Procès du Beach: Vital Bakana protégé par Sassou "allume le feu".Oba Pierre le faussaire Belge libre

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  • čas přidán 20. 07. 2021
  • Partie 5 sur 12 du procès du Beach. Audition de Vital Bakana un Ninja Cobra un intouchable. Le Président Sassou lui avait confié la garde et la protection, de l’une de ses filles à Mpissa, pendant la guerre du 5 juin 1997, la nommée Andréa Sassou Nguesso, de mère du Pool. Elle était âgée de 11 ans à l’époque et aurait probablement 35 ans en 2021.
    En intro Pierre Oba le général faussaire en Belgique visé par un mandat d'arrêt international pour son rôle dans des massacres entre 1997 et1999. Pierre Oba, le ministre de l'Intérieur pendant le génocide de 1998 à 1999. M. Oba a fait l'objet des plaintes déposées en France et en Belgique en 2001.
    La plainte est déposée, notamment, par la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) au nom des survivants et des familles des disparus. L'occasion s’était pourtant présentée en 2015. Une fois encore, le général Pierre Oba s'est fait la belle. Le ministre n'a jusqu'à présent jamais pu être interrogé par les autorités judiciaires des deux pays pour répondre des massacres présumés de milliers d'opposants entre 1997 et 1999.
    En janvier 2016, le général de division Oba accusé de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre est passé entre les mailles du filet judiciaire tressé par la France et la Belgique. A 69 ans, Pierre Oba est un habitué des marabouts ou nzobis de la Lékoumou qui lui ont assuré la présence à vie dans le gouvernement de Sassou dont il est l'homme-lige. Sassou Nguesso bénéficie de l'immunité pénale réservée aux chefs d'État. Impossible, à ce stade, de le juger pour les massacres de milliers d'opposants entre 1997 et 1999. Mais Pierre Oba, lui, est exposé à des poursuites judiciaires.
    En sa qualité de ministre de l'Intérieur, il dirigeait les forces de police et de sécurité à l'époque des exactions, notamment des disparitions et massacres du Beach Conformément aux lois dites « de compétence universelle », qui permettent de juger les auteurs de génocide ou de crimes de guerre là où existent des plaintes de victimes, les justices belge et française sont aux trousses de Pierre Oba.
    Au lieu d'être cueilli par l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité, les génocides et les crimes de guerre, une unité d'élite de la gendarmerie française qui agissait dans le cadre d'une demande de coopération internationale sollicitée par la Belgique, le ministre congolais s'est envolé à bord d'un avion spécial avec la complicité des autorités françaises pour ne pas citer le gouvernement Hollande Valls.
    Il s'était glissé entre les mailles du filet judiciaire tressé par la Belgique et la France.
    Selon les deux hebdomadaires, Marianne et Soir Mag, Pierre Oba avait été repéré à partir du 23 novembre 2015 en Belgique et en France. M. Oba, qui dispose frauduleusement de la nationalité belge, serait venu chercher sa nouvelle carte d'identité aux services de l'état civil de la commune d'Uccle avant de retourner pendant 40 jours dans sa résidence située en banlieue parisienne, à Sartrouville. Selon certaines sources, il s'y serait rendu pour se soigner. Pierre Oba, ministre des mines n’a jamais comptabilisé au budget les recettes découlant de son ministère
    La présence de M. Oba en Belgique et en France a été établie par les enquêteurs. La justice belge s'est dotée d'un mandat d'arrêt international le 21 décembre 2015, fondé sur des indices sérieux quant à l'implication du ministre dans des violations graves du droit humanitaire.
    Le 6 janvier 2016 M. Oba ne s'est pas présenté à l'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle de Paris où il devait embarquer dans un avion à destination de Brazzaville. Il est apparu pourtant six jours plus tard au Congo. Selon les deux hebdomadaires, le ministre aurait quitté la France à bord d'un avion spécial, échappant ainsi à la justice.
    Selon un courrier diplomatique dont Le Soir Mag a obtenu copie, le président congolais Denis Sassou-Nguesso aurait convoqué entre-temps l'ambassadrice de l'Union européenne en poste à Brazzaville, Saskia De Lang, pour lui demander des explications sur la tentative d'arrestation d'un de ses ministres, laissant penser que l'information était parvenue à l'intéressé. Tapis rouge sang sous les pieds d’un ministre criminel.
    En faisant croire qu’il était tour à tour militaire, architecte ou cuisinier vivant à Bruxelles, Pierre Oba a sollicité et obtenu la nationalité belge au deuxième semestre de 2010. Doté d’un culot monstre, le ministre congