Edition : les places sont très chères - Stéfanie Delestré

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  • čas přidán 24. 07. 2024
  • Edition : les places sont très chères - Stéfanie Delestré
    Stéfanie Delestré est directrice de la collection Série Noire de Gallimard. Spécialisée dans le polar ses conseils sont précieux qu’importe votre genre de prédilection.
    Dans cette interview elle revient avec nous sur la réalité de son métier. L’édition fonctionne-t-elle au piston ? Combien de manuscrits une maison d’édition reçoit-elle ? Qu’est-ce qu’un éditeur attend des textes qui lui sont proposés ? Et à l’inverse, quels sont les défauts rédhibitoires ? Comment les éviter ?
    Stéfanie Delestré nous raconte qu’il n’y a pas de secret. L’écriture est un travail de labeur qui s’effectue en solitaire. Les éditeurs et les éditrices n’ont pas le temps de réécrire pour les auteurs, le gros du travail doit être fait en amont. Pour mettre toutes les chances de leur côté, les jeunes auteurs doivent travailler leurs projets avec soin.
    5 pages, c’est ce dont Stéfanie Delestré a besoin pour se faire une idée concrète du projet et de son état d’avancement. Une histoire mal construite, un texte bourré de fautes, des personnages inexistants et une syntaxe maladroite l’envoient directement à la poubelle. Elle nous explique pourquoi.
    Chronologie de l’interview :
    00:00 - Saturation du marché du livre
    03:40 - Découvrir des auteurs
    04:45 - Les qualités d’un bon manuscrit
    09:25 - L’auteur doit aller au bout de son projet
    10:30 - Mauvais manuscrits : mauvaise syntaxe
    12:30 - 500 à 1000 manuscrits par an
    13:11 - Conseils : écrivez à la machine
    QUI SOMMES-NOUS ?
    LLes Artisans de la Fiction sont un centre de formation à la narration situé à Lyon. Nous prônons un apprentissage artisanal des techniques d'écriture et avons pour objectif de rendre nos élèves autonomes dans l'aboutissement de leurs histoires. Pour cela nous nous concentrons sur l'apprentissage et la transmission des techniques de base de la narration en nous inspirant du creative writing anglophone. Nos élèves apprennent en priorité à maîtriser : la structure de l'intrigue, les principes de la fiction, la construction de ses personnages…
    Nous proposons également des journées d’initiation pour vous essayer au creative writing et découvrir si cet apprentissage de l’écriture de fiction est fait pour vous.
    Retrouvez tous nos stages d'écriture sur notre site : www.artisansdelafiction.com/

