Toutes les vies se valent-elles ? | Les Idées Larges | ARTE
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- čas přidán 7. 06. 2022
- Qui soigner en premier quand on ne peut pas s’occuper de tout le monde ? Certaines personnes méritent-elles de vivre plus que d’autres? Qui décide à qui l’on donne en priorité les traitements et selon quels critères ? Dans cet épisode, Laura Raim explore les questions éthiques vertigineuses que pose le tri des patients, en compagnie de deux invités : Guillaume Lachenal, historien des sciences au Medialab de Sciences Po et Céline Lefève, philosophe de la médecine et directrice de l'Institut de La Personne en médecine (Université Paris Cité).
Dans l’ouvrage qu’ils ont co-dirigé La médecine du tri, ils décrivent la hiérarchisation des patients comme “un acte médical à la fois indispensable et insupportable, qui sauve et qui sacrifie des vies”. Partie intégrante de la médecine contemporaine, le tri manifeste le fait à la fois banal et brutal que toutes les vies ne se valent pas.
Références citées dans l’épisode :
- Guillaume Lachenal, Céline Lefève et Vinh-Kim Nguyen, La médecine du tri, Histoire, éthique, anthropologie, PUF, 2014
- Nicolas Belorgey, L’Hôpital sous pression, La découverte, 2010
- Tom Koch, Thieves of virtue, when bioethics stole medicine, MIT Press, 2012
Disponible jusqu'au 03/04/2027
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Toutes les vies se valent, de manière absolue, et personne n'est suffisamment omniscient pour déterminer qu'une vie apparemment très utile a plus de valeur qu'une autre. Simplement, lorsqu'un dilemme se pose, lorsque nous n'avons pas d'autre choix que de "faire un choix", nous ne pouvons faire autrement que de prendre une décision subjective et de la justifier à nos yeux et aux yeux des autres.
La question n'est pas de savoir si une vie est supérieure en valeur à une autre, mais sur quels critères on peut/doit se baser face à un choix difficile/impossible.
Quand un patient appartient à une communauté et qu'à l'hôpital vous savez que la majorité des medecins appartient à cette communauté, à votre avis qui choisiront-ils ?
En tant que responsable de service, j'étais obligé de réaliser des priorités parmi les patients déjà prioritaires. C'etait en pédiatrie durant les week-ends et les jours fériés. J'ai quitté mes fonctions face à cette situation lamentable ingérable. Les difficultés ont commencé dans le milieu des années 1990.
Je vous rassure rien ne s'est amélioré. J'ai bossé plus de 10ans en psy aigüe aux admissions de nuit.... Ben certaines fois j'aimerai être ignorant... Lamentable très poli comme terme.
@@niemandpersonne1636 Cela me chagrine au plus haut point et j'étais en rogne quand je regardais les auditions des commissions d'enquête de l'Assemblée Nationale puis du Sénat, en voyant les différents ministres de la santé et ces responsables d'ARS très administratifs dans leurs réponses déconnectées de la réalité ou encore l'ancienne directrice générale de la santé complètement paumée avec des réponses totalement impertinentes. Malheureusement, il n'y a pas un seul secteur publique en France qui ne soit pas concerné par une dégradation majeure de sa situation. Je serais jeune aujourd'hui, je partirais à l'étranger pour fuir la médiocrité ambiante et pourtant, j'aime mon pays. Mais vu le contexte actuel, le redressement ne sera possible qu'au prix d'efforts démesurés qui concerneront tout un chacun. Bel héritage que nous laissons à notre jeunesse. Personnellement, je n'ai pas à rougir de mes choix, même si j'ai payé le prix fort pour être en accord avec ma conscience et les discours désagréables de ma hiérarchie, quand j'étais encore salarié (je me suis installé à mon compte par la suite), résonnent encore dans mon esprit mais heureusement, la réalité vient confirmer les messages d'alerte que j'assénais régulièrement, surtout à ceux qui se réfugiaient dans le déni par confort. Eux et leurs familles vivent maintenant des situations qu'ils prennent comme une gifle dans la figure en leur faisant brutalement prendre conscience, que je n'inventais rien. Triste victoire accordée par le temps qui passe et sincérement, j'aurais préféré me tromper.
@@claudemarchal7945 heureusemt que tout le monde ne pense pas comme vous et ne souhaite pas partir. Drôle de manière de penser le combat : la fuite, selon vous.
Tous ceux qui partent de France seront la honte de la France quand celle-ci se redressera.
@@amel.bobby7 Il y a un moment où il faut penser se protéger et s'il faut partir pour pouvoir exercer correctement son métier, oui je l'aurais fait et les patients d'un autre pays auraient bénéficié de mon expertise. Mais se batailler face à des autorités sourdes et aveugles, merci j'ai donné et votre remarque est excusable dans la mesure où vous ne connaissez pas mon parcours. Quant à votre situation personnelle que j'ignore, elle doit vraisemblablement vous convenir, tant mieux. Bonne journée.
@@claudemarchal7945 cela s'appelle se battre pour son pays et pour ses patients. Il y a mille façon d'exercer notre métier.
La vidéo est est d’une richesse. Merci.
Elles sont vraiment top vos émissions. Merci
Juste la meilleure émission qui existe
Posons ces questions aux multinationales pharamaceutiques...
Merci Arte!
En temps que commandant j’aime l’analogie avec le canot de survie et le fait qu’il faut en avoir assez, mais nous pouvons agir sur la variable du nombre de passagers qu’on embarque.
Superbe documentaire
Très bon documentaire !
Ceci dis je pense qu'une composante importante du tris effectué a tout les niveaux dans les hopitaux a été trop peu évoquée.
C'est "l'acharnement thérapeutique" même si on avait eu les moyens de mettre tous les patients grave en reanimation il n'est pas forcement souhaitable d'imposer des soins très lourds a tous les patients. Si ils sont très fragile ont prends le risque de leur faire plus de mal que de bien.
C'est la manière actuelle qu'on utilise pour justifier le niveau de soins apporté au patient.
Ça a l'avantage de rendre le choix a priori le plus éthique possible. Mais son défaut est peut etre de masquer le fait que parfois ( surtout lors du covid ) le tris étais plus lié au manque de resources pour tous le monde.
Bref les deux se mélangent et rend la question très conpliquée a mon avis...
L'acharnement thérapeutique je confirme.. Mais faut réfléchir plus loin que son bout de nez et ce poser la question pourquoi elle a lieu et de plus en plus d'ailleur? Si seulement vous saviez la raison....
@@niemandpersonne1636 ben dites l nous alors?merci.
@@pascalemaiga869 je vais vous donner un example. J'ai connu des patients ça faisait plus de 18ans qu'ils étaient en psy. Ben entendu ils avaient une pathologie administré par le docteur sinon on les auraient foutus dehors. Ses "patients" sont rentable. Mais ils sont comme vous et moi en pleine forme mais... Vous ne vous rendez pas compte ne nombre de traitement administrés et au bout d'un ans on remet les mêmes... Leur parents étaient avocat médecin pilotes pu alors avaient des relations... Juste pour que vous vous rendiez un peu compte et que vous puissiez ouvrir les yeux. Un patient dans un pays x coûte mille Euros par jour env tout dépend du cas ... Maintenant je vous laisse faire la règle de trois en comparant ce que vous payez par mois... Les hôpitaux psy dans le pays ou je suis sont plus des hôpitaux sociaux qu'autre chose. Et d'ailleurs on le voit actuellement dans notre société pourrie jusqu'à l'os le niveaux descend drastiquement... Les médecins qui veulent faire leur boulot sont dégoutés sont en voie d'extinction ou alors des incompétents profitent du système...maintenant trop de monde profite du système et les personnes vraiment malades sont ignorés mal traité isolé noyé dans la masse parasite des personnes qui auraient reçu il y a 70ans un coup de pied au fesse et va bosser... Non maintenant on les "soignent"..et c'est que la pointe de l'iceberg sous la flotte ça n'intéresse personne mais une fois que vous avez vu ben vaut mieux être ignorant et aveugle...
Sans doute, il y a beaucoup à faire...
Les principes d' égalité, liberté et fraternité restent perdues en quelque place, Mais en tous les pays...
Beau Travail Journalistique et Super Apprentissage en Histoire de la Médecine et Droits des Patients.
Merci pour cette vidéo ! 😊🌷
Merci 👍
Oui, j ai connu ça en travaillant en soins intensifs dans un service de neurochirurgie. C était en fonction de l âge. Je préfère que l on soigne un jeune, qui a un avenir si un choix doit être fait. Je précise que je suis une grand mère.
Nous ne somme pas au paradis, tout a une valeur y compris les vies.
Pas dans l'absolu. La valeur est une notion êeeeeeeeeeexxxxxxtrrrrrrreeeeeemement relative.
Aux yeux du monde, elle est même insignifiante.
@@Agesilas2 Précise
@@mrskille1 ah non très explicite ton commentaire mais c'est pas facile... 😂😂😂
La présentatrice nous raconte avec un grand sourire et tout naturellement qu'on vit dans un pays qui pratique l'eugénisme et c'est normal. Monde de cinglés !
Il aurait fallu aller plus loin. Par exemple, en montrant comment étaient construits les algorithmes pour la sélection des gens qui recoivent des dons d'organes. Ou bien aussi en étudiant le fonctionnement des assurances.
Bonjour ARTE, je vous propose un reportage exclusif sur les centres d'appels implantés en Afrique avec un grave système d'exploitation !!!
Des opérateurs étrangers , viennent utiliser de jeunes africains , en quête permanent de boulot après de longues années d'études
Par conséquent , ces opérateurs téléphoniques étrangers les exploitent tout en les proposant un salaire dérisoire
Je pourrais vous accompagner dans ce reportage car travaillant actuellement dans l'un de ces centres d'appels
Veuillez me contacter sur
C'est quoi la musique de fond du début ??? merci d'avance :)
Pour trier, il faut être patient. Le problème, c'est que les patients sont impatients.
Belle angle de vue, dommage que certaines volontés politiques, finira par organisé un tri sociale sur une base de présence ou absence de mutuel , voire adéquation de la dite mutuelle avec la charge des soins à prévoir... en fin sauf si vous bougez au législative
lors de catastrophes comme par exemple les attentats ou un accident comme celui du stade de Furriani,il est nécessaire de trier les victimes.premièrement par la gravité des blessures un blessé léger par exemple un bras cassé ce verra stabilisé et évacué tout de suite,les soins étant rapides.une victime avec une hémorragie interne ce verra lui soulagé de sa douleur mais les urgentistes n'iront pas plus loin dans l'instant.autre critères ceux liés à l'âge de la victime un enfant sera prioritaire par rapport à un adulte une jeune femme par rapport à un homme.ce tri n'est pas un choix c'est une obligation d'efficacité,mais c'est une charge morale très dur pour les secouristes sapeurs-pompiers ou médecins.cependant on a pas le choix,l'efficacité et le devoir de sauver le plus grand nombre prime.mais les dégâts sur le moral des équipes n'est pas négligeable tant est pénible le choix de qui va vivre ou mourir.
C'est quand même triste de se dire que la médecine de ville devient de la médecine de guerre
@@amel.bobby7 je ne parle pas de situations normales mais de situation où les victimes ce comptent par centaines.comparer la médecine de ville et la médecine de guerre est un non sens.on manque de médecins et de personnel médical mais là on est loin du sujet.
@@cedricgalliot1809 pendant le covid c'était bien de la médecine de guerre ni plus ni moins. Là, ca va un peu mieux mais c'est catastrophique tout de même.
@@amel.bobby7 pour moi ce n'était pas de la médecine de guerre,c'était un système sous-dimensionné,mal organisé qui c'est retrouvé complètement dépassé par les évènements (pas par la faute des soignants).c'était le résultat d'une politique de gestion médical établit par des haut fonctionnaires qui ne connaissent rien au secteur hospitalier.
