Le deuil et les dimensions invisibles de la conscience - Liège 7 et 8 mars 2020 - VINCIANE DESPRET

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  • čas přidán 24. 03. 2020
  • QUAND LES MORTS RÉSISTENT AU DEUIL.
    Ces dernières années, on a vu se multiplier quantité de romans et de témoignages qui semblent vouloir cultiver une posture bien différente de la doxa officielle quant à la question du mode d'existence des défunts et remettre en question les théories du deuil qui conduisaient les expériences de la perte. Ces morts dont certains sentent la présence, ou qui interviennent dans les rêves, qui proposent leur aide, qui laissent des signes sembleraient bien obliger les praticiens à modifier les outils épistémologiques qui guident les pratiques. Ne s'agirait-il pas d'apprendre à suivre la manière dont les personnes résistent aux théories rationalistes, dont elles hésitent, dont elles transforment leur expérience en une expérience de pensée ? La conférence se proposera d'aborder d'une part la manière dont les personnes construisent les narrations qui leur permettent de partager et de prolonger leur expérience ; d'autre part, elle explorera la façon dont les dispositifs spirites s'avèrent constituer des dispositifs thérapeutiques passionnants à la fois pour encadrer les convocations des défunts et pour aider les vivants à renouer avec la vie.
    La philosophe des sciences, psychologue et éthologue belge Vinciane Despret est professeur à l’Université de Liège et à l’Université libre de Bruxelles. Dans son livre Au bonheur des morts, elle s’intéresse aux relations que les endeuillés entretiennent avec leurs morts et à la manière dont ces défunts s’invitent dans la vie des vivants. Scientifique reconnue, ses nombreux ouvrages sur la question animale font autorité.

Komentáře • 8

  • @claudiawernercharpilloz5208

    Merci 🌟

  • @starseedgamma2108
    @starseedgamma2108 Před 4 lety

    A la question de la réincarnation, le lien se continue par les rêves du réincarné, c'est-à-dire quand il dort.

  • @annielebrat9876
    @annielebrat9876 Před 4 lety +3

    Elle a l'air convaincant, mais elle ne m'a pas convaincue .. du tout ! L'humain cherche à se rassurer en IMAGINANT une mort après la Vie ! C'est facile d'imaginer ! C'est moins facile d'accepter la réalité (je suis d'accord qu'il n'y a pas UNE réalité, mais DES réalités) de la mort, qui n'est autre que LE NEANT ! Et alors, c'est ainsi, c'est La Nature : on nait, on vit, on meurt. Tant mieux pour ceux qui croient en une vie après, mais pas moi ! même si mon fils s'est suicidé par arme à feu il y a 5 ans, la veille de ses 30 ans ! Beaucoup me demande "mais comment fais-tu pour avancer sans CROIRE ?" .. C'est Dame Nature, dont je suis amoureuse (le mot n'est pas trop fort) qui me donne La Force et je la remercie tous les jours ! Et je déteste de + en + l'humain car, non seulement il perd le Lien avec Elle, mais il l'a tue alors qu'Elle nous donne la vie ! L'humain est un Virus, c'est pourquoi le CONNAROVIRUS (c'est + facile à dire) nous attaque, et j'en arrive à souhaiter qu'il nous .. extermine .. quitte à ce que je sois la première ! Désolée d'avoir .. bifurqué ... ...

    • @starseedgamma2108
      @starseedgamma2108 Před 4 lety +2

      Je sais que votre post date d'un mois, mais j'espère que pour vous ça va... et que vous ne bifurquez pas trop ! Un bon livre sur le sujet "Un amour chamanique" de Shin Wu Sang chez Actes Sud

    • @irysbrassens1239
      @irysbrassens1239 Před 3 lety

      Bonjour Annie. Mon intention n'est pas ici de vous juger. Mais je ressens beaucoup de colère(s) dans votre commentaire. Je vous souhaite de trouver la paix intérieure, la Nature est sûrement un des meilleurs moyens d'y arriver, effectivement. Je me suis permise de vous répondre PARCE QUE vous avez émis votre pensée, alors j'émets la mienne. Sans jeu et sans provocation, mais avec respect et amour. La colère est un écran qui empêche de passer la lumière. Je ne mets pas ici de majuscule au dernier mot de la phrase précédente, car vous n'adhérez pas à cela... Et je le respecte. Je vous embrasse, cordialement, Irys.