Komentáře • 41

  • @gerardbarbara9548
    @gerardbarbara9548 Před měsícem +3

    Je tombe sur cette interview de Stéphanie Delestré et surtout sur vos commentaires disparates. J’imagine que son exercice semble difficile, tant sa franchise nous apparaît déconcertante. Vos remarques s’avèrent pour la plupart pertinentes (excepté celle sur sa manière de parler qui me paraît un peu hors de propos). J’écris, comme la plupart des personnes qui ont réagi à cet entretien. On peut dire que l’analyse des 5 premières pages, qui, même si cela me paraît très réducteur, s’avèrent très réalistes. Le processus commence de cette manière dès l’arrivée de nos romans dans une maison d’édition. Pour nous, cinq pages, c’est sans doute peu pour chercher à se faufiler et franchir cette première étape de lecture de nos œuvres. Mais, c’est ainsi, et l’on demeure dans l’obligation de s’y contraindre. À moins que, comme Mme Delestré l’a évoqué, l’on s’oriente sur l’autoédition, formule qui d’après moi, prend tout son sens pour s’affranchir des contraintes de la publication traditionnelle. Toutefois, c’est un modèle « fourre-tout », avec une très mauvaise presse, du fait des acteurs quelque peu « roublards », n’ayons pas peur de le dire.
    Cependant, je la rejoins bien volontiers sur l’aspect stylistique du roman. Les premières pages restent à coup sûr un couperet. Je ne parle pas forcément du style que nous employons, mais, clairement, recevoir une histoire avec une typographie douteuse, des répétitions à tout va dans un même chapitre, un vocabulaire trop terne, etc. J’ai retenu la leçon à mes dépens qu’on ne se précipite pas. Il me semble impératif de corriger ou faire corriger son récit avant de l’envoyer. Il existe de très utiles logiciels à cet effet qui, en plus, ont la particularité de parfaire votre rédaction : vous apprenez en rectifiant. Je l’ai noté moi-même, votre écriture est nourrie d’une bonne retouche, si je puis dire. Ensuite, prévoir éventuellement un budget d’un ou une spécialiste de la correction, peut-être aussi très intéressant, car cette personne pourra aller plus loin sur l’analyse de votre rédaction. C’est une enveloppe certaine, mais cela peut s’avérer payant en fin de compte.
    L’environnement littéraire anglo-saxon s’affiche trop différent du nôtre pour pouvoir en faire une comparaison. Dans ces pays, on enseigne réellement à devenir écrivain, comme on apprend à chanter très tôt ou à être athlète en étudiant en même temps. En France, sans porter un jugement sur le sujet, il reste évident que beaucoup ont la conviction que l’on doit venir « d’hypokhâgne » et que le monde littéraire est un petit cercle privé. Le terme employé par Stéphanie Delestré prend tout son sens : l’endogamie. Un ressenti propre à notre pays (mais qui est louable) d’un « entre soi », qui incite à vite baisser les bras pour qui souhaite exprimer sa verve. En résumé, on a le sentiment de vivre l’épisode du sketch de l’humoriste Maxime (souvenez-vous !) : « Toi tu rentres, toi tu ne rentres pas ».
    Je crois cependant que l’on doit rester optimiste. Le monde de l’édition a changé depuis l’avènement du numérique, mais l’on a l’idée qu’il ne s’est adapté qu’en se repliant sur lui-même. C’est un constat. Mais, auteurs que nous sommes, nous avons désormais la possibilité d’éditer nos œuvres à moindre coût : l’impression par exemple (même avec un prix aléatoire du papier), nos livres à la demande restent une bonne solution de substitution. Les liseuses aussi font leur travail. Nul besoin de critiquer tel ou tel format, je rappelle quand même que le numérique s’avère négligeable par rapport aux livres papier. Et surtout cette perspective de communiquer beaucoup plus percutante et ciblée que le format traditionnel, avec des réseaux sociaux bien employés.
    Je retiens de cette interview que l’on se doit d’une maîtrise de nos écrits. Cela ne veut pas dire que l’on s’achemine sur une publication à notre premier envoi (loin de là). Mais, la satisfaction de quelque chose d’abouti, cela n’a pas de prix. Et, si l’on ne rencontre pas notre éditeur vu le nombre astronomique de romans adressés annuellement en France aux maisons d’édition, d’autres alternatives possibles se présentent à nous. Mais avec une œuvre bien travaillée, c’est encore mieux. Courage à nous.
    Littérairement vôtre,

  • @eccehomo7404
    @eccehomo7404 Před 2 lety +10

    Vraiment un très bon entretien avec une éditrice professionnelle, claire et franche. Bravo et merci pour ces explications éclairantes.

  • @vaynissa7263
    @vaynissa7263 Před 2 měsíci +2

    Bonjour,
    Merci pour cette interview et les précieux conseils de Mme Delestré. Elle m'a remis les idées en place. J'apprécie sa franchise. À chacun de travailler dur pour proposer un manuscrit aux qualités professionnelles demandées.
    C'est chaud ! 😥

  • @lilyrose1364
    @lilyrose1364 Před 2 lety +6

    Interview très intéressante, j'apprécie l'honnêteté et la précision de l'éditrice !

  • @joneauau
    @joneauau Před rokem +4

    Merci. Discours intéressant et...drôle!