@@cedricgalliot1809 l'un n'empêche pas l'autre. Et ce qui tu définis c'est bien de la médecine de guerre. Faire avec les moyens du bord.
Ma mère (75 ans) a un cancer. Elle avait rdv dans 3 semaine mais elle souffrait de ces douleurs. Ils ne voulaient pas l'hospitaliser pour la soulager. Ils ont dit qu'il faut qu'elle vive avec jusque son rdv. On a du faire des mains et des pieds, faire entré des contacted en compte, et même faire des menaces de procès car elle souffrait beaucoup, pour la faire hospitaliser...
Je te rassure malheureusement dsl pour toi. t'es pas le seul dans ce cas là et le nombre de patients décédé suite à de mauvais diagnostic.. Mais ça personne n'en parle c'est tabou.
Quand toi tu as tu as obtenu une place en menaçant le service de plainte, ta mère a pris la place de quelqu'un. Quelqu'un est peut être mort à son domicile, dans la souffrance ou l'isolement, parce qu'elle a été plus conciliante que vous.
Triste monde où chacun se bat pour sa gueule
@@amel.bobby7 non, elle n'a pris la place de personne, il y a de la place, c'est une question de budget. Ce que vous dites c'est juste outrancier à vomir.
@@nathaliebertrand8021 il y a de la place ? Tu te fous de la gueule de qui ? Tu travailles en hôpital au moins pour sortir ce genre de conneries ?
@@nathaliebertrand8021 Nathalie à ton âge voyons
Enfin vous vous rendez compte que l’hôpital est en train de crever après 10 ans au moins d'alerte, c'est toujours quand il y a des dizaines de fermeture d'urgence que les choses commencent très doucement à bouger....
Et cet été on aura des milliers de personnes frappé par la canicule et on sera encore une fois choqué de voir notre pauvre hôpital à bout de souffle...
Arte en parlais y'a 10ans, Arte n'est pas responsable de la politique
@@Agesilas2 Le reportage parle de tri des patient dans le temps comme si c'était "normal" alors que non !
Je ne suis pas un expert dans ce domaine, juste une personne informé
@@snykeurs95 c'est normal oui 🙄 c'est impossible de sauver tous le monde .. je ne vois pas ce qu'il y a de choquant il y a 50 ans c'était pareil .. C'était même pire car il n'y avait pas de réanimation !
On dirait "oui oui" qui découvre la vie 😅
En tous cas, le coup de mettre la priorité sur les Hommes politiques dans l'option de tri utilitariste par utilité sociale, je ne suis pas d'accord. Autant cela serait vraiment primordial de le faire pour les soignants, vu leur utilité indéniable pour la societé, autant les politiques eux, la société n'en a pas besoin en si grand nombre et pourrait se contenter de ceux qui survivent en cas de crise. Non mais ! 😂
"Liberté, Utilité, Fraternité"
La métaphore du canot de sauvetage est intéressante et heureusement que celle-ci est répondu par: il faudrait peut-être envisager de disposer de plus de canots de sauvetage pour ne pas se confronter au dileme de "qui en premier ?".
Sauf que celà occulte la source même du problème.
Déjà, il est intéressant de répondre que ce n'est pas aussi évident de prévoir des canots supplémentaires. Clairement, c'est par cynisme, négligence, avarice... qu'on ne met pas plus de canots; mais il faut aussi savoir que les canots de sauvetage ne tombent pas du ciel !
Il faut des matériaux pour en concevoir: du bois, des parties métaliques (peut-être pour le fixer), de la place sur le navire pour le transporter, et de la main d'oeuvre (volontaire, qualifiée) pour l'assembler et le rendre disponible...
