Bernard Golse - Mon combat pour les enfants autistes
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- čas přidán 27. 08. 2024
- Bernard Golse vous présente son ouvrage "Mon combat pour les enfants autistes" aux éditions Odile Jacob. En partenariat avec l'Université Bordeaux Segalen.
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Notes de Musique : 01 Mendelssohn_ String Octet In E Flat, Op. 20 - 1. Allegro Moderato Ma Con Fuoco
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Depuis que la psychanalyse a été condamnée par la HAS, Monsieur Golse s'est senti obligé de rédiger cet ouvrage : Mon combat pour les enfants autistes. Sans doute, un jour, en écrira-t-il un autre qui s'intitulera : Mon combat pour la résidence alternée lorsqu'il sera établit que la psychanalyse n'est pas non plus recommandée pour déterminer ce que sont les besoins de l'enfant en matière de parentalité !
Un des problèmes (résultant de la prédominance de la psychanalyse en France) est le sort réservé aux pères en cas de séparation du couple. Alors que la très grande majorité des études réalisées en psychologie scientifique montrent que la résidence alternée est généralement profitable aux enfants, les magistrats des affaires familiales - dont les connaissances "psy" se résument généralement à la doctrine freudienne - continuent de juger le plus souvent en faveur de la garde "classique" (4 jours par mois chez le père). Cette politique de jugement est encouragée par de nombreuses associations de pédopsychiatres à obédience psychanalytique : WAIMH.fr, APPEA, COPES (le COPES forme des magistrats et des travailleurs sociaux). En conséquence, environ 20% des enfants ne voient plus du tout leur père et environ 1000 pères de famille se suicident annuellement suite à la perte de ces liens.
Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais si en cas de divorce ce sont majoritairement les mères qui obtiennent la garde des enfants, c'est parce que ce sont majoritairement les mères qui la demandent (les pères étant souvent moins prêts à abandonner une part voire l’entièreté de leur carrière pour leurs enfants, et notre culture sexiste désignant les mères comme étant celles qui doivent s'occuper des enfants).
Lorsque les deux parents demandent la garde, elle est accordé un peu plus souvent aux pères qu'aux mères.
Ce qui n'empêche évidemment pas les cas particuliers avec des pères (et des mères !) qui se retrouvent privé-e-s de la relation et de l'éducation de leurs enfants suite à un divorce.
Pauvres mères... toutes des victimes ! D'ailleurs, vous écrirez bientôt qu'elles sont des millions à militer pour que les pères séparés acceptent d'opter pour la résidence alternée ! Il ne vous reste plus qu'à prouver vos dires... puis écrire un livre qui s'intitulera : Le combat des mères pour la résidence alternée ! Vous pourrez même faire écrire la préface par des psychanalystes voleurs d'enfants.
Ce que vous écrivez ne décrit pas la réalité ! De nombreux(ses) avocat(e)s dissuadent les pères de demander une résidence alternée lorsque ce n'est pas le magistrat lui-même. Et c'est sans compter le lobbying destructeur des pédopsy de pratique psychanalytique auprès des magistrats, des avocats et/ou du législateur. Tout est permis, y compris d'usurper le nom du docteur Brazelton et/ou de rédiger de fausses expertises psychiatriques ou des certificats de complaisance...
Au final, les critères de refus de la résidence alternée opposés aux enfants dans le cadre des procédures de séparation parentale dépendent fortement de la posture de la mère :
- si la mère est d’accord avec la demande de résidence alternée formulée par le père, celle-ci est accordée aux enfants dans 100% (0% de refus) [1],
- si la mère s'oppose à la demande de résidence alternée formulée par le père, celle-ci est accordée aux enfants dans moins de 25% des cas (75% de refus) [2].
[1] Ministère de la Justice - Direction des Affaires Civiles et du Sceau - Pôle d’Evaluation de la Justice Civile - La résidence des enfants de parents séparés - De la demande des parents à la décision du juge - Exploitation des décisions définitives rendues par les juges aux affaires familiales au cours de la période comprise entre le 4 juin et le 15 juin 2012 - Maud Guillonneau et Caroline Moreau - Novembre 2013 (page 19)[2] ibid (page 27)
@@aufildesjours4234 Il faut bien évidemment faire évoluer les choses, mais tout de même, renseignez vous mieux : combien de père demandent la garde !!!! Tant mieux si ça bouge un peu. Mais qui se pose en victime ici ? Votre réaction n'est pas très productive. Continuez à vous battre mais contre les idées reçues pas contre les juges et les mères.
