Autoroute Castres-Toulouse : l'autoroute de la discorde

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  • čas přidán 2. 05. 2023
  • Le club des territoires était consacré au projet d'autoroute entre Castres et Toulouse qui vise à désenclaver une partie du Tarn et réduire le temps de trajet. Un projet soutenu par les élus locaux mais contester sur le plan environnemental.
    En débattent :
    Philippe Bonnecarrère, sénateur Union centriste du Tarn;
    Anthony Cortès, journaliste à Marianne, auteur de "L'affrontement qui vient : De l'écorésistance à l'écoterrorisme ?"
    Thomas Dossus, sénateur Ecologiste du Rhône
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Komentáře • 5

  • @ricostand5705
    @ricostand5705 Před rokem +3

    Une fois de plus le RIC au niveau du departemental pourrait éviter régler ce projet d'autoroute ou pas et mettre tout le monde d'accord car directement issu du Peuple concerné par ce projet !

  • @mihelesimon1840
    @mihelesimon1840 Před rokem

    Excellent reportage!!!

  • @lhommeheureux9699
    @lhommeheureux9699 Před rokem

    Excellentissime débat ! Parfait pour tenter de se faire un avis sur une question complexe et de mon point de vu, assez lointaine. Des arguments pour et contre clairement énoncés et argumentés.

    • @user-oi3wh6kv1s
      @user-oi3wh6kv1s Před rokem

      C'est effectivement un débat de bonne tenue. Pour en revenir au fond, les territoires qui ont tout dénient à ceux qui sont moins favorisés le droit de se développer. Le Sénateur du Rhône insiste sur l'abandon du projet Lyon-Saint-Etienne. Il ne dit pas un mot de l'ouverture, il y a moins de 5 ans, du tronçon qui relie directement le nord de Lyon à l'autoroute de Clermont-Ferrand. La longueur du tronçon est sensiblement équivalente au projet dont il conteste le bien fondé, comprend de nombreux ouvrages d'art, traverse des paysages bucoliques pour un tarif très élevé et désenclave les monts du lyonnais qui connaissent des difficultés économique et démographique en lisière du département de la Loire. Toute ressemblance avec le projet dont il est question dans le Tarn est purement fortuite. Depuis, il est possible de relier directement Lyon à Clermont ce qui allège le flux entre Lyon et Saint-Etienne, l'engorgement étant le principal argument avancé pour doubler l'autoroute déjà existante. Alternative pour les uns mais rien pour les autres car le projet de doublement de la nationale avancé par les opposants, au demeurant non financé, a déjà été étudié et demeure plus destructeur pour les habitations, les arbres et les terres agricoles que la création d'une nouvelle voie sous concession. La manifestation contre le projet autoroutier Castres-Toulouse mobilise par ailleurs principalement des militants venus de la France entière. Au nord du Tarn, le doublement de la nationale par une autoroute est effectif depuis 30 ans. La croissance démographique des principales localités longeant la voie est de 16500 habitants, l'agglomération albigeoise gagnant de la population pendant que l'ensemble Castres-Mazamet perdait 7000 habitants. De bonnes liaisons ne sont pas l'unique condition du développement mais elles y contribuent fortement. Le cadre de vie n'a pas été détérioré dans l'albigeois. Sur ce laps de temps, l'aire urbaine de Toulouse a gagné 20000 habitants par an. Une autoroute permet de fixer l'activité existante et donc la population sur un territoire donnée s'il dispose des atouts nécessaires ce qui est le cas du sud du Tarn. L'argument selon lequel un projet autoroutier amplifierait une tendance très ancrée ne tient pas. Dans un horizon de temps limité 90 % de la population se concentrera sur 10 % du territoire (zones attractives et métropoles) ce qui ne manque pas de poser de sérieux problèmes écologiques et sociaux. Enfin, l'étalement de la métropole toulousaine conduit à la destruction de 500 hectares de terres agricoles chaque année soit plus que l'emprise du projet autoroutier qui empiète d'ailleurs principalement sur des zones où l'agriculture est industrielle et intensive. Pour toutes ces raisons, non exhaustives d'ailleurs, il faut laisser le sud du Tarn trouver un équilibre harmonieux entre cadre de vie préservé et développement économique