l’écriture était truffée de
      signes phéniciens et araméens. Aujourd’hui les soup-
      çons se sont accentués et les manuscrits de la mer Morte
      sont considérés avec scepticisme ; ils ne sauraient modi-
      fier en rien l’opinion que se font les savants sérieux sur
      le rôle de l’hébraïsme dans l’histoire de l’Orient. Nous
      avons vu l’église romaine inventer un latin liturgique et
      évangélique destiné à sa vie intérieure et dont la sonorité
      archaïsante a été recherchée pour symboliser le décalage
      entre la société des hommes et l’expression divine. Que
      les résonances harmonieuses des psaumes en latin
      d’église ou en langue hébraïque puissent atteindre le
      cœur et réveiller des intuitions sur l’au-delà, c’est une
      certitude. Mais personne n’est jamais allé y chercher une
      documentation linguistique valable ni surtout l’origine
      ou l’aboutissement d’une culture. La beauté de ces lan-
      gues liturgiques tient précisément à leur irréalité. Leur
      valeur est d’ordre esthétique et non historique. Quant à
      la langue hébraïque moderne, elle est une invention, dic-
      tée par les circonstances à Eliezer ben Yéhouda qui pu-
      blia entre 1910 et 1922 un dictionnaire commandé par
      le Mouvement sioniste mondial et destiné à procurer une
      sorte d’espéranto aux juifs du monde appelés à émigrer
      en Palestine. Elle est donc un instrument politique.

