Policiers en prison : la fronde... et maintenant la crise

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    Policiers en prison : la fronde... et maintenant la crise #cdanslair 25.07.2023
    Pensait-il pouvoir esquiver le sujet ? Lors de son intervention télévisée hier, Emmanuel Macron s’est prêté à un jeu d’équilibriste, interrogé sur le placement en détention d’un des quatre policiers mis en examen pour violences volontaires sur un jeune homme à Marseille. Dans cette intervention, le président de la République affirmera "Nul n’est au-dessus des lois", tout en comprenant l’émotion des policiers suscitée par cette décision de justice. Depuis, la colère gronde dans la cité phocéenne où 600 fonctionnaires se sont mis en arrêt maladie ce lundi, contre 400 vendredi. Une grève du zèle qui pourrait encore s’intensifier, avec partout en France des agents de la paix qui ont décidé de rejoindre le mouvement, comme à Nice ou encore Versailles, soutenus par le directeur général de la police nationale Frédéric Veaux. Ce week-end, sa prise de position dans la presse a fait l’effet d’une bombe. Pour lui, les policiers en attente de procès n’ont rien à faire en prison. Le préfet de Police de Paris, Laurent Nuñez, a adopté dans la foulée exactement la même ligne, suivie par l’ensemble des syndicats de forces de l’ordre, d’Alliance à l’UNSA.
    Le syndicat de la magistrature, lui, n’a pas tardé à réagir, regrettant l’absence de prise de position tranchée d’Emmanuel Macron. "En ne dénonçant pas expressément cette attaque inédite contre l'indépendance de la justice, il ne remplit pas son rôle constitutionnel", a déclaré le syndicat sur Twitter. Même le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, traditionnellement enclin à soutenir les forces de l’ordre, fait preuve d’un étonnant mutisme depuis quelques jours. Un mois après les émeutes qui ont embrasé banlieues et centres villes à la suite de la mort de Nahel à Nanterre, une nouvelle crise menace le gouvernement, taxé de ne pas se saisir de la question du mal-être policier tout comme de celle du racisme dans la police, pourtant maintes fois évoqué par le Défenseur des droits ces dernières années.
    Si les émeutes n’ont duré que 4 jours, elles ont été d’une extrême violence. A Marseille, un homme de 27 ans a succombé à un tir de LBD dans le cœur dans la nuit du 1er au 2 juillet, tandis que son cousin de 21 ans a été éborgné par un tir de projectile. Deux enquêtes ont été ouvertes par le parquet de Marseille.
    Les forces de l’ordre ont également été pris pour cible. D’après le ministère de l’Intérieur, 700 policiers et gendarmes ont été blessés à la suite des émeutes. Un mois plus tard, les forces de l’ordre semblent usées physiquement et psychologiquement, et regrettent le manque de soutien politique. La profession accuse 46 suicides sur l’année 2022, signe d’un profond mal-être, et les 15 milliards d’euros promis par Emmanuel Macron lors de sa campagne électorale de 2022, ne semblent pas suffisants à redresser une institution coupée de la population.
    Dans les quartiers populaires comme Vaulx-en-Velin (Rhône), ce problème ne date pourtant pas d’hier. Déjà en octobre 1990, la commune la plus pauvre de l’agglomération lyonnaise s’était embrasée pendant 3 jours après la mort d’un jeune à scooter, percuté par une voiture de police. "Nous n’avons jamais apporté une réponse de fond pour réinstaurer de la confiance entre les jeunes et la police", estime la maire socialiste de la ville, Hélène Geoffroy, qui plaide pour la création d’un parquet spécialisé sur ce type d’affaires. A l’époque, les émeutes de Vaulx-en-Velin avaient été à l’origine de la création du ministère de la ville, puis de plusieurs plans banlieues, jusqu’à ce fameux plan Borloo, écarté en 2018 par… Emmanuel Macron.
    Sommes-nous à l’aube d’une nouvelle crise entre l’institution judiciaire et la police ? Comment expliquer le mutisme du gouvernement sur cette question ? Quelles pistes le gouvernement veut-il entreprendre pour renouer le lien entre les Français et leur police ?
    Experts :
    - Driss Aït Youssef, Docteur en droit public - Spécialiste des questions de sécurité globale
    - Audrey Goutard, Cheffe de service enquête et reportage - France Télévisions
    - Vincent Brengarth, Avocat pénaliste
    - Jeff Wittenberg, Journaliste politique - "France télévisions"
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Komentáře • 20

  • @FarahS.
    @FarahS. Před měsícem +9

    Contester la détention provisoire d’un policier parce qu’il est policier ?! Rappelons les actes du groupe de policiers qui se sont mis d’accord pour organiser des fausses déclarations communes dans un fait divers récent… c’est SALUTAIRE dans l’attente de l’obtention de preuves !
    La loi doit être respectée (le Code de procédure pénale en ce sens là a justement été évoqué), et ce n’est pas sans raison.

    • @GiuseppeSALVAGGIO
      @GiuseppeSALVAGGIO Před měsícem

      Sans compter les nombreux épisodes relatifs aux GJ

    • @SebDeSto
      @SebDeSto Před měsícem

      La milice de Macron demande l'impunité... Et après, ils appellent les autres "séditieux".

  • @michelgruring181
    @michelgruring181 Před měsícem +4

    Je ne regarde plus cette émission, depuis que les responsables ont évincé, l'honnête, le digne et intègre Pascal Boniface uniquement parce qu'il a "osé" mentionné les conséquences des bombardements de l'armée israélienne sur les civils à Gaza . Honte à vous

    • @pierro72
      @pierro72 Před měsícem +1

      La guerre ça tue des gens ? Je suis abasourdi moi qui croyais qu'on pouvait envoyer une bombe sans toucher un seul civil alors la vraiment quelle surprise !

  • @Algiers2030
    @Algiers2030 Před měsícem +1

    Faire la différence entre la fonction et l'individu

  • @jonathanbauer2800
    @jonathanbauer2800 Před měsícem +3

    Depuis quand les commentaires sont ils activés 😮😮😮😮😮😮😮

    • @andreblanchet2
      @andreblanchet2 Před měsícem +1

      Ça arrive parfois, généralement ils sont tous supprimés en moins de 24 heures.

  • @pinogiambona8430
    @pinogiambona8430 Před měsícem +1

    Je crois effectivement que les conditions de travail des policiers sont déplorables. C'est là que la responsabilité des politiques et du pouvoir est grande. Ces policiers frustrés et fâchés finissent par se venger sur les manifestants.

    • @philippepetit2316
      @philippepetit2316 Před měsícem

      C'est le QI et la totale absence de probité des policiers qui sont déplorables!!

  • @user-di5yi8kb3m
    @user-di5yi8kb3m Před měsícem

    La peau lisse a la peau dure et darmanin est de l’or dur.

  • @MarcB-tu6pk
    @MarcB-tu6pk Před měsícem +1

    Vous emmerdez tout le monde avec vos épisodes d'il y a un an! Donc je me désabonne

  • @Futurisown
    @Futurisown Před měsícem

    'Fallait mieux travailler à l'école.

    • @pascalederive3074
      @pascalederive3074 Před měsícem

      La cause est entendue pourquoi laisser croire au spectateur qu’il y a un doute. Non seulement les policiers doivent respecter la loi mais le fait d’être policier et de ne pas l’avoir respectée est un fait aggravant. Les policiers doivent être exemplaires du fait même de leur statut.