  • @yannyvinec1437
    @yannyvinec1437 Před 10 měsíci +1

    super interview, un grand merci pour vos conseils et votre franchise :)

  • @jean-yvespajaud134
    @jean-yvespajaud134 Před 2 lety +8

    Dommage que je n'écrive pas de polar : j'aimerais beaucoup être validé ou récusé par une professionnelle aussi rigoureuse.

    • @LesArtisansDeLaFiction
      @LesArtisansDeLaFiction  Před 2 lety +1

      Merci pour votre commentaire.
      Si cela vous intéresse, nous proposons d'autres interviews de professionnels de la chaine du livre, qui parlent sans langue de bois. Par exemple :
      czcams.com/video/MgRABxfBiNk/video.html

  • @ndaofary
    @ndaofary Před 2 lety +6

    Très instructif. Elle est dure mais sincère

    • @LesArtisansDeLaFiction
      @LesArtisansDeLaFiction  Před 2 lety

      Le conseil que donne Stéphanie Delestré, c'est surtout de ne pas écrire le plus vite possible. La machine à écrire obligeait à retaper toute la page chaque fois que l'on voulait faire une retouche, donc "ça calmait".

    • @nathalier1629
      @nathalier1629 Před rokem +3

      ​@@billiaertherveelle l'a dit. Les personnes qui ne lisent pas où peu mettent peu de mots et jouent peu avec. Je trouve très honnête cette interview car effectivement, un éditeur n'est pas là à attendre le manuscrit, il en reçoit des tonnes et comme le monde (je ne parle pas que des Français) est de plus en plus fainéant, inculte, qu'il va jusqu'à mépriser la lecture, pourquoi publier à la chaîne des livres qui ne seront même pas lus ?
      Déjà, je pense même que passer son texte sur un logiciel correcteur, vous voyez où sont situées les erreurs.
      Un bon Polard ne doit pas être trop long, mais des romans très longs et très bons, c'est un régal.
      Donc effectivement, bien choisir l'éditeur au départ. Et oui, on passe des mois sur un roman. On laisse pendant quelques semaines ou mois avant de le reprendre et le corriger et le relire. Entre temps on lit, on passe à autre chose, d'autres projets. Quand j'écris, je pense aux livres que je lis. Est-ce que j'aimerais trouver mon histoire parmi les autres ? Est-ce que quand je me relis je m'amuse ou je m'ennuie...?

  • @user-rz6bh7dk9v
    @user-rz6bh7dk9v Před 3 měsíci +1

    Bonjour
    J'adore votre franchise
    Je me mets à votre place. Peut-on toujours rester concentré sur un but en étant plus ou moins influencé par tel ou tel manuscrit? Comment en ressort-on à la fin de la journée? Au bout d'un mois, après un an? Quel détail favorisera tel projet?
    Franchement, je serai bien incapable de choisir ce roman plutôt qu'un autre.
    le temps malheureusement ruine bien des efforts certainement. Il arrive que des textes passent à la trappe sans que vous y ayez porté une attention plus approfondie. Les écrivains anglo-saxons ne sont forcément pas meilleurs que les francophones. Pourquoi y porter un tel intérêt?

  • @iiikbl
    @iiikbl Před 10 měsíci +2

    Très intéressant comme témoignage

  • @olou6393
    @olou6393 Před 4 měsíci

    Merci de partager la réalité des coulisses de l'édition. En Belgique ce qui marche bien aussi c'est le copinage. Ça doit exister en France aussi. Une vidéo sur le sujet? 😅

  • @Annabelledelrio
    @Annabelledelrio Před 2 měsíci +1

    Cela dit, plus grand monde ne lit, tout le monde écrit

    • @LesArtisansDeLaFiction
      @LesArtisansDeLaFiction  Před 2 měsíci +1

      Peut-être que les lecteurs de demain seront les IA, avides de textes écrits, même maladroitement, par des humains ? ,

  • @horuselbase7909
    @horuselbase7909 Před 3 měsíci

    Bien amical merci

  • @user-mf5jg7jv5c
    @user-mf5jg7jv5c Před 7 měsíci

    Il ya bien un comité de lecteurs?

