La restauration de La Vierge du chancelier Rolin, chef-d'œuvre de Jan Van Eyck
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- čas přidán 26. 03. 2024
- À l'occasion de l'ouverture de l'exposition « Revoir Van Eyck - La Vierge du chancelier Rolin », apprenez-en plus sur la restauration de ce chef-d'œuvre du 15e siècle.
Cette restauration, qui a notamment permis d’alléger les couches de vernis oxydé qui assombrissaient la peinture, offre une redécouverte spectaculaire du tableau.
Cette opération s’inscrit dans l’élan actuel d’études des œuvres de Van Eyck, d’abord lancé par la restauration du retable de l’Agneau mystique à Gand. Depuis près de dix ans, en effet, ces dialogues internationaux et interdisciplinaires renouvellent fortement les questions des spécialistes. À son tour, le Louvre entend faire découvrir au public combien les études menées au Centre de recherche et de restauration des musées de France et la restauration elle-même interrogent ce que l’on pensait savoir de cette œuvre, longtemps appelée La Vierge d’Autun.
Du 20 mars au 17 juin 2024 au musée du Louvre
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Finalemente le Louvre se met a faire des videos de haute qualité de ses restaurations comme les font le Prado et le MET et la National Gallery.
J’espère que ça ne s’arrêtera pas ici. On a faim de plus! 🙌🏻👏🏻
Bravo pour ce beau travail.
Très intéressante cette vidéo et le tableau est magnifique ! Merci de nous proposer un tel contenu !
Magnifique
Merci pour ce beau partage 🦋🍀🕊️
Merci pour cette jolie vidéo
on a hâte de revoir le tableau
❤
Bravo Annie
Bonjour Sophie Caron et Mme la Restauratrice...
Le turban porté par le petit personnage de droite ( rouge) n est-il pas le même que dans l autoportrait de Van Eyck? Et que dire du somptueux brocard porté par le Chancelier Rolin...😊
Non!Au départ, le chaperon était un capuchon, pièce de vêtement couvrant les épaules et une
partie de la poitrine, muni d’une capuche terminée en une pointe parfois très longue. Cette
pointe était appelée cornette. L’ouverture encadrant le visage était dite « visagière ». Au cours
du XVe siècle, le chaperon a connu une évolution importante dans sa forme. Le chaperon
enformé ou à gorge, conservé par exemple dans le costume de deuil, se transforma peu à peu
en une coiffure élégante grâce au travestissement de la manière de le porter. Quelqu’un a eu
l’idée curieuse au début du XVe siècle d’enfiler le chaperon par la visagière, et d’enrouler
autour de la tête une partie du tissu qui couvrait autrefois les épaules, à la manière d’un turban.
Un pan restait libre au dessus du turban, formant une crête ou patte. Plus tard, on a remplacé le
drapé par un bourrelet346. Celui-ci était déjà très répandu dans le costume des enfants, destiné à
protéger leur tête en cas de chute. Le premier chaperon comportant explicitement un
bourrelet fut cité en 1435, porté par Philippe le Bon pendant les conférences d’Arras,l'année du tableau(!)
L'abbé Suger au XIIIe siècle... ! Bravo Madame le Conservatrice
Elle n'a pas dit que Suger était du XIIIe, elle dit que c'est lui qui a théorisé l'idée... avant d'avoir la critique facile, soyez attentif aux propos. Il me semble culotté de vouloir reprendre la conservatrice du Louvre sur ce sujet, vous pouvez être sûr qu'elle "a fait ses classes" 😂
L'époque où la cour du duché de Bourgogne rayonnait davantage que celle du royaume de France (réflexion chauvine d'un Bourguignon expatrié... 🤭😉)
avez vous fait la même vidéo pour la restauration tout aussi importante du Holbein ? merci