Le salariat, c'est pire que l'esclavage!

Sdílet
Vložit
  • čas přidán 7. 11. 2018
  • L'esclave est vendu une fois pour toute. Le salarié doit se vendre chaque seconde, chaque jour. Les rapports qui lient l'esclave et le maître, le serf et le seigneur sont des rapports personnels. Au contraire, plus qu'à un patron, le salarié moderne (prolétaire) est lié à un système. Le prolétaire déraciné de sa terre (moyen de subsistance) et séparé des moyen de production n'a plus d'autre solution que d'aller se prostituer. Il est libre, merveilleusement libre. Il peut même si cela lui chante refuser d'aller se vendre et crever de faim.
    « [...] le travail, le libre esclavage, le trafic de soi-même. »
    « [...] est prolétaire celui qui n’a aucun pouvoir sur l’emploi de sa vie, et qui le sait. »
    «Pour l'émancipation définitive de la classe travailleuse, c'est-à-dire pour l'abolition définitive du salariat»
    « [...] en s'émancipant du trafic et de l'argent [...] l'époque actuelle s'émanciperait elle-même. »

Komentáře • 2

  • @GMSKI7
    @GMSKI7  Před rokem +1

    «L'esclave est vendu une fois pour toute. Le salarié doit se vendre chaque seconde, chaque jour. Les rapports qui lient l'esclave et le maître, le serf et le seigneur sont des rapports personnels. Au contraire, plus qu'à un patron, le salarié moderne (prolétaire) est lié à un système. Le prolétaire déraciné de sa terre (moyen de subsistance) et séparé des moyen de production n'a plus d'autre solution que d'aller se prostituer. Il est libre, merveilleusement libre. Il peut même si cela lui chante refuser d'aller se vendre et crever de faim.»