Accompagner la fin de vie - Le témoignage d'Anne-Sophie Benoît

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  • čas přidán 17. 11. 2021
  • Aujourd'hui les familles ne sont pas aidées pour accompagner leurs proches. La charge de la fin de vie est surtout laissée aux soignants et peu à peu les familles se déresponsabilisent de leur rôle d'accompagnement. Confrontées à des situations complexes et à la peur, les familles ont besoin d'être accompagnées pour pouvoir accompagner leurs proches sur le départ. Anne-Sophie Benoît, accompagnatrice en fin de vie nous témoigne de son expérience.

Komentáře • 30

  • @carolineorebi7352
    @carolineorebi7352 Před 2 měsíci

    Vous avez tellement raison. Je reviens de Floride où ma mère nous a quite. Avec leurs soins palliatifs, ma sœur et moi ont pu ramener notre mère à la maison et l’accompagner jusqu’àu dernier moment. Nous avons pu lui donner ses soins nous même, assisté d’une infirmière et être présent jusqu’au dernier souffle. Je ne pourrais pas imaginer d’être ailleurs à ce moment là. Je ne peux même pas dire que c’était dur, c’est un moment où on fait ce qu’on doit faire, sans se poser de question. C’est ce qui font les femmes depuis toujours. C’est vrai, aujourd’hui je ressens un sort de paix d’avoir fait ce que ma sœur et moi avons fait ensemble. Je suis sûr aussi que notre mère, qui était infirmière depuis toujours, aurait été très fière de nous.

  • @verothibault5333
    @verothibault5333 Před rokem +1

    Merci pour m'avoir donné des explications et envie d'être là... pour elle.

  • @clauderayroles860
    @clauderayroles860 Před 3 měsíci +1

    Merci pour votre témoignage ❤

  • @user-zg5ju3ev3u
    @user-zg5ju3ev3u Před 9 měsíci

    Merci Madame ! Vous passez un message de haut niveau.

  • @coeurvertueux
    @coeurvertueux Před rokem

    Bravo pour le dépassement et merci pour tous les gens que vous aidez. Il y a effectivement un manque en soutien et connaissance pour soutenir les familles et les âmes qui passent.

  • @josianemaillard2672
    @josianemaillard2672 Před rokem

    Ce que vous dites est tellement vrai. Je l'ai vécu

  • @TY-du7qe
    @TY-du7qe Před rokem

    Merci 👍❤️

  • @virginiemerijon6190
    @virginiemerijon6190 Před 8 měsíci

    Bonjour c'est exactement cecque j'ai ressenti et dont j'ai pris conscience lorsque j'ai accompagné mon oncle jusqu'à son dernier souffle.

  • @brigittelemaire9779
    @brigittelemaire9779 Před 2 lety +1

    Connaissez vous le livre de Stéphen Levine : « Qui meurt ? » accompagnant ayant travaillé avec Elisabeth kubler Ross et plus
    j’ai aussi reçu un très beau texte de Jean Klein qui parle de ce processus et De l’importance du VRAI savoir-faire de l’accompagnateur
    Merci pour ce partage essentiel

  • @francoiseludique3030
    @francoiseludique3030 Před rokem

    quel dommage cette musique trop forte en fond, qui empêche une bonne écoute.

  • @user-jr5tk6ze4s
    @user-jr5tk6ze4s Před 9 měsíci

    Madame, merci pour votre témoignage.
    Je souhaiterais devenir bénévole pour l'accompagnement de fin de
    Vie.
    Je n'ai pas de formation de soignant.
    J'ai accompagné ma mère en fin de vie, cet été.
    Pouvez vous me donner ou me dire, auprès de qui je dois m'adresser.
    Bien cordialement
    Christine Manent

