Une douce leçon de patience ! (327)

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  • čas přidán 3. 07. 2024
  • Une douce leçon de patience ! (327)
    Un taxi à New York a écrit :
    Je suis arrivé à l'adresse dont la personne m’avait appelé et j’ai klaxonné. Après avoir attendu quelques minutes,
    je klaxonne à nouveau. Comme il s’agissait de ma dernière course de la journée, je pensais partir, mais finalement je me suis stationné et puis je me suis dirigé vers la porte et j’ai frappé à la porte.
    «Juste une minute », a répondu une voix de personne âgée.
    Je pouvais entendre quelque chose qui traînait sur le plancher.
    Après une longue pause, la porte s'ouvrit. Une petite femme de 90 ans se tenait devant moi. Elle portait une robe imprimée et un chapeau à voilette, ressemblant à un personnage de film des années 1940.
    À côté d'elle, il y avait une petite valise en nylon.
    L'appartement semblait comme si personne n'avait vécu là, depuis des années. Tout le mobilier était recouvert de draps.
    Il n’y avait pas d'horloge sur les murs, pas de bibelot ni aucun ustensile sur les comptoirs.
    Dans un coin il y avait une boîte en carton remplie de photos et de
    verrerie.
    « Pourriez-vous porter mon bagage jusqu'à la voiture? » dit-elle. J'ai porté la valise jusqu’à mon véhicule, puis suis retourné aider la femme.
    Elle a pris mon bras et nous avons marché lentement vers le bord du trottoir.
    Elle n'arrêtait pas de me remercier pour ma gentillesse. « Ce n'est rien », je lui ai dit « J'essaie simplement de traiter mes passagers de la façon dont je voudrais que ma mère soit traitée. »
    « Oh, tu es un bon garçon », dit-elle. Quand nous sommes arrivés dans la voiture, elle m'a donné une adresse, puis demanda: « Pouvez-vous passer par le centre-ville? »
    « Ce n'est pas le plus court chemin », répondis-je.
    « Oh, cela ne me dérange pas », dit-elle. « Je ne suis pas pressée. Je me rends au centre de soins palliatifs. » J'ai regardé dans le rétroviseur. Ses yeux scintillent. « Je n'ai pas de famille » reprit-elle d'une voix douce.
    «Le docteur dit que je n'en ai plus pour très longtemps. » J'ai discrètement arrêté le compteur.
    « Quelle route voudriez-vous que je prenne? » Demandai-je.
    Pendant les deux heures qui ont suivi, nous avons roulé à travers la ville. Elle m'a montré le bâtiment où elle avait travaillé comme opératrice téléphonique, il y a plus de 60 ans.
    Nous avons traversé le quartier Times Square où elle et son mari avaient vécu quand ils étaient jeunes mariés. Elle m’a fait arrêter devant d'un entrepôt de meubles dans le quartier de Celsea, c'était à l’époque une salle de bal où elle était allée parfois danser lorsqu’elle était jeune fille.
    Parfois, elle me demandait de ralentir en face d'un bâtiment particulier comme l’Empire State Building ou dans un coin comme Rockefeller Center et s'asseyait le regard perdu dans l'obscurité, sans rien dire.
    Lorsque le soleil commença à rejoindre l'horizon, elle dit soudain: « Je suis fatiguée, j’aimerai que nous y allions maintenant ».
    Nous avons roulé en silence dans le quartier Forest Hills jusqu’à l'adresse qu'elle m'avait donnée.
    C'était un petit édifice, comme une petite maison de convalescence, avec un portique pour rentrer dans une allée.
    Deux infirmiers sont sortis et se sont dirigés vers le taxi. Ils étaient très attentionnés et surveillaient tous les mouvements de la vieille dame.
    Visiblement ils attendaient son arrivée.
    J'ai ouvert le coffre et porté la petite valise jusqu’à la porte. La femme était déjà assise dans un fauteuil roulant.
    « Combien vous dois-je? ». M’a-t-elle demandé, en ouvrant son sac.
    « Rien » lui dis-je
    «Vous devez gagner votre vie », répondit-elle.
    « Il y aura d'autres passagers, » ai-je répondu.
    Presque sans y penser, je me suis penché et lui ai donné une accolade. Elle me serra fort.
    « Vous avez donné un petit moment de joie à une vieille dame », dit-elle. « Je vous remercie. » Je lui serrai la main, et me retournai. Derrière moi, une porte a claqué, c’était le bruit d'une vie qui se termine.
    Je n’ai pris aucun passager le reste de ma course. J'ai conduit sans but perdu dans mes pensées.
    Je n’ai pratiquement pas parlé le reste de la soirée. Que se serait-il passé si cette femme avait eu à faire à un chauffeur en colère, ou à quelqu’un
    d’impatient et pressé ? Et si j’avais refusé de prendre la course, ou avais klaxonné plusieurs fois, puis parti sans attendre ?
    Après réflexion, je ne pense pas avoir fait une course plus importante dans ma vie que celle-ci .
    Nous sommes conditionnés à penser que nos vies tournent autour de grands moments.
    Mais les grands moments sont souvent de jolis petits instants auxquels nous ne prêtons pas assez attention !
    L’apôtre Paul a écrit dans Actes 20:35
    Je vous ai montré en toutes choses, qu'en travaillant ainsi il nous faut secourir les faibles, et nous souvenir des paroles du Seigneur Jésus, qui lui-même a dit : Il y a plus de bonheur donner à qu’à recevoir
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