  • @jc_bvcvc
    @jc_bvcvc Před rokem +5

    Si on part de tous ces principes, jamais Le seigneur des Anneaux n’aurait été édité !
    Mais les anglais saxons ont visiblement d’autres méthodes qui permettent de valoriser la créativité !

    • @LesArtisansDeLaFiction
      @LesArtisansDeLaFiction  Před rokem +3

      Les anglo-saxons enseignent la littérature de manière active, anatomique, dès l'école primaire, en cours de langue. Cela fait partie des compétences initiales, soit 12 années de formation de l'école primaire à la fin du lycée, les cursus de creative writing universitaire venant en plus. Leur approche est moins cérébrale que l'approche française, et plus artisanale également.
      Une interview à ce sujet :
      www.artisansdelafiction.com/comment-les-anglo-saxons-se-forment-ils-a-la-narration-litteraire/

    • @jc_bvcvc
      @jc_bvcvc Před rokem +4

      @@LesArtisansDeLaFiction Les anglo-saxons ont des agents littéraires qui ont un intérêt à présenter quelque chose de créatif à des éditeurs.
      Les éditeurs n’ont tellement pas le temps de faire ce travail en France alors on instaure la fameuse règle des 5 pages.
      Pour rappel … le seigneur des anneaux pratiquement tout le monde s’arrête avant l’arrivée du Nazgul et c’est je pense une bonne centaine de pages si ce n’est pas plus ! Tolkien serait rejeté parce qu’il n’arrive pas à donner envie sur les 5 premières pages !
      C’est un choix comme d’investir dans le fantastique sur des auteurs américains qui ont déjà vendu sur le marché américain. Même si les 5 premiers pages sont extrêmement nulles ont va communiquer sur les formidables ventes aux USA.
      Le marché est saturé, les éditeurs n’ont plus de grandes équipes et il faut être sur tous les fronts donc on lit des livres qui se ressemblent pour être certain de vendre.
      Le flop est catastrophique pour tout le monde, d’où l’émergence de l’auto édition. L’auteur prend le risque tout seul et si les étoiles s’alignent et que le livre sort du lot … les éditeurs reviennent alors qu’ils avaient jeté le livre au comité de lecture.

    • @LesArtisansDeLaFiction
      @LesArtisansDeLaFiction  Před rokem

      @@jc_bvcvc Donc ?

    • @jc_bvcvc
      @jc_bvcvc Před rokem +4

      @@LesArtisansDeLaFiction donc des œuvres majeures ne passent pas les règles d’éditions mis en place en ce moment et au final ont lit des livres qui sont des variations sur le même thème, écris de la même manière mais dont on est certain de vendre !
      Il n’y a pas donc plus vraiment de choix artistiques mais des choix économiques … c’est ce qui est aussi arrivé dans l’industrie du disque et on peut se plaindre que nos artistes d’aujourd’hui n’ont pas une vision artistique forte.
      Sûrement que Benabar et Vianney titillent Robert Plant et Jimmy Page !
      Pour revenir à ce fameux donc : Donc se baser sur les 5 premiers pages en se disant que si ceux là ne sont pas à la hauteur alors tout le reste n’est pas la hauteur c’est se tirer une balle dans le pied !
      Souvent les 5 premières pages et plus accrochent mais l’intrigue est décevante et la structure tellement vue et revue que c’est affligeant … mais ça se vend… c’est l’essentiel non !

  • @gatsbyoooo7233
    @gatsbyoooo7233 Před rokem +5

    La pure tradition éditoriale à la française de nos jours... Un non écrivain total qui vit du fait d'écarter des aspirations et souvent aussi des trésors... Je rappel que Sartre, Proust, Céline... n'ont pas trouvé "acheteurs" de leur travail au début. ET dans la bio sur Romain Gary ( le caméléon) il était question de fautes de syntaxes dans ses manuscrits !... Un peu de lecture pour acteurs de la filières, pas très au fait des erreurs d'écritures de nos auteurs illustres. À lire : Les plus jolies fautes de français de nos grands écrivains éditons Payot. La bise.