  • @claudettepierret8719
    @claudettepierret8719 Před 2 lety +6

    Dommage que vous parliez essentiellement de vous, de votre ressenti, de votre attitude à vous, que vous parliez aussi beaucoup des familles, mais quid des malades et de leur demande à EUX ??? Ce sont les grands oubliés de votre discours.
    Oui, il y a des "choses" qui sont insoutenables dans ces services là, vous le dites alors oui, il faut penser au malade avant tout, c'est-à-dire à ce que souhaite le malade car c'est lui qui souffre et personne d'autre.
    Quand on aime un proche qui souffre, on est à son écoute et s'il dit qu'il n'en peut plus de supporter ses souffrances alors il faut répondre à sa demande d'aide à mourir, dignement, selon sa dignité à lui et pas selon la conception que l'on a soi-même de sa propre dignité.
    Les états d'âme des accompagnants doivent passer après la demande du malade et à la question que vous posez au début de votre témoignage "Docteur, quand est-ce que ça va finir ?" C'est au malade de décider, pas à sa famille, pas au médecin mais à lui et à lui seul.
    Un malade est encore un citoyen qui a des droits et si c'est son choix de ne pas vouloir aller en unité de soins palliatifs à la fin de sa vie, c'est son choix et surtout, c'est son droit, et personne n'a le droit de décider à sa place.
    "C'est là où est le trésor pour moi".... Le problème c'est que ce n'est pas à la personne qui est autour du lit de décider, mais à la personne qui est dans le lit... Il faut arrêter de parler de soi et du deuil que l'on aura à faire. Il faut penser avant tout à ce que le malade vit et faire abstraction de ses propres désirs.
    Je reprends vos propos : "C'est de cela dont on se prive quand on veut accélérer une mort" sous-entendu "on se prive soi-même de voir l'autre avoir un sourire après une longue agonie, car, comme vous le dites vous-même : "après avoir eu le visage très crispé , étant très douloureux..." enfin arrive le sourire de la mort.... ENFIN !
    J'accompagne depuis 12 ans des malades Français qui veulent aller mourir en Belgique ou en Suisse parce qu'ils ont choisi le moment de leur mort et je peux vous dire qu'avant les remerciements des familles, ce sont les remerciements des malades eux-mêmes que je reçois parce que je réponds à leur demande à eux, pas à celle de leur famille.
    Évidemment que les familles sont associées à leur demande et que, dans la plupart des cas, elles sont d'accord avec la demande faite par leur malade qu'elle accompagne très bien jusqu'à la fin.
    Une famille aimante et à l'écoute de son proche parent atteint d'une maladie grave et incurable qui va le faire mourir à plus ou moins brève échéance lui laisse le choix de sa fin de vie, ne le juge pas, l'accompagne du mieux qu'elle le peut en n'entrave pas son choix.
    Justement, les malades qui choisissent de demander une euthanasie ne laissent aucune responsabilité aux familles ou aux médecins puisque ce sont eux qui décident du moment et de la manière de terminer leur vie.
    Les directives anticipées sont là pour ça, ce serait bien qu'elles soient opposables aux médecins et que les médecins ne puissent pas les juger "inappropriées" comme c'est le cas actuellement, laissant la décision finale au seul médecin. C'est intolérable qu'il en soit ainsi !
    L'humanité prend toute sa dimension quand on écoute le malade, pas quand on reste sourd à SA demande à LUI.
    Moi aussi j'ai la force et la paix en moi quand je réponds à la demande des malades qui n'en peuvent plus de vivre.
    Le tout n'est pas de dire "on est présent" le tout est de répondre à la demande du malade, exclusivement.
    Et je précise que je ne me bats pas depuis des années pour qu'on propose l'euthanasie à tout le monde, mais pour que chacun d'entre-nous ait le CHOIX. Je me bats aussi pour qu'il y ait beaucoup plus d'unités de soins palliatifs en France parce qu'il n'y en a pas assez pour ceux qui veulent y aller. Pour avoir le CHOIX de sa fin de vie, il faut des unités de soins palliatifs partout sur le territoire, et en nombre suffisante ET il faut aussi une loi qui autorise l'Aide Médicale à Mourir" pour ceux qui souhaitent y avoir recours

    • @genevievedejoly9161
      @genevievedejoly9161 Před rokem +2

      Merci merci 🙏 je suis tellement d’accord avec vous !

    • @catlunis
      @catlunis Před 10 měsíci

      Le souci principale ce les directives anticipés, les personnes ne remplissent pas les papier, ni parlent pas à sa famille, sur la fin de vie, qu'ils désirent. Moi, étant IDE, j'ai parlé à mes patients de l'importance de le faire.

