331. L’impunité du franquisme, avec Sophie Baby

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  • čas přidán 28. 06. 2024
  • L’invitée : Sophie Baby, MCF HDR à l’université de Bourgogne
    Le livre : Juger Franco ? Impunité, réconciliation, mémoire, Paris, La découverte, 2024.
    La discussion :
    • Introduction (00:00)
    • Faire l’histoire d’une question à vif (1:30)
    • Une impunité qui débute en 1936 (11:30)
    • La normalisation de l’Espagne franquiste dans le camp occidental après 1945 (17:00)
    • Comment les républicains en exil s’organisent contre l’impunité (27:00)
    • Quelle réconciliation, quelle impunité lors de la transition démocratique espagnole ? (38:00)
    • De l’unanimisme aux conflits mémoriels dans les années 2000, et au vote de deux lois mémorielles (45:30)
    Le conseil de lecture : Julie Ruocco, Furie, Actes Sud
    Merci à Matthieu de Oliveira pour sa lecture.

Komentáře • 2

  • @michelmbu6346
    @michelmbu6346 Před 2 měsíci +2

    Bravo a paroles d'histoire pour cet opus sur sur l'espagne après la guerre civile . J'ai quelques documents sur cette période concernant par exemple, les frères sabaté, dont on a pu voir récemment un film sur leurs parcours, un autre docu sur manuel puig antich, un des derniers condamnés a mort du système franquiste, l'appel de détenus de la prison de ségovie pour leur libération ( entre autre ) , et donc, je crois que les épisodes de guerillas pendant ces décennies sont aussi le fait de groupes anarchistes plutôt que communistes. En tout cas, merci a mme baby pour sa participation et je ne manquerai pas de lire son livre avec un grand intéret .

  • @lecolleguedacote3027
    @lecolleguedacote3027 Před 2 měsíci

    Drôle de podcast où les anarchistes et la CNT-FAI ou même l'UGT sont totalement absents.
    L'Espagne est un des rares pays (avant 45) où le PCE n'est ni la force dominante ni la force la plus radicale du paysage politique, ce qui fait que sa normalisation, sa déradicalisation est finalement assez cohérente dans les années 50.
    N'oublions pas que le PCE ne représente qu'une vingtaine de milliers d'adhérents en 1936 et que ses militants augmentent par l'apport de la petite bourgeoisie anti-franquiste mais apeurée par la radicalité de la CNT et du POUM (voire même de l'UGT). Sans parler, évidemment, du rôle centrale que le PCE finit par occuper vu que l'aide soviétique ne peut passer que par eux.