Si on transpose tout cela à l'hôpital publique (et il serait intéressant de le faire pour d'autres services publiques), on se dit qu'il faudrait plus de moyens dans celui-ci pour ne pas trier les personnes qui s'y rendent. Plus de moyens en lits, en matériels, en personnels, financier... Et parfois, c'est par décisions politique (cynique, négligente, avare) que des moyens ne sont pas mis dans l'hôpital publique.
Et puis, et puis, on peut aussi comprendre que des lits, ça ne tombe pas du ciel ! Du matériel (très sophistiqué, allant de machine qui remplace la fonction des poumons, du coeur, des reins,... au matériel plus "aléatoire" comme les seringues, les vêtements, les outils ou les médicaments) ça ne tombe pas du ciel non plus !
Et du personnel, OULA, non plus ! Quand la fonction n'est pas attrayante financièrement, les études et formations pas forcément accessible... Surtout quand tous ça est financé par de l'argent publique.
Bref, il n'est pas aussi évident de rajouter des canots de sauvetage !
Alors, plutôt facile de dire "du fric, pour l'hôpital publique", lorsque ce n'est pas équivalent à un tour de baguette magique.
Mais, comme je le disais plus haut, celà occulte la source même du problème.
Ce n'est pas la négligence des moyens, que leur abondance, sur lequel il faut se pencher. Et que, selon ses intérêts, on ferait pencher la balance en faveur de l'un ou de l'autre.
Non, le problème c'est de partir en navire pour traverser l'océan. Avec 1 ou 100 canots de sauvetage !
Le problème, c'est de remettre une confiance aveugle, tacite, fiduciaie (la foi) à l'hôpital pour soigner les vies humaines.
Le problème c'est de se lancer dans cette aventure titanesque à travers les flots (et faut voir le coût que ça représente) et se surprendre qu'on se heurte à des dilemmes comme celui des canots de sauvetage.
Le problème c'est de tout remettre la santé humaine, individuelle et (donc) collective dans les mains de l'institution publique qu'est l'hôpital (et ce que ça représente: moyens, matériels, personnels,...) et se confronter à ses limites !
Alors on va me dire que le rapport bénéfice/risque des apports de l'hôpital (publique) est indiscutable.
Tout comme l'on dira que traverser l'océan sur un navire monstrueux dépourvu de canots de sauvetage pour tout le monde à bord en vaut la peine pour ce que celà apporte.
Oui, mais quant est-il pour ce que celà fait perdre ?
A ce que je sache, l'être humain a vécu la plus claire de son existence sans le recours de l'hôpital.
La médecine a une histoire qui ne se cantonne pas que dans les derniers siècles de notre existence.
Qu'a t-on gagner, qu'a t-on perdu en mettant tout notre confiance dans l'hôpital (publique) ? - Qu'il fut d'ailleurs sous régence de l'Etat ou de l'Eglise.
Je laisse la question ouverte, et je pense que le problème et le fond de cette question se pose là, ailleurs, sur un autre terrain, tout à fait occulter (volontairement et/ou involontairement).
Et j'évacue aussitôt toute les médecines qu'on nomme "alternatives" ou "new age"... tout ce qui se retrouve n'être que du charlatantisme opportuniste, simple symptôme d'un système violent et acharné capitaliste.
Loin de moi l'idée de me porter en expert de ces domaines de médecine, mais n'allait pas croire que je prêche une méthode plus qu'une autre ici. Dès lors que ce sujet est occulté par la prépondérance des soins dispensé par la médecine conventionnelle et celle de l'hôpital, il y aurait à faire pour requestionner certaines pratique et évacué celles relevant de l'arnaque et celle relevant d'une vraie médecine humaine.
Ah enfin un commentaire digne de ce nom. Vous vous êtes donné de la peine. Malheureusement vous dites ce qu'il faut surtout pas dire. Vous mentionnez des faits. Punaise vous allez vous faire haïr. Perso. J'ai beaucoup apprécié. Vous êtes un oiseau rare. Ce soir je m'y suis mis aussi sur ce reportage... Vous pourrez lire Mais en fait c'est uriner dans un violon. Les 80% vont vous hair parce qu'ils n'auront rien compris 19% vont vous contredire parce qu'ils vivent sur un nuage ou profite du système et 0.9% va vous liker et 0.1% va vous répondre Merci. Il n'y a que la vérité qui blesse comme on dit 👌
@@niemandpersonne1636 haha merci pour la réponse, je cherche à plaire ou convaincre.
