Cyrob : PS02 - Conception et test d'un disjoncteur électronique
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- čas přidán 29. 08. 2024
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Il y a bien longtemps que je n'avais pas vu de thyristor. Simple et efficace merci 👍👍👍👍👍
Je ne connaissais pas de coup de la prière avant le repas 😄😄😄
Bonjour. Une bonne idée de montage pour premières expérimentations et plus si affinités !
On oublie vite ces composants que sont thyristors et triacs et leur intérêt dans de nombreuses applications simples et efficaces. Je me souviens d'avoir développé un bazar de ce genre dans les années 80 pour protéger des cartes TTL voraces... On peut raffiner avec un shunt de faible valeur suivi d'un comparateur, ce qui permet de faire varier le courant de garde et de faire éventuellement un réarmement temporisé auto, avant d'attaquer le thyristor pour la commande d'un relais.
J'ai aussi vu diverses techniques de réarmement avec poussoir NC, et aussi une variante radicale, où le thyristor se contente de mettre l'alimentation en court circuit (en partant du principe qu'elle dispose d'une régulation qui la protège dans ce genre de situation). Réarmement automatique et entrée en oscillation tant qu'un fusible lent n'entre pas en jeu. Violent et pas forcément efficace, sauf s'il faut agir vite, lutter contre une surtension...
Le montage que tu proposes comporte cependant des limites à rappeler:
Pour les courants élevés tels que sur des onduleurs de puissance, redresseurs, hacheurs et autres technologies telles que la commutation de batteries... il faudra se rabattre sur des mesures indirectes du courant (effet Hall...) pour faire une mesure sûre sans perte, puis d'attaquer une commutation de puissance ad hoc, IGBT ou autres, car le relais connait vite des limitations fonctionnelles en pouvoir de coupure: il amorce! Au delà d'un certain di/dt, il faut littéralement souffler l'arc à l'ouverture en charge, ce qui prend du temps. Idem si on travaille à tension très élevée (>1000V).
Autre souci pour les tensions relativement élevées et les courants généralement faibles que l'amateur ou le dépanneur trouvera sur des circuits à tube. Généralement, la haute impédance et l'inertie des circuits fait que l'on protège aussi bien ceux-ci avec une simple ampoule à incandescence en série sur l'alimentation: on a généralement le temps de couper si la lampe s'allume, avant de brûler quoi que ce soit. De plus, la complexité et la forte diversité des tensions de fonctionnement rendraient de toute façon impossible l'alimentation directe d'un relais. On rencontre des tensions classiquement entre 150 et 300 V en courant, parfois plus de 600 dans des applications de puissance, s'il s'agit de couper "B+"... Et il n'est pas évident qu'un semi-conducteur (le PNP sur le shunt) survive dans cet environnement avec ses tensions de claquage autour de 100V.
D'où l'idée de contrôle avec un couplage optique, comme on trouve sur certains circuits de contrôle de gain dans des amplis de guitare(pour le tremolo), et avec bien évidemment une alimentation de commande séparée...
Le professeur Maboul, que connait certainement MoRiss, te parlerais peut être encore de thyratron, de photomultiplicateur triode... Et au lieu de LED, un œil magique! On peut toujours faire plus compliqué...
Le thyristor est aussi très intéressant pour des montages de "redressement" piloté, ou de mesures en pont spéciales... où la vitesse de commutation et le mode d'amorçage ne posent pas souci.
Il est par exemple à l'origine des liaisons d'alimentation en énergie IFA2 entre la France et l'Angleterre, qui se font en courant continu, et servent au redressement et à la régénération du courant alternatif indistinctement. Les premières grosses puissances en électronique industrielle dès le début des années 80 ! On savait faire un thyristor ou un triac laissant passer 250 A sous 2000V à une époque où les meilleurs transistors ne commuttaient que quelques dizaines d'Ampères sous 150V.
Thyristors et triacs sont encore d'actualité pour du soft start ou de la régulation par modulation d'angle de conduction (variateurs low cost), mais requièrent cependant beaucoup d'attention quand à leur stabilité de déclenchement et aux circuits de limitation du bruit qu'ils génèrent sur les réseaux.