    • @LesArtisansDeLaFiction
      @LesArtisansDeLaFiction  Před rokem +1

      Nous vous recommandons dnos interviews d'éditeurs artistiques et non commerciaux :
      Benoit Laureau éditions de l'ogre : Amener le texte et l’auteur le plus loin possible
      czcams.com/video/MEuVUMs-QbQ/video.html
      L'édition, un exercice d'admiration - Sabine Wespieser
      czcams.com/video/4_8jKnlT3qo/video.html
      Et il s'agit d'éditeurs de nos jours (ce serait tellement dommage de se contenter d'écouter les éditeurs commerciaux et de leur reprocher leur approche commerciale).
      Et surtout : réagissez positivement aux propose d'éditeurs qui soutiennent les œuvres moins commerciales et achetez leurs livres, pour soutenir leur action, ainsi vous défendrez la littérature chère à votre cœur.

    • @gatsbyoooo7233
      @gatsbyoooo7233 Před rokem +1

      @@LesArtisansDeLaFiction si vous saviez...

    • @gatsbyoooo7233
      @gatsbyoooo7233 Před rokem +1

      Et une derrière chose : Personne ne voulait de Houellebecq ! Il a fallut qu'il épouse une femme du métier ,qui elle même a fait pression sur Maurice Nadeau, qui lui a donné sa chance sans gagner d'argent sur lui. C'est le livre de poche qui lui a ouvert les portes... C'est trop souvent omis dans son parcours. Je n'ai rien contre les éditeurs qui font leur boulot. Mais ils passent en permanence à coté d'auteurs et de best seller. Exemple criant : Hubert Nyssen ne voulait pas publier Millenium 😂😂😂😂 !! C'est sa fille Françoise qui a trancher ! Brel un plus grande modestie s'impose en la matière; surtout venant d'une maison d'édition, qui récemment à dit non a... Amélie Nothomb 😂😂😂😂😂 !!!!

    • @nathalier1629
      @nathalier1629 Před rokem

      En effet, c'est très différent d'un auteur à un autre. Honnêtement, je me promène dans les librairies et je vois ce qui est promu et je me demande où serait placé le mien. Ou les miens, plutôt. Mais parfois je prends un roman et je le feuillette et si les premiers mots me donnent envie, je l'achète. J'achète aussi beaucoup de livres d'occasion. Après, je pense que de nos jours, on ferait mieux d'écrire pour Netflix ou d'autres supports audiovisuels. Les gens lisent de moins en moins. Moi, de déménagement en déménagement, je traîne partout mes bouquins que j'adore.😊 On n'écrit pas pour le grand nombre, mais pour ceux qui aiment lire, tourner les pages avec passion. C'est différent de l'époque.

  • @horuselbase7909
    @horuselbase7909 Před 3 měsíci

    E

  • @typical_snowflake
    @typical_snowflake Před rokem +1

    Les éditions d'On n'a pas l'temps.

    • @LesArtisansDeLaFiction
      @LesArtisansDeLaFiction  Před rokem +1

      Nous interviewons également des éditeurs très différent. Plutôt que reprocher à un éditeur commercial de faire du commerce, nous vous invitons à regarder nos interviews d'éditeurs plus expérimentaux et à acheter leurs livres (l'écrasante majorité des éditeurs en France sont des toutes petites structures, qui reposent beaucoup sur le bénévolat et qui sont peu soutenus par les lecteurs, tout en publiant des livres plus expérimentaux et difficiles). Regarder par exemple cette interview qui devrait vous passionner, car il s'agit d'un éditeur qui prend vraiment le temps :
      czcams.com/video/MEuVUMs-QbQ/video.html

  • @AlEx-wk4bw
    @AlEx-wk4bw Před 10 měsíci

    Le résumé c’est on a pas le temps, la majorité des auteurs sont des branques qui font chier avec leur textes mal fagotés, si au miracle on est pris faut arbitrairement faire sauter 20% du texte et le processus d’écriture doit être physiquement pénible en passant par la machine…
    Alors effectivement elle gères sa collection comme elle veut mais faut être clairement masochiste pour oser lui présenter un texte.

