Saint Honoré les Bains 2022 - Belle ville en Nièvre - Saint-Honoré-les-Bains

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  • čas přidán 14. 08. 2022
  • Saint-Honoré-les-Bains est une commune, une station thermale et une station classée de tourisme française, située dans le Département de la Nièvre en Région Bourgogne-Franche-Comté. Elle est principalement connue pour ses eaux thermales aux vertus curatives sur les voies respiratoires et apaisantes sur les rhumatismes. Uniques en Europe, elles sont chlorurées, sodiques, sulfurées et arsenicales. Saint-Honoré-les-Bains, la station qui guérit. La commune est située à la lisière sud-ouest du massif du Morvan et fait partie de son parc naturel régional. Elle est mentionnée sur la carte de Peutinger, copie du XIIIe siècle d'une ancienne carte romaine, sous le nom d'Aquæ Nisinei. Villages, hameaux, lieux-dits et écarts :
    Les Andanges ; la Baume Vigneau ; Bellevaux ; Bois des Garennes ; Bois de Tussy ; Le Carry ; Champ Benoit ; Le Champ Blanc ; Champ de la Baume ; Champclos ; Les Champs Georges ; Les Champs Marteaux ; Le Champ des Plantes ; Le Champ Tapé ; Le Champ de la Vigne ; La Chaume ; Cluze-Bardenne ; Le Défend ; Le Désert ; L'Eschenault ; Fossembé ; Le Fourmonté ; Les Fourneaux ; Les Garennes ; Les Grands Champs ; L'Hâte ; Les Hâtes ; Les Loges ; Les Loges de Remilly ; Les Lombaults ; Mont ; La Montagne ; Mont Subert ; Monthébault ; Les Mouillas ; Le Mousseau ; Les Neaux ; Le Niret ; Les Patureaux ; Les Petits lombaults ; Pierre-Blanche ; Les Plantes ; Le pré de la Caille ; La Queudre ; La Queudre d'en Haut ; La Queudre d'en Bas ; Les Sarrazins ; Le Seu ; Tiregage ; La Tuilerie ; Tussy ; La Vieille Montagne ; Vigne Jeannin ; La Vouavre ; Les Vouavres. Thermes de Saint-Honoré-les-Bains
    Les Thermes de Saint-Honoré-les-Bains sont bâtis sur l'emplacement des thermes romains, nommés Aquae Nisinei. Au Moyen Âge, le lieu où se situent les thermes romains est transformé en étang pour mettre fin aux pratiques superstitieuses attachées aux sources.
    Une première société thermale commande en 1826 à l'architecte Charles Ledru la réhabilitation des thermes à partir des structures restantes. Ce fut finalement François Agnéty qui reçut cette commande et soumit un projet différent. Les premiers terrassements commencèrent le 10 avril 1829, mais le chantier fut abandonné, faute de liquidités[réf. nécessaire].
    Le marquis Antoine Théodore Viel de Lunas d'Espeuilles ayant acquis les sources, décida de remettre les thermes en activités[réf. nécessaire]. Les thermes sont construits en 1854 d'après les plans d'Andoche Parthiot. Le pavillon d'entrée est construit en 1898 par Honoré Pons. Gros œuvre en pierre de taille, brique et calcaire.
    Couverture d'ardoise et de zinc. dôme carré, toit à longs pans. Dans les années 1950, le directeur de l’établissement thermal charge l’artiste Christian Gerber de la création des baignoires et des mosaïques dans les thermes. L'établissement thermal est situé dans un parc datant de la seconde moitié du XIXe siècle, mais dont l'aspect actuel date des années 1950 : les bancs, vasques et escaliers du parc sont créés dans les années 1950 par Christian Gerber. C'est l'ingénieur des mines Jules François qui se charge de la partie hydraulique. Les Thermes sont inaugurés en juillet 1855 et les sources déclarées d'utilité publique le 28 avril 1860. Ces eaux ont une origine pluviale, pénétrant dans le sol à une quinzaine de kilomètres à l'est de la station. Elles parcourent la distance en 20 ans à une profondeur de 2 500 mètres remontant à une température de 24 °C à 29 °C, chargées en minéraux : soufre et traces d'arsenic. Elles sont sulfurées et chlorurées sodiques. Elles furent commercialisées en bouteilles en 1886 et admises dans les hôpitaux parisiens, mais le succès ne dura pas.
    En 1855, les eaux étaient réchauffées dans une chaudière à charbon, les équipements furent modernisés en 1897. En 1898, le pavillon d'entrée est recouvert d'un dôme à terrasse faîtière, œuvre d'Honoré Pons. Favret de Nevers réalise les céramiques qui recouvrent le sol du hall. Le plafond est également orné de céramiques.
    Les cinq sources sont :
    Acacia ;
    Crevasse, avec un débit de 6 m3/h, elle est à 24 °C ; c'est la moins sulfurée des trois ;
    Romains, avec un débit de 600 litres à l'heure, elle est à 26 °C ;
    Marquise, dont l'eau était distribuée à la buvette dans des proportions recommandées par le médecin thermal ;
    Grotte.
    Puis ne furent plus utilisés que les trois sources Crevasse, Romains et Garenne, la plus sulfurée avec un débit de 24 m3/h, elle est à environ 29 °C.
    Il y avait autrefois dans le parc des boutiques qui disparurent lors de la construction de la galerie marchande sous l'hôtel Bristol. Le pavillon des Fleurs est avec sa terrasse un lieu où l'on vient se désaltérer.
    Le grand bassin du parc était alimenté par l'eau de l'étang Honoré et jaillissait par gravitation. Des courts de tennis furent aménagés au bas de l'hôtel du Morvan.

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