La psychologie soufie : retrouver notre nature pure et originelle (fitra) par Eric Geoffroy
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- čas přidán 6. 09. 2023
- Intervention d’Éric Geoffroy le 17 mars 2019 au forum des médecines de l'âme sur le thème : "La psychologie Soufie : retrouver notre nature pure et originelle (fitra)"
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Merci beaucoup. À très bientôt Inch Allâh ❤
Magnifique conférence comme à l'accoutumé, malheureusement trop court, je vous écouterai pendant des heures - Barakalahoufik😍
Énorme professeur. Merci!! 💜 J'admire votre passion et votre précision.
Les sous-titres sont très très faibles si ce n'est pas faux.❤merci pour le travail de rapprochement professeur ❤
Merci pour la richesse de vos enseignements.
Vous serait-il possible de développer le sujet de la douleur physique dans la voie soufie ?
🙏🏼
L'unicité, c'est aussi l'unité de la non dualité, il ne s'agit pas d'unir deux mais d'effondrer deux en un. Cependant, si Dieu est à la fois tout et plus que le tout, et sous un certain regard, aussi moins de le tout si on lui retranche l'aspect matérialiste (mais pas forcément matériel) du monde, c'est un panenthéisme qui n'oppose pas l'immanence à la transcendance.
Zéro dualité, ce n'est pas le néant du zéro. C'est le UN infini qui reste immuable. L'immanence est aussi éternelle que la transcendance puisque leur principe commun est immuable.
Dès lors, les créatures unies au créateur sont l'unique Réalité dans toute Sa perfection, tous UN.
Nous ne saurons pas décrire parfaitement avec les mots usuels la différence entre :
- tous unis avec/en Lui
- et tous UN.
Certains diront que l'impersonnalité écrase tous les egos dans La personne divine, mais Dieu rayonne infiniment dans l'union parfaite de son centre et de ces rayons. Les rayons sont UN entre eux car ils sont UN avec le centre, en Lui, dans un rayonnement (déploiement impossible à représenter tant il n'est ni physique, ni géométrique, ni centrifuge, ni même processuel à ce niveau) parfait.
Dans cet état de contemplation, nous sommes Lui qui se contemple Lui-même de l'intérieur.
Nous restons ses rayons dans un rayonnement du Réel qui ne laisse aucune distance ni aucun temps entre la source et son image ; les mots sont caducs. Nous perdons le sens des mots distance, temps (antériorité/postériorité), source, reflet, ego. Nous perdons le sens entre pluriel et singulier, entre nous et Lui.
Mais comment retrouvons-nous ceux que nous avons aimés en Lui ?
Devons-nous dire que nous les retrouvons ou que nous ne les retrouvons pas ? puisque leur ego individuel est effondré...