    • @LesArtisansDeLaFiction
      @LesArtisansDeLaFiction  Před 10 měsíci

      Merci pour votre commentaire, l'approche très compétitive des gros éditeurs ne semble pas vous correspondre. Nous vous invitons à visionner les entretiens avec des éditeurs indépendants sur notre chaîne, dont l'approche correspondra, nous le souhaitons, à votre vision :
      Par exemple, La Fosse aux ours : czcams.com/video/MpgNrF4G1EU/video.html
      Les éditions de l'ogre : czcams.com/video/MEuVUMs-QbQ/video.html
      ou Les éditions Sabine Wespieser : czcams.com/video/4_8jKnlT3qo/video.html

  • @brunoszwajcer6404
    @brunoszwajcer6404 Před rokem +2

    En l'ecoutant, on se rend compte que c'est une gestionnaire. Elle ne découvre rien du tout. A l'époque de Marcel duhamel, Série Noire prenait de vrais risques. Tout cela reste du verbiage. Si un nouvel auteur vend déjà 500 exemplaires de son livre, c'est excellent. Si elle faisait son métier et qu'elle publiait 40 auteurs par mois en en vendant 500 par auteur, serie noire vivrait très bien. Elle n'est pas crédible. La serie noire c'est du roman de gare de haut niveau. Simenon, chandler, scerbanenco, chase étaient des artistes. Elle, rien de tout cela.

    • @LesArtisansDeLaFiction
      @LesArtisansDeLaFiction  Před rokem

      Nous proposons des interviews d'éditeurs très différents. Vous serez plus en accord avec des éditeurs qui privilégient une approche artistique. Nous vous recommandons notre interview de Benoît Laureau des éditions de l'ogre : czcams.com/video/MEuVUMs-QbQ/video.html

    • @brunoszwajcer6404
      @brunoszwajcer6404 Před rokem

      @@LesArtisansDeLaFiction cette Interview est éclairante. Elle prouve, s'il en est, que les éditeurs ne font pas leur métier par vocation ou guidés par un sentiment artistique. Quand une éditrice dit qu'elle ne lit quasiment plus, parce qu'elle est fatiguée, on croit rêver. Quand elle dit en plus qu'elle publie entre 1 et 2 nouveaux auteurs français par an, à quoi sert-elle ? Juste à faire marcher la machine pour faire du fric. Vendre est nécessaire pour un éditeur, puisque, comme au cinéma, c'est un producteur de livres. Mais ne prendre aucun risque, c'est se positionner en rentier, pas pour le métier qu'elle prétend exercer. Étant un adepte de serie noire, cette interview est très décevante. C'est renier l'héritage de Marcel duhamel.

    • @AlEx-wk4bw
      @AlEx-wk4bw Před 10 měsíci

      @@brunoszwajcer6404on sent une posture blasée et un sentiment que les auteurs maladroits l’emmerdent profondément. Dire tout le monde écrit, mettez vous à l’épreuve sur une machine à écrire…c’est cracher sur les créatifs en mode vous être tous interchangeables vous devriez laisser tomber toute ambition d’écriture

  • @heleneveber8254
    @heleneveber8254 Před rokem

    Je n arrive pas a continuer l'écoute:cette manière de parler très snob et ces respirations m'eloignent. Bye

    • @LesArtisansDeLaFiction
      @LesArtisansDeLaFiction  Před rokem

      Nous vous invitons à tester la manière de parler de cet éditeur : czcams.com/video/MEuVUMs-QbQ/video.html