L'ile des esclaves - Marivaux - version 2016 - Cie Les Affamés

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  • čas přidán 23. 05. 2016
  • Spectacle éligible et disponible sur PassCulture
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    Rue du Théâtre
    Un texte brillamment mis en vie par la compagnie Les Affamés qui fait le choix d’une mise en scène résolument contemporaine. Politiquement engagée et artistiquement assumée. L’une des plus fortes découvertes de ce festival. Un petit bijou théâtral et politique. Fort bien mené. Urgent à voir… Karine Prost
    La Provence
    Dire que la pièce, création festival OFF 2016, n’a pas pris une ride est un euphémisme. La compagnie Les Affamés en propose une lecture actualisée et réussie, dans un décor épuré à l’extrême. Celui-ci sert à merveille les personnages, dont le jeu est juste parfait. Romain Terpman
    Bulles de culture
    Gilles Droulez, dans le rôle de Trivelin, est impressionnant. Justesse du ton, précision dans les gestes, il campe un bienfaiteur ambigu, tant féroce qu’affable.
    La mise en scène propose véritablement de réfléchir aux thèmes du lien social, de l’oppression et de la vacuité du pouvoir… et fait preuve d’une très grande originalité.
    Vaucluse Matin
    C’est de l’excellent théâtre. Les cinq comédiens donnent toutes leurs tripes pour faire vivre cette histoire et les spectateurs sont au diapason, pris dans cette tourmente et dans cette belle leçon d’humanité
    Libre Théâtre
    On saluera tout particulièrement le jeu des quatre comédiens de talent interprétant ces deux couples appelés à échanger leurs rôles en même temps que leurs vêtements. Quant au malin génie qui tire les ficelles de cette comédie humaine, mais qui se révélera démuni face à l’égoïsme des puissants qui signe aussi la mise en scène. Ruth Martinez
    «Résolument moderne» Ouest-France
    «Réjouissant!» Midi-libre
    «Un appel à l’insoumission» La tribune
    Mise en scène Gilles Droulez
    Une île, lieu clos, à l'écart de la société policée, où tout projet nouveau est possible, au moins par l'imagination.
    Échoués à la suite d'un naufrage sur une île gouvernée par des esclaves fugitifs, une coquette et un petit-maitre perdent la liberté tandis que leurs esclaves désormais affranchis deviennent maîtres - et leur font subir deverses épreuves.
    En 1725, c'est un monde social renversé que Marivaux donne à voir: la fragilité du pouvoir peut ainsi se dévoiler.
    Il y a plus de deux cents ans la révolution française a eu lieu, elle prônait l'abolition des privilèges et établissait notre devise: liberté, égalité, fraternité.
    Aujourd'hui qu'en est-il?
    Et si un ouvrier prenait la place d'un patron, un citoyen celle d'un politique, un consommateur celle d'un banquier?...
    tant d'exemples sont possibles, mais pour en faire quoi de ce «pouvoir»?
    Dans une mise en scène intemporelle et résolument moderne nous traitons la question de la différence sociale dans un huis clos arbitré par un personnage ambivalent (démiurge impuissant !?) qui met nos quatre protagonistes sous tension. Ce qui n'enlève rien au ressort de la comédie mais nous fait peut être poser la question de la valeur de notre lien républicain : liberté, égalité, fraternité...

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