  • @thoughtsrevolution6583
    @thoughtsrevolution6583 Před 6 lety +4

    l'arabe a été inventé par l'araméen ♡♡

    • @karimaitnasser6225
      @karimaitnasser6225 Před 5 lety +1

      Or l’araméen a évolué naturellement
      et sans heurt en langue arabe, cette dernière se trouvant
      désormais l’héritière des passés égyptien, cananéen, hit-
      tite et babylonien. Telle est l’exacte mesure de la culture
      arabe, mère et inspiratrice de l’hellénisme qu’elle a fa-
      çonné dans son esprit et dans ses lois. Arabe et Grec se
      conjuguent et se coordonnent pour donner ce que nous
      appelons la civilisation qui n’est, comme on le voit, pas
      plus orientale qu’occidentale, pas plus sémite qu’aryenne,
      mais une et indivisible en toutes ses parties, qu’elles
      soient spirituelles ou matérielles. Témoins imposants de
      cette vérité : les trois textes originaux de notre mono-
      théisme ; ils sont rédigés l'un en arabe, le Coran ; les
      deux autres en grec, l’ancien et le nouveau Testament.
      Une mise au point sur l’hébraïsme est ici nécessaire,
      car une illusion compliquée d’une perpétuelle prestidi-
      gitation étymologique a pu entraîner bien des gens à voir
      dans les Hébreux et dans leur « culture » les ancêtres
      suprêmes de l’histoire de l’Orient et par là même de la
      nôtre. Et tout d’abord il est bon de savoir qu’en dehors
      des textes bibliques, l’histoire fait sur les Hébreux un
      silence total. Nulle part ni l’archéologie, ni l’épigraphie,
      ni la statuaire ne révèlent le moindre vestige hébraïque.
      Sur les milliers de textes cunéiformes ou égyptiens qui
      constituent les bibliothèques d’Egypte, de Ras Shamra ou
      de Ninive, pas plus que dans les récits araméens le mot
      hébreu n’est mentionné ; les fameux rois bibliques que
      sont David ou Salomon ne défraient aucune chronique.
      Aucune mention non plus de l’épopée et des batailles
      liées à un exode des Hébreux. Nulle rupture de civilisa-
      tion n’est attestée par les fouilles faites en Palestine de-
      puis 1890. Le néant est aussi parfait que définitif. Il ne
      saurait donc être question d’histoire lorsqu’on ignore les
      faits, ni de tenter de deviner les événements alors qu’on
      ne possède aucun document. En 1973 a été publiée sous le
      patronage des autorités israéliennes une belle édition de
      l’œuvre de Flavius Josèphe ; l’ouvrage est illustré de re-
      productions babyloniennes, sumériennes, égyptiennes,
      hittites, c’est-à-dire arabes. Nul hébraïsme là-dedans, pas
      même dans le texte qui, comme chacun le sait, est une
      traduction du grec, Flavius Josèphe écrivant en grec et
      parlant arainéen ainsi que tous les Palestiniens de son
      époque. Ajoutons qu’ignorés des Evangiles, les Hébreux
      le sont aussi du Coran qui parle seulement des Juifs, des
      Israélites, ou des Enfants d’Israël. En tous cas chaque
      fois que figure le mot hébreu dans les littératures arabe,
      grecque ou latine, il désigne une religion et non pas une
      nation. Il existe bien une épître aux Hébreux mais elle a
      été rejetée par les exégètes ; d’abord pour des raisons
      matérielles, la notation « aux Hébreux » ayant été ajoutée
      marginalement ; ensuite parce que personne n’était d’ac-
      cord sur le sens du terme hébreu qui échappe à toute ana-
      lyse sérieuse. Il nous est actuellement impossible de dé-
      finir les Hébreux ni dans le temps, ni dans l’espace, ni
      par la sociologie, ni par la confession. Et ce n’est pas
      Flavius Josèphe qui nous aidera ; son Histoire ancienne
      des Juifs est étonnante dans ses contradictions et dans
      ses contes : il place la Chaldée hors de la Mésopotamie,
      fait d’Abraham un roi de Syrie ; il signale aussi que les
      « samaritains sont hébreux mais pas juifs >. (page 361
      éditions Lidis 1973). Une certitude en tous cas, l’hébreu
      n’est pas la langue originelle du judaïsme dont l’expres-
      sion vivante et parlée fut d’abord l’araméen, ensuite
      l’arabe : le judaïsme ayant partagé le destin culturel des
      autres rebgions égypto-babylonienne, orphique, chré-
      tienne ou islamique. Lorsque Jésus sur la croix jeta le
      grand cri « Allah, Allah, limadha sabactani », c’est en
      arabe qu’il cria ; tout Arabe en comprendra aujourd’hui
      le sens : « Mon Dieu, Mon Dieu, pourquoi t’en vas-tu le
      premier ?» ou bien « pourquoi me laisses-tu en arrière ? »
      Il n’y a rien d’hébreu là-dedans, malgré les commentai-
      res de certains érudits. Par acquit de conscience nous
      avons relevé les termes donnés comme « hébreux » par les
      exégètes chrétiens ; la plupart sont tout simplement des
      mots arabes. Si on se décidait enfin, au lieu d’aller cher-
      cher midi à quatorze heures, à réviser l’exégèse biblique
      sous l’éclairage de la langue et de la culture arabes, toute
      une scolastique artificielle s’effondrerait au bénéfice d’une
      vision vivifiée et vivifiante des Testaments. Il est anormal
