Thierry Lejars : "Les Gaulois en Île-de-France et l'émergence des Parisii (VE - IER s. avant J.-C.)"
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- čas přidán 17. 07. 2019
- Les Gaulois en Île-de-France et l’émergence des Parisii (Ve - Ier s. avant J.-C.)
Conférence de Thierry Lejars (CNRS - ENS) donnée dans le cadre du cycle de conférences "Paris, des origines à l’an mil".
Date : 04 déc 2018
Découverte à la fin des années 90, la nécropole de Roissy (Val-d’Oise) est, avec ses deux tombes à chars et ses objets d’art, un des ensembles majeurs pour la connaissance des Parisii, le peuple gaulois du second âge du Fer qui avait pour principale place forte Lutèce et contrôlait le cours moyen de la Seine, entre la Gaule Belgique au nord et la Celtique au sud. La qualité et l’originalité des bronzes ornés exhumés en font aussi un gisement de première importance pour l’étude de l’art et de la civilisation celtique dans son ensemble. Cette nécropole et les sites analogues contemporains (Le Plessis-Gassot, Bouqueval, Gonesse, Nanterre, Bobigny, Saint-Maur-des-Fossés...) posent le problème de l’origine des Parisii et inaugurent une période de mutations marquée par des transformations radicales tant du point de vue social qu’économique.
Thierry Lejars est chercheur au CNRS et membre de l’UMR « Archéologie et Philologie d'Orient et d'Occident » de l'École normale supérieure. Ses recherches portent sur les Celtes de l’âge du fer et leur production métallurgique qui, en l’absence de sources littéraires, écrites et orales, est une source importante pour cerner l’imaginaire attaché à la société, l’art, la guerre et l’univers religieux des Celtes. Thierry Lejars a dirigé plusieurs fouilles (Roissy, La Fosse-Cotheret, en collaboration avec l'INRAP et Monterenzio Vecchia en Italie, en collaboration avec l’Université de Bologne) et a publié des études sur les Celtes, dont « La Tène : La collection Schwab (Bienne, Suisse) », dans La Tène, un site, un mythe 3, Cahiers d’Archéologie Romande, 140-141, Lausanne, 2013, et T. Lejars et al., L’Europe celtique à l’Âge du Fer, VIIIe - Ier siècles, Nouvelle Clio, PUF, Paris, 2015.
Wauow, interesant !!🇧🇪
Voir Paris , au temps de Geneviève par Pr Bruno Dumézil , historien du bas moyen age ! Paris étant bien peu de chose , et ne devenant capitale (provisoirement) que sous Charles le gros , puis son fils Dagobert ! Et, encore , le Palais Royal se situant à Clichy ! Puis , Carolus Magnus ( Charlemagne) pour les francs , s'installa à Aix la Chapelle ! Puis....843 Charte séparant les peuples germains des peuples francs .....
20:30 Ceci n'est pas une fibule discoïde mais bien le disque d'Auvers sur oise (la fibule en question de Champagne sur oise est reproduite à côté en dessin).
1:06:40 "Les guerriers se mettent au service de la communauté". Je pense plutôt qu'ils se mettent au service d'une aristocratie, la hiérarchisation de la cité ne faisant qu'aller en s'accroissant, comme on le voit d'ailleurs aujourd'hui dans notre monde contemporain, avec des différences de richesse jamais égalées dans l'histoire humaine. On n’arrête pas le progrès...
Un peu décousu tout au long de la présentation, dommage. Le mélange des carpes et des lapins nuit également à la démonstration ostentatoire d'une entité celte fantasmée. Comme nous le savons déjà, le territoire de l'actuelle France est peuplé mais ce sont des populations nouvelles qui vont l'amener progressivement au niveau du reste du monde méditerranéen et à la fin du second âge du fer. Ces nouveaux migrants sont riches, ils viennent avec des guerriers et un équipement, s'imposent sans combattre mais ils continuent à s'appuyer sur la culture étrusque pour satisfaire leur goût du luxe. On voit donc apparaître dans l'actuelle France des tombes monumentales riches dans des villages qui n'atteignent pas la taille d'un bourg. En Ile de France, toute la région n'est pas sous la domination des Parisii, il y a effectivement les Senons qui très riches s'installent dans les Marches italiennes. On n'apprend rien de plus de ce documentaire, qui à mon avis n'a pas eu le mérite de faire la liaison entre Hallstatt et la Tène car les première principautés en France datent de la fin de la période hallstatienne, l'aristocratie qui s'y installe est donc d'origine différente de la culture laténienne qui est d'origine suisse.