Disons que j'étais en veine pour réagir au propos de la vidéo !
@@niemandpersonne1636 Et pour rebondir rapidement: ouai les gens profite du système mais c'est surtout parce qu'ils n'ont jamais connu une autre façon de procéder. Certains en profite, ceux qui sont aux manettes pour le dire grossièrement (et je suis aussi convaincu qu'une part d'eux se font enfumé par leur propre actions !), mais les personnes plus lamba ont été enfumé depuis leur naissance à vivre dans un seul et même cadre. On peut pas leur reprocher et leur en vouloir. Il y a une machine d'enfumage constante pour garder les gens à leur place, que les choses ne changent pas, et de contrôler toute subversion et d'en absorber le nouveau qui en sort: ils appellent ça "l'innovation" dans le monde techno-capitaliste haha.
On ne peut pas nier ce que ces progrès techniques apporte, mais, à quel prix ? Au prix de quoi, de qui ?
Et perso, je peux pas reprocher aux gens de "profiter" de quelque chose qu'ils ont toujours connu comme "normal". En soit, ils ne profitent de rien, ils se font manipuler, loin de leur indépendance, de leur auto-détermination et de leur entière liberté.
@@Magnack13 j'aime bien cet aspect terre à terre et détaché. Ce n'est qu'un faible pourcentage mais non négligeable. Expérience faite j'ai vu la face caché de l'iceberg celle non montrée au public. Et c'est malheureusement bien moins glorieux qu'on aimerait croire. On dit le borgne est roi au milieu des aveugles. Mais dans ce cas de figure vaut mieux être aveugle. Abe
@@niemandpersonne1636 eh ouai ! Il est plus confortable et agréable de ne pas regarder l'hideuse réalité...
Parce qu'on vend aussi du rêve aux gens, et pour moi ça traduit une tristesse abyssale que, même si on sait (en partie) que le monde est affreux, on prefère l'ignorer et vivre dans un conte de fée, se ratacher à des chimères car elles arrivent malgré tout à nous faire ressentir des sentiments réels mais non moins tronqué et forcé (on se sent véritablement libre quand vient le week-end, mais en regardant de plus haut, on ne peut pas penser le week-end sans la semaine de travail. En voilà une drôle de liberté conditionnelle... si la liberté est conditionnelle elle n'est pas liberté !).
Chacun cherche son petit îlot de paradis d'une façon ou d'une autre. Un domaine dans lequel se dévoué corps et âme, pleinement, au travers de son travail ou d'une activité annexe: machin c'est le vélo, untel la peinture, lui il aime la politique, elle la musique... et tout ça contribue à nous enfumer tout en nous promettant une vie vibrante et la seule qu'on peut toucher maigrement du doigt et sur laquelle on sent une once de contrôle.
Il y a un tabou formidable de sentir qu'on est mieux loger que d'autres alors que ce qu'on l'on vit dans nos sociétés occidentales est tout bonement triste et malheureux.
Peut-on en vouloir aux gens ? Je ne pense pas, car on ne leur a jamais appris autre façons de faire et que c'est la seule réalité qu'ils connaissent. Quelle profonde tristesse.
Ce n'es pas questions de tris mes quent tu a une personne qui a 96 ans avec dejas plusieurs op et complications on n as l ordre de pas les réanimer ces pas nouveau et l acharnement médical je suis pas pour apparaît ou commencer ou s arrêté......
Perplexe...
En période de guerre, il y à un tri des blessés ! Mais, nous sommes en paix !
Non! toutes les vies ne se valent pas. L'espérance de vie d'un journaliste, d'un politicien et d'une manière plus générale celles des classes dirigeantes est bien supérieure à celle des classes inférieures. Ne vous en déplaise, messieurs les journalistes, même vos statistiques en font l'aveu.