Merci pour toutes ces précisions, j'ai déjà consacré une vidéo au montage "Crowbar" czcams.com/video/LjurpJJmEvI/video.html
Très instructif cette série, merci !
Nous ont cuisine bien .... Tres bon final, tres bonne video. Merci
Super vidéo, un montage bien sympathique.
Continue comme ça.
Bon Appétit :) très bon montage didactique !
Parfait.
La théorie et la pratique
What else!
J'adore ce principe
Merci Phil ! J'ai bien aimé !
bonjour et merci à nouveau pour votre partage, ce schéma va me servir pour certains de mes montages.
J'ai réalisé un schéma différent à base d'INA219 qui communique en I2C à un arduino nano qui affiche les valeurs de tension et d'intensité sur un ecran oled 0,96" et qui commute ou non un mosfet de puissance irfp044n ( surdimensionné mais j'en ai une tournée chez moi à utiliser) en conséquence. Les valeurs de l'INA219 se montrent très précises et fidèles.
Ce mosfet de puissance commute une charge variable de 150 mA à 360 mA ( une carte ESS smoothstepper qui pilote ma fraiseuse numérique); la tension drain source est de 24 VDC, la tension grille 5 VDC provient de la sortie de l'arduino nano et la tension Vds ON est très faible : 10 mVDC ( le mosfet n'a donc pas besoin de dissipateur, durant plusieurs heures d'essais il est resté froid).
Ma question est la suivante : en gamme uA sur mon fluke je suis sous le uA en courant de grille aussi je n''ai pas mis de buffer intermédiaire entre l'arduino et le mosfet. cela est-il correct ? je n'ai pas du tout une vision complète de tous les phénomènes n'ayant pas vos compétences et je doute un peu à ce sujet.
Je 'vois des fois des résistances sur la grille ou entre la grille et le gnd qui seraient en rapport avec des oscillations ... ? je n'ai pas d'oscillations à l'oscilloscope.
Le temps de réaction du mosfet est sous la uSec et la forte ondulation en sortie du mosfet a necessité une recherche de valeurs de snubber (3nF 47R) en compromis avec la charge variable
Hello, il ne passe AUCUN courant continu dans la grille d'un MOSFET. La résistance que l'on y monte en série est en effet destiné à empêcher des oscillation lors de la commutation. Le fait de ne pas la mettre n'en provoquent pas nécessairement, cela dépend de nombreux paramètres. Le courant qui passe dans la grille ne sa fait qu'a la commutation et est du principalement à la capa parasite de celle-ci. S'il ne chauffe pas, c'est très bien comme ça :)
merci pour votre réponse, je vais pouvoir passer plus sereinement à la réalisation finale au propre. Il y a tellement de notions à maitriser que malgré les essais j'ai toujours peur de bugs sur mes circuits qui se révèlent après réalisation finale du projet comme cela m'est deja arrivé sur un projet par le passé. bon dimanche :)
Merci bien , très intéressant 👍
Merci tellement intéressent.
voila une bonne idée merci Philippe
j' ai tout compris ! Merci !
Merci pour ta vidéo !!!
Merci Philippe ! Est-ce que ce système serait assez réactif pour protéger un mosfet (type alimentation à découpage) d'une éventuelle erreur de manipulation de la charge ? (j'ai récemment claqué plusieurs irf740 comme ça...)
Hello, oui je pense...
merci beaucoup pour la video
merci superbe video
Très clair! merci Est-ce que ce système s'apparente à ceux intégrés dans les BMS? ou-bien y-en-a-t'il d'autres que tu connaisses?
Je ne suis pas un spécialiste des BMS, mais je suppose qu'ils utilisent aussi soit une résistance shunt soit un capteur à effet hall pour mesurer le courant de charge.
Phil,
Pour éviter la partie mécanique du relais,pourquoi pas de type SSR?
Hello, car ça ne convient pas à toutes les charges et les SSR ne fonctionnent généralement qu'en alternatif (Triac)
@@Cyrob-org Merci Phil pour ta réponse. à+
Très intéressant :-)
Vous pourriez donner quelques références de thyristors qui iraient bien pour ce montage SVP ?
Merci d'avance
Merci, j'ai utilisé un BT169, tous thyristor capable de piloter le relais et de le maintenir un fois enclenché devrais convenir...