Bien bien bien.... Que de justifications... Et que dire ? D'autant qu'il met les psychologues dans la même catégorie que les psychanalystes... Grave mal informé quand même. Les neuropsychologues n'existent pas ? Les psychologues scientifiques type TCC n'existent pas ? Et les neurosciences sont des professionnels 😂🤣🤣🤣
Ça en dit long sur sa rigueur.
Bernard Golse, tout comme ses nombreux confrères, sont dans une guerre d'opinion où se joue la survie de la psychanalyse. Son combat (leur combat) n'est donc pas directement orienté en direction des seuls enfants autistes. Bernard Golse enseigne à Paris-Descartes, tout comme bon nombre de psy d'orientation psychanalytique. La plupart des enseignants en université sont de cette orientation et s'autoproclament tous scientifiques. Même la ministre de la justice, Madame Belloubet (dans sa réponse au Député Véran) pense que les experts judiciaires qui sortent des formations de ces universités (Descartes ou Diderot que Roudinesco qualifie d'ailleurs comme un immense bastion freudien) sont scientifiques ! Pourtant les chats ne font pas des chiens. De nombreux psy TCC pensent que la psychanalyse est utile et ne la condamnent pas particulièrement. Chacun d'eux a des collègues psychanalystes et ils vont ensemble aux même colloques. La frontière entre ces deux espaces n'est pas aussi nette. C'est de ce flou que Bernard Golse et ses confrères profitent.
Comment M. Golse peut-il se référer aux estimations de Léo Kanner (l'autisme comme "maladie rare" CAD 2 à 5 enfants sur 10000) qui datent des années 40, alors que toutes les recherches actuelles montrent qu'il s'agit d'un enfant sur 100 ou 150 ? C'est un déni de réalité éhonté et un aveu d'inaptitude. M. Golse est prêt à mettre toutes les découvertes et les évolutions de l'histoire de l'autisme depuis 70 ans à la poubelle : j'ajouterai qu'il s'oppose ouvertement à la loi sur le handicap de 2005 qui vise à procurer un statut d'handicapés aux autistes. M. Golse préfèrent qu'ils aient un statut de "malades mentaux" afin de pouvoir en remplir son service pédopsychiatrique à l'hôpital Necker.
Ah, donc il y aurait statistiquement de plus en plus d'autistes ? Plus le temps passe et plus il y a d'autistes...plus le temps passe et plus on s'attend, lorsqu'on désire un enfant, à avoir un objet, alors que c'est un sujet, à venir. Plus on disqualifie la psychanalyse et plus on objectivise les enfants. Mais non, un enfant peut ne pas vouloir être réduit à un objet, fût-il du désir de ses parents bien intentionnés, il peut carrément vous dire, par son mutisme, soit on me laisse exister, soit je me tais.
Raisonnement psychanalytique typique, Fred : Constante désinformation manichéenne, déjà, puis : Parler à la place du "sujet" en projettant sur lui votre propre discours idéologique. Ça n'a strictement rien apporté depuis plus de soixante ans mais vous continuez quand même... Vous êtes qui, vous dans cette histoire, premièrement ?
à 47 mn 40 s Magnifique ...
il est vrai que l'autisme est devenu un sujet commercial qu' il ne faut pas le sous estimer, ne serait ce que trouver un médicament pour les neurosciences, en omettant que ce n'est pas une maladie mais une façon d'exister au monde, c'est aussi un terrain de recherche très intéressant parce qu'il met au centre du débat le normal et le pathologique, questionne l'ontologique...
ce serait très bénéfique que certains pontes de la psychanalyse fassent leur méa-culpa par honnêteté, ne s'entêtent pas par vanité et orgueil .... cela serait un grand pas en avant pour ne pas la disqualifier totalement!!! !!!!