Madame Butterfly, le Japon à l'opéra - Culture Prime

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  • čas přidán 28. 08. 2024
  • Il est dans le top 10 des opéras les plus joués au monde. Madame Butterfly, l'héroïne japonaise de Puccini, parcourt les scènes depuis 1904. La recette de cet incontournable : une partition inspirée de la musique japonaise, une histoire tragique qui confronte l'Orient et l'Occident et un rôle féminin très fort. Sur le papier, tout est fait pour que l'opéra soit un succès.
    Et pourtant la première de "Madame Butterfly" fut une véritable catastrophe ! L'opéra est retiré de l'affiche dans la foulée. Alors comment est-on passé d'un fiasco à un succès international ? Réponse avec Norberto Cordisco-Respigh, musicologue et spécialiste de Giacomo Puccini.
    Et retrouvez l'opéra dans son intégralité : • Puccini : Madame Butte...
    #madamabutterfly #puccini #Japon #cultureprime #opera
    _____________________
    Crédits :
    Vidéo : Clémence Guinard
    Motion design : Augustine Gottraux et Stephen Vico
    Sound design : Carole Murino
    Responsable vidéo : Lucie Bombled
    Archives audio et vidéo : INA (documentaliste : Marie Chauveau)
    Images et vidéo additionnelles : Getty, Maxppp, gallica.bnf.fr, concert RadioFrance
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Komentáře • 3

  • @Dylonely42
    @Dylonely42 Před 3 měsíci

    Verdi et Puccini sont inégalés dans le domaine de la musique lyrique.

  • @vinoveritas4921
    @vinoveritas4921 Před 6 měsíci +2

    La première version, celle qui a fait un bide mémorable lors de sa création à la Scala, est loin d'être inintéressante, même s'il y a effectivement quelques longueurs et des passages musicaux parfois un peu faibles, en comparaison de ce qui est resté de l'opéra dans les versions suivantes et où il n'y a vraiment rien à jeter, mais on a la surprise d'entendre des choses oubliées de Puccini, avec l'émotion d'un historien découvrant des archives inédites, apportant un autre regard sur ce qu'on croyait connaître. Pinkerton y est encore plus odieux, avec des attitudes ouvertement racistes dans le premier acte et son épouse américaine Kate est glaciale envers la pauvre Cio Cio San, ajoutant à la brutalité de la confrontation culturelle Orient/Occident voulue par le compositeur. La version révisée, qui a obtenu un triomphe à Brescia, plus resserrée, plus équilibrée avec un premier acte raccourci et un second acte divisé en deux tableaux, est quand même plus homogène, on gagne un petit aria pour Pinkerton peu de temps avant le dénouement final, mais on perd celui de Suzuki, dommage. Butterfly est l'opéra le plus sincère de Puccini, où il délivre à l'auditeur/spectateur toute sa sensibilité sans aucun filtre et jusqu'à la fin de ses jours, de toutes ses oeuvres, il est resté son opéra préféré et dont il ne se lassait jamais. Ce sont aussi les dernières notes de musique qu'il entendit, à l'opéra de Bruxelles, peu de temps avant son opération du cancer de la gorge et sa mort, laissant donc, comme on le sait, Turandot malheureusement inachevé et privé du fameux grand duo final, "e poi Tristano ..", par lequel il ambitionnait de renouveler le genre. Mais il a rejoint les étoiles emportant avec lui sa petite Cio Cio San pour l'éternité. En cette année de centenaire de sa disparation, j'ai exactement le même âge que lui à ce moment et c'est grâce à lui, quand j'avais tout juste vingt ans, que j'ai découvert l'opéra, avec précisément Madame Butterfly, alors que je n'y connaissais strictement rien, mais une main invisible avait guidé mon choix. Et à partir de ce moment, il n'y a plus eu de point de retour et moi aussi, Cio Cio San m'accompagne en permanence, puisqu'elle est tatouée sur un de mes bras. Quand je rejoindrai les étoiles à mon tour, on parlera de tout ça au Club La Bohème en buvant du vin italien et en fumant des Toscano, on s'en fout, on ne craindra alors plus rien. En attendant ce moment, RIP maestro et encore merci pour tout.

  • @Falbala42
    @Falbala42 Před 6 měsíci

    Il y en eut beaucoup des Mme Butterfly après guerre et Puccini était mort depuis longtemps. Un compositeur devin ?? 💖🌺💋