      que la Révélation conçue pour la prédication et la prière
      universelle, faite pour la compréhension populaire, soit
      devenue la prisonnière de l’hébreu, écriture sacrée inven-
      tée pour une minuscule secte sacerdotale. Les juifs
      d’Orient, quant à eux, n’ayant jamais cessé de s’exprimer
      en arabe, ont su donner à la littérature, à la pensée, à la
      science arabes des représentants prestigieux. Nous avons
      dit que la première version de la Bible juive se présente
      dans un texte grec tel qu’il fut composé à Alexandrie au
      ni* siècle avant notre ère sous le règne de Ptolémée III,
      en même temps que furent collationnées les œuvres ho-
      mériques, épiques ou ésotériques que la tradition nous
      a transmises à peu près intactes. L’Egypte est donc la
      mère de l’ancien Testament ; un même esprit arabo-hellé-
      nique a présidé à l’épopée de David et d’Achille. Tout lec-
      teur attentif s’en apercevra aisément. Comme il fallait
      s’y attendre, l’indiscutable originalité du texte grec dit
      des Septante qui est la source de la tradition juive, gêne
      les hébraïsants qui s’obstinent à n’y voir que la traduc-
      tion ou l’adaptation d’une première version en langue
      hébraïque. Rien n’est venu jusqu’à ce jour confirmer une
      telle hypothèse. C’est seulement à partir du m* siècle
      après J.-C. qu’on se décida à rédiger en hébreu la Tradi-
      tion juive jusqu’alors formulée en arabo-araméen ; on
      fit appel, pour la circonstance, au syriaque tel qu’il est
      encore enseigné aujourd’hui. Quelques fragments hébraï-
      ques figurent bien sur le papyrus Nash remontant au
      i* siècle av. J.-C., mais on en discute encore et il est pro-
      bable que les signes sont du néo-phénicien. (Le texte
      hébraïque de la Bible juive ne sera fixé que fort tardive-
      ment, entre le ix* et le x* siècle de notre ère, par des sa-
      vants de l’école de Tibériade nommés Massorètes qui uti-
      lisèrent quatre sources : le texte grec des Septante, la
      Vulgate latine de Saint-Jérôme, les Targoumim en ara-
      méen et enfin les éléments syriaques.) Il y a quelques
      années beaucoup de bruit a été fait autour de la décou-
      verte des manuscrits de la mer Morte à Khirbet-Quoum-
      ràn ; nous étions alors en pleine action sioniste en Pales-
      tine, aux Nations Unies et dans l’opinion ; il y avait inté-
      rêt à chercher une justification biblique à l’entreprise
      militaire. Aussi l’opportunité de la découverte avait-elle
      paru suspecte. Consultés sur la valeur du document les
      savants avaient été fort prudents et, de toutes façons, en
      avaient daté la rédaction au h* ou m* siècle de notre ère.
      De plus, à y regarder de près l’écriture était truffée de
      signes phéniciens et araméens. Aujourd’hui les soup-
      çons se sont accentués et les manuscrits de la mer Morte
      sont considérés avec scepticisme ; ils ne sauraient modi-
      fier en rien l’opinion que se font les savants sérieux sur
      le rôle de l’hébraïsme dans l’histoire de l’Orient. Nous
      avons vu l’église romaine inventer un latin liturgique et
      évangélique destiné à sa vie intérieure et dont la sonorité
      archaïsante a été recherchée pour symboliser le décalage
      entre la société des hommes et l’expression divine. Que
      les résonances harmonieuses des psaumes en latin
      d’église ou en langue hébraïque puissent atteindre le
      cœur et réveiller des intuitions sur l’au-delà, c’est une
      certitude. Mais personne n’est jamais allé y chercher une
      documentation linguistique valable ni surtout l’origine
      ou l’aboutissement d’une culture. La beauté de ces lan-
      gues liturgiques tient précisément à leur irréalité. Leur
      valeur est d’ordre esthétique et non historique. Quant à
      la langue hébraïque moderne, elle est une invention, dic-
      tée par les circonstances à Eliezer ben Yéhouda qui pu-
      blia entre 1910 et 1922 un dictionnaire commandé par
      le Mouvement sioniste mondial et destiné à procurer une
      sorte d’espéranto aux juifs du monde appelés à émigrer
      en Palestine. Elle est donc un instrument politique.

  • @sezenklc5293
    @sezenklc5293 Před 5 lety

    Sezenaseccjokoooo

  • @BERTOME1
    @BERTOME1 Před 3 lety

    Protocole incomplet ! Je crois qu’il faut faire des ablutions avant et se prosterner par terre . De plus il y avait aussi Awen qui est la version feminine de Amen qui a été supprimée. C’est comme supprimer l’électricité à une ampoule qui ne sert plus à rien alors Aussi bordelic qu’un catholic !

  • @brigittejaneau4349
    @brigittejaneau4349 Před 4 lety +3

    Merci

  • @joaquimsoares8681
    @joaquimsoares8681 Před 5 měsíci +2

    Amen

  • @delphinemariechantalfavier9720

    Amen 🙏

  • @akessler3226
    @akessler3226 Před 4 lety +2

    Merci

    • @francoiseadolphe9738
      @francoiseadolphe9738 Před rokem

      J'AIMERAIS TANT LIRE CETTE BELLE PRIÈRE DE JESUS D'AMOUR EN FRANCAIS POUR ENCORE PLUS M'IMPRÉGNER DE CES PAROLES ❤

  • @flyingspur1919
    @flyingspur1919 Před 6 lety +3

    Amen