Merci ;)
merci , très bonne video comme a l'habitude, pouvez vous nous faire une video sur le composant de légende TL494 ?
Merci c'est déjà en partie fait czcams.com/video/odlC5ZcSv-M/video.html
Sympa je vais tester ton montage. Tu conseilles quoi comme thyristor stp?
J'ai utilisé un BT169, tous thyristor capable de piloter le relais et de le maintenir un fois enclenché devrais convenir...
@@Cyrob-org OK, ben ça tombe bien, j'en avais acheté pour faire ton oscillateur à thyristor. Justement, j'ai une question à ce sujet. Pourquoi on voit ce composant de moins en moins comme tu le dis? Moi ça m'étonne un peu, il est super ce composant.
Les thyristors étaient essentiellement utilisés pour faire du découpage de phase à 50Hz pour des commande de moteurs et autres trucs de puissance. Les IGBT et MOSFET utilisés à des fréquences plus élevées permettent de bien meilleurs rendements avec des poids et des volumes bien moindre. Ceci dit, il ont encore leurs places dans certains montages mais leur âge d'or est clairement terminé.
très bien
Super comme fusible, mais les coupures trop rapides c'est un inconvénient. Car il y a toujours une montée de l amperage à la mise sous tension accessoires ou appareils (je ne sais pas si le même phénomène ce produit accessoire électronique ? Cela c est mon expérience. ) 👍
Oui, c'est pourquoi je montre comment le rendre moins rapide pour pouvoir gérer ces pics de courants.
salut je suis tout tes videos et celle de thonain ma question na rien a voir avec la video mais je sais pas ou la poser sais tu comment je peux baisser les watts dun petit chauffage électrique avec des resistances comme les seche cheveux merci
Hello, le plus simple est de mettre une diode en série, la puissance sera divisée par 2 . prendre un modéle >=400V et de courant 25% > au courant max du radiateur. Sinon des variateur à triac yront trés bien aussi.
@@Cyrob-org
ok je te remercie de ta réponses rapides je vais regarder sa
mais on peut mettre des diodes
sur de l'alternative
L’idée est de laisser passer une alternance sur 2
@@Cyrob-org
ok je comprends mieux je te remercie et continuer vos vidéos toi et thonain je les regardes tous et j'ai acheté le même oscilloscope que thonain que tu lui a conseiller je regarde tes vidéos pour apprendre a m'en servir merci a vous
je veux réaliser une protection pour une pompe 230V ac a 3,5A, des conseils s'il vous plais
@@MINUX75 il y a aussi la solution de mettre un disjoncteur moteur type gv2 branché en monophasé et calibré sur 3.5A
@@tristanginod9238 sa coute presque 40 euro, je cherche une solution moin couteuse. est ce que je peux faire un fusible 3,5A ?
et en cas de panne je vais le changer
en combien de temps le condo se décharge et s'oppose au réarmement ?
Tout dépend du thyristor, sur mon proto c'est largement moins d'une seconde et donc pas un souçi.
@@Cyrob-org merci
Super la tablette, possible d'avoir le # de pièce?
J'ai déjà répondu dans un autre com de la vidéo.
la marque de la tablette sur laquelle le schémas est construit..merci
Il y a que l'embarra du choix www.banggood.com/search/writing-tablet.html
merci BQ .
Magnifique Philippe si on veut une protection variable suivant une plage de courant spécifique il y a aussi le montage SONELEC ici www.sonelec-musique.com/images3/electronique_disjoncteur_001.gif Peut-être pourrais-tu donner un minimum d'explications sur ce montage un peu plus complexe il est vrai. Merci encore pour tes superbes vidéos.
Ce montage est très semblable au mien avec en plus la possibilité d'être réglable, à part cela il fonctionne exactement sur le même principe.
C’est à un boulon de moriss près la même chose que la présentation de Philippe. Sur sonelec il propose plusieurs shunts pour plusieurs plages et une résistance variable pour affiner. Un relais 2 RT pour ajouter un témoin quand déclenché. Aussi il utilise un bouton poussoir NF au lieu de shunter le thyristor pour réarmer. Mais le principe est exactement le même.
Merci
Merci @@sylvainsoulier952
J'aurais plutôt vu un site s’appelant cyb.org ... Mais bon