Château de Freÿr

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  • čas přidán 11. 06. 2022
  • Le château de Freÿr et ses jardins, sis le long de la Meuse (rive gauche), entre Waulsort et Dinant, forment avec les rochers de Freÿr sur l'autre rive un des plus beaux sites naturels de Belgique.
    Au Moyen Âge, le château fort est cédé en fief par le comte de Namur à Jean de Rochefort Orjol en 1378. Sa petite-fille Marie se maria à Jacques de Beaufort en 1410.
    Frédéric Auguste Alexandre de Beaufort-Spontin, était nommé duc de Beaufort-Spontin en 1782. Les descendants de sa fille Hermengilde (Gilda) Mouchet de Battefort, comtesse de Laubespin (1813-1880), héritière du château en 1817, aujourd'hui les Barons Bonaert, ont habité les lieux jusqu'à ce jour. Les frères de Gilda, le 2e et le 3e duc, habitaient le château de Bečov nad Teplou dans la Bohême qu'avait acheté le duc Frédéric Auguste en 1813.
    Le château fort fut détruit en 1554 par les Français durant les guerres contre l'empereur Charles Quint. La plus ancienne partie du château actuel, l'aile, fut construite en 1571 et est un des premiers exemples du style « Renaissance mosane ».
    Au XVIIe siècle, la demeure fut amplifiée par l'addition de trois nouvelles ailes, formant ainsi un quadrilatère.
    Vers 1760, l'aile sud fut détruite et remplacée par la grille en fer forgé rappelant le chef-d'œuvre de Jean Lamour à Nancy, la place Stanislas, et fermant ainsi la cour d'honneur pour donner au château son aspect actuel.
    Ameublement et décorations intérieure sont typiques d'une résidence d'été d'un aristocrate au XVIIIe siècle. De nombreux éléments sont d'origine, tel que le Grand Vestibule impressionnant avec ses peintures murales de Frans Snyders et son plafond couvert de fresques Louis XV ou sa chapelle avec ses boiseries Régence et son autel baroque.
    Les pièces contiennent le mobilier d'époque des ducs de Beaufort-Spontin, ainsi que des traces d'histoire laissées par des hôtes royaux (Louis XIV, l'archiduchesse Marie-Christine, fille de l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche, le roi Stanislas I) et la mémoire vivante de 20 générations, dont un délicieux carrosse pour enfants (XVIIIe siècle) qui obtint le premier prix lors de l'Exposition universelle de Paris (1889).
    Au château de Freÿr fut signé le traité de Freÿr (1675) entre la France et l'Espagne tout comme fut négocié le traité des Frontières entre la France et la Principauté de Liège (1772). Le traité de Freÿr fut appelé le traité du café, car l'on y but du café pour la première fois dans le pays.
    Dessinés « à la Le Nôtre » en 1760 par le chanoine Guillaume de Beaufort-Spontin et agrandis par son frère Philippe en 1770, les jardins s'étalent sur des terrasses sur la rive gauche de la Meuse. Ils offrent des perspectives au nord vers les bois et au sud vers la Meuse et procurent paix et sérénité.
    Des jets d'eau et bassins animent le parterre où des orangers répandent leur parfum délicat. Nombreux sont ceux qui ont 350 ans. Ces arbres vinrent à Freÿr de Lunéville, la résidence des ducs de Lorraine, au cours de la première partie du XVIIIe siècle. Ils sont les arbres les plus anciens en caisses d'Europe1. Les caisses en bois sont toujours construites suivant les plans initiaux. Les orangeries les plus anciennes des Pays-Bas (début XVIIIe) combinent élégance et simplicité.
    Le niveau supérieur est couvert de charmilles (6 km) qui révèlent leurs mystères une à une : un ensemble de dessins inspirés des figures d'un jeu de carte, un thème aussi présent dans les statues en terracotta de Paul-Louis Cyfflé.
    Au sommet des jardins, le pavillon rococo commande une vue exceptionnelle sur la vallée et séduit par ses stucs délicats. Durant la seconde guerre mondiale, les Allemands firent construire une ligne de chemin de fer, qui coupa les jardins en deux par une tranchée au raz du pavillon rococo, dont l'utilisation fut abandonnée à la fin du conflit, mais qui subsiste encore aujourd'hui.
    La rive droite de la Meuse est dominée par des falaises (de plus de 100 m de hauteur, 340 millions d'âge). Ce sont les rochers de Freÿr, d'où on a une vue exceptionnelle sur l'ensemble des château et jardins.
    Francis Bonaert et Nathalie Harlez de Deulin précisent que « les jardins de Freÿr constituent sans doute l'exemple le plus purement français conservé en Wallonie

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