    • @irysbrassens1239
      @irysbrassens1239 Před 3 lety

      Annie, je reviens vers vous, 15 mn après avoir écrit mon commentaire pour vous. Je pense beaucoup à vous, votre com n'a pas quitté mes pensées, votre douleur non plus. Et je me dis que la vidéo ci-dessus n'est certainement pas la meilleure, en matière d'informations d'introduction en la matière. Je me dis aussi que si vous êtes allée voir une telle conférence, c'est que vous vous posez certaines questions. On ne va pas sur ce chemin par hasard. SI vous le désirez, je pourrais vous indiquer une ou deux vidéo, peut-être plus accessibles à qui doute, voire ne "croient" absolument pas, et, encore une fois, cela se respecte. Une grosse bise. Irys

    • @sultanabou7276
      @sultanabou7276 Před 3 lety

      Il ya une puissance qui vous a créée madame, cette puissance cest Dieu, et cest chez lui que se trouve votre fils. Chercher dans les livres vous allez découvrir ça.

    • @laurentsaint-martin9711
      @laurentsaint-martin9711 Před 3 lety +1

      Bonjour.
      "une mort après la vie" dites-vous.
      Ne serait-ce pas une vie après la mort dont vous vouliez parler ?
      Je peux comprendre votre douleur, ma mère s'est donnée la mort la nuit de mes 16 ans. 9 ans après, mon oncle son frère, s'est tiré une balle dans la tête.
      Je n'ai pas cherché à croire ou pas. La question n'est pas là, la question est comment vivre avec cela ?
      Vous dites ne plus aimer l'humain et n'aimer que la Nature. Mais aimer l'humain, en tous cas juste accepter qu'il soit, et qu'il soit aussi une expression de la Nature, c'est continuer à aimer votre fils. Et vous-même. En tant qu'humains que vous êtes.
      Pour l'avoir si bien connu, ne plus sentir ni voir, c'est une façon de survivre en ne sentant pas sa douleur. Mais on ne permet pas à la mort d'avoir du sens en voulant une "mort après la vie".
      Oui, ça fait mal, et c'est indicible comme un cœur qu'on arrache vivant de son cœur.
      Mais je finirai par une histoire que j'ai vécue il y a moins d'un mois.
      J'ai bossé pendant un an dans un lieu où une jeune patiente handicapée portait le même prénom et nom que ma mère, et je passais derrière le cimetière où repose son corps tous les jours.
      Et le jour anniversaire de sa naissance, le 23 février, où elle aurait eu 81 ans, j'ai senti en moi qu'en fait malgré ce geste le jour de mon anniversaire, elle m'aimait. 35 ans après j'accède à ce sentiment qui n'était pas qu'une pensée, mais une sensation émotion pensée ensemble.
      Et ce même jour, sauf que je ne l'ai réalisé que le lendemain, la petite qui portait le nom de ma mère, dans le couloir, m'offre une paquerette qu'elle avait cueillie dehors.
      Voilà. Je pense que c'est ça, les signes.
      Et je ne cours pas après. Mais je me suis ouvert aux multiples manifestations du langage.
      Je ne sais pas si mon histoire aura du sens pour vous mais j'ai envie que vous la receviez car je crois qu'elle a des choses à vous dire, en tous cas j'ai reçu pleinement ce que vous avez dit, et j'ai juste envie de dire qu'aussi terrible cela semble, la vie mérite qu'on y croie. Même si elle fait parfois terriblement mal.