    • @clopierret7437
      @clopierret7437 Před 10 měsíci

      @@catlunis Important de les écrire, oui, c'est vrai, mais importance toute relative quand on sait que dans la loi, il est écrit que le médecin peut les juger "inappropriées" ce qui est un pur scandale ! Quand on écrit ses directives anticipées, ce sont ses propres volontés et elles sont foulées au pied par le monde médical qui peut, qui a le droit de par la loi, de ne pas les appliquer, ça s'appelle "se moquer du monde" !

    • @estersoabbi978
      @estersoabbi978 Před 10 měsíci

      Tout à fait d'accord avec vous. Anne-Sophie Benoît impose sa vision mais ne parle pas du désir du malade.

    • @estersoabbi978
      @estersoabbi978 Před 10 měsíci

      Ce n'est d'ailleurs pas le seul domaine où elle impose sa vision, ses convictions, ses croyances...

  • @doreenfrancoeur4521
    @doreenfrancoeur4521 Před rokem

    Sans compter ce qui se passe réellement après l’arrêt de la vie, lorsqu’on refuse de vivre sa vie jusqu’au bout, dans l’invisible. Quelles sont les lois qui régissent la vie et l’après-vie face à la mort physique? Aujourd’hui, on opte de plus en plus à la mort artificielle sans comprendre qui nous sommes vraiment, ni connaître le sens de la vie. Anne Givaudan ( rupture de contrat, vidéo sur CZcams qui parle du suicide mais qui informe aussi sur les conséquences possibles de la fin artificielle) nous apporte un autre éclairage qui pourrait remettre en question la façon dont nous souhaitons mourir.

  • @clarissea9660
    @clarissea9660 Před 2 lety +4

    Jamais, Jamais je n'accepterai qu'un(e) bénévole n'intervienne à mon chevet ou à celui d'un être aimé. Celle qui a fait irruption dans la vie de mon père, muni de son DU et de ses propres projections lui a volé sa mort. Elle l' a sédaté, sans aucune autorisation, sans collège médical. Pour moi c'est un crime impardonnable. Mon père voulait se battre jusqu'au bout, et partir en conscience, pas être euthanasié en douce. Ma colère et ma tristesse sont immenses. Gardez vos longs discours à la con pour vous. Ce qui compte c'est ce que désire le malade. Rien d'autre.

  • @MrReivilos
    @MrReivilos Před rokem +1

    Bien que je me sois retrouvé dans une situation similaire dernièrement, je n'ai rien compris au message de cette vidéo.

  • @raymondelaflaquiere1808
    @raymondelaflaquiere1808 Před 2 lety +2

    Il faut tenir compte du malade et non des désidératas des soignants. Personnellement j'aimerais éviter cette phase agonique peut durer longtemps. Dans votre discours vous parlez des familles des accompagnants du système médical. Et le malade dans tout ça !!! Je l'ai écoutée à nouveau et ses propos me choquent. "Qu'est-ce qu'on veut pour l'autre ? On se sent encore plus fort. On fait le lien avec la famille... A aucun moment le malade qui souffre n'est au centre de la discussion... Une discussion pour moi stérile. Elle ne nous épargne aucun détail... Toute cette agonie que personnellement je n'ai pas envie de vivre. Ça ne m'a pas donné le goût d'aller en soins palliatifs.

    • @guillaumehautier9418
      @guillaumehautier9418 Před rokem

      Vous devriez rencontrer des personnels en soins palliatifs. Les témoignages sont souvent loin de notre imagination.

    • @genevievedejoly9161
      @genevievedejoly9161 Před rokem +1

      Merci Raymonde 🙏

    • @estersoabbi978
      @estersoabbi978 Před 10 měsíci

      Complètement d'accord. On ne parle que des familles, des soignants, des accompagnants. La question n'est pas de savoir ce que l'on veut pour l'autre, mais ce que l'autre veut. La seule bienveillance et charité reside en cela : être à l'écoute de l'autre et faire sa volonté.

  • @fabienversolatto3513
    @fabienversolatto3513 Před měsícem

    T'es complètement malade

  • @rafiquelislam9766
    @rafiquelislam9766 Před 2 lety

    Good.so.happy.you.lik.now.love.you