Où puis-je trouver ces statistiques s'il vous plaît ? Ça m'intéresse
Monde et médecine en perdition
Le trie des patients oui ça existe depuis longtemps mais le problème ce sont les critères qui sont plus les même qu'il y a 50ans... Le trie n'est plus lié à la santé mentale ou physique du patient mais à la qualité directe ou indirect du porte monnaie du patient et au directive de l'état... Qui sont orientés politique.... Abe et chaque pays fait sa sauce... C'est du beau bla bla tout ça. Égalité c'est un rêve...
Directive de l'état ou également de l'établissement concerné, pour peu que ce soit un établissement privé, d'autant plus...
Alors je vous assure que les medecins n'ont pas le temps et ne s'amuse pas à regarder son compte en banque ça va bien plus vite que ça ! (Âge, état de santé globale)
@@raf8890je confirme je dis pas le contraire.. le médecin ne décide de rien pas même du traitement. Le traitement en fonction de la pathologie est décidé en fonction du canton du département de l'état. De 2 les recherches de pesetas sont effectuées par l'administration. Tout le monde doit être admis au bout d'1 de 2 jour si on décidé de vous garder on vous colle une pathologie. J'y ait bosser dans cette mafia bien cachée.
@@AlexRuhlz alors là oublie.... La relation devient 1 sparadrap =10 feuilles de rapport 3 courriers à l'assurance et 2 téléphones.. 😅
Que de calmonies. On attend absolument la carte vitale ou quoi d'autres pour soigner.
L’encombrement des urgences n’est pas due aux pathologies graves ou aigues, énormément de gens se pointent aux urgences pour des bobos qui pourraient très bien attendre une visite chez le médecin traitant parce qu’on a pas de delai de rdv et que l’hopital public "c’est gratuit".
Les gens pensent qu’une personne qui se pointe au urgence après s’être fait mal au dos ne fait perdre que 5 minutes de consultation aux urgentistes mais en réalité c’est plutôt une demi-heure entre vérifier les antécédents, laisser une trace écrite, faire la prescription et faire l’examen clinique.
Bref, certes il y a une pénurie de soignants et de capacités mais il y aussi une irresponsabilité et un manque de civisme des français qui voient l’hopital public comme un dû au lieu d’une ressource qu’on doit partager. Alors pour remédier à ça soit il faut apprendre aux gosses dans les écoles, soit il faut rendre payant les urgences (quitte à rembourser après) histoire de dissuader une certaine population.
Merci mais les néophytes vont te détester. Perso tu as raison. En fait tout le monde est accepté c'est pour ça que tout le système se casse la tromche... Le traitement du coup de pied au fesse et va bosser n'est plus maintenant tu finis en tôle et aujourd'hui dans la compassion... On est tous malade on a tous une pathologie... On parle de trie... A la fin du reportage on parle de prix... Voilà cqfd
Pour le coup, je trouve que l'idée qui était mise en place pendant la COVID, c'est a dire, d'appeler les urgences, d'être mis en relation avec un médecin qui après explications vous autorisait ou non à aller aux urgences était plutôt bonne. Sur le long terme les habitués des bobo et autres problèmes ne nécessitant pas la prise en charge aux urgences standards (non psychiatriques) se lasseraient probablement et je serai curieux de voir la différence de fréquentation aux urgences après quelques temps...
Pour avoir fait de la régulation pdt le covid, pas évident d'évaluer une dyspnée à distance, on passe à côté de tellement de choses. La leçon : un patient, ça s'examine !
@@TheEmilie998 exactement mais la pression sur les soignants est toujours plus grande. Les salaires tjrs plus bas. Et les soins implicitement de plus en plus inadécoite pour rester poli. MERCI !
Ton patron et le directeur d'école de ton enfant ne vont pas être d'accord. On peut attendre 3 semaines un rdv chez le généraliste. On fait comment quand la direction nous laisse que 48h pour donner un certificat médical ?
Ne pas changer de coupable. Je pense que chacun fait avec les moyens du bord.
et le serment d' hipocrate vous connaissez ?!
Ahles gens découvrent la vie ! Eh oui la vie c'est dur on peut même en mourrir 😅 quand un bisounours comme vous decouvre que évidemment qu'il y a des choix depuis que l'homme existe et on ne peut pas sauver tous le monde à part dans les disney
@@rd2262 ba voyons
@@boulasbaptiste1315 et le serment d'hypocrate je vois pas le rapport 🤔 ça leurs apporte une baguette magique et des lits en plus ? Ils sont pas magicien .. quoi que ça faciliterait la vie un coup d'abracadabra et plus de misère et de mort et l'éternité pour chacuns !
@@rd2262 regression abomination
@Adaora non c'est pas terminé, mais on fait comme on peut
" Le tri dans le champ de bataille " :L'humanité, aujourd'hui, n'y est pas ?les plumes pleurent.
Toutes les vies se valent
@@Agesilas2 question de rendement aussi : plus utile d'avoir 1 homme pour 10 femmes que l'inverse.
Question de valeur aussi : femmes et enfants faibles, hommes forts et courageux .
@@Agesilas2 selon les valeurs de ta société, cela dépendra.
@@Agesilas2 non mais c'est une fois encore culturel. L'enfant est en occident considéré comme un être innocent a surprotéger. Dans d'autres cultures, l'enfant n'est qu'un travailleur de plus, un moyen de gravir les échelons sociaux grâce au mariage.
C'est une honte le tri des patients. Les anciens ont donnés. Ouiiii toutes les vies ce valent ! On nait égaux, on meurt égaux. Laisser la nature. Prenez toutes les personnes dans les soins égales. Même si ils elles sont faibles.
Gnagnangnan. Tu as des infirmiers en rab ? Des lits ? Des médecins ? Facile de critiquer quand on ne le vit pas
Toutes les vies ne se valent pas, et ceux qui pensent le contraire vive dans le pays des bisounours, pour la société la vie d'un médecin en bonne santé vaut bien plus que la vie d'un patient tétraplégique, mais il faut bien voir en tête une chose les vie les plus importantes changent en fonction du contexte, d'ailleurs chaque jour des vis sont sacrifiées pour en sauver d'autres de l'aide alimentaire et envoyer à certains endroits plutôt que d'autres des médecins sont envoyés chez des patients plutôt que d'autres et une partie de ses choix sont basés sur la valeur de certaines vies
Toutes les vies se valent-elles ? La réponse est non.
La vie des "sans dent" ou "des gens qui ne sont rien" ne vaut rien puisqu'ils sont un fardeau pour la société.
Ben c'est logique ! On va pas sauver des inutiles 🙄 ça a toujours été ça..
*Devinette : Quel royaume a tout le temps été gouverné par des étrangers* ?
Soyez logic. Le mythe du justice
Le canot de sauvetage....les femmes et les enfants d'abord...
Les enfants, les mousses d'avant,car qui dit sauvetage, canot,dit attente des secours ou plutôt attente de trouver une terre une île un secours donc un délais long et pour y arriver la viande tendre des mousses (enfants) etait une chance de survie de plus..... d'où....😎
"En principe dans nos sociétés contemporaines, toutes les vies se valent", déjà à la première minute on se dit WOOOWWWWoowow ! elle n'a pas dû étudier l'histoire du capitalisme celle-là... Du coup un docu tendrement naïf mais c'est toujours bon à prendre.
Toute la phrase se tient grâce au "en principe". Personnellement je ne vois pas de maladresse.
la République est régie par des principes d'égalité et d'universalisme. La médecine publique Française à au moins l'avantage de tendre à être la moins discriminante possible, même si les préjugés et donc les biais cognitifs persistent.
La suite du documentaire ne s'intéresse pas au principe mais à la pratique, en prenant justement pour fait, avéré par les statistiques, que toutes les vies ne se valent pas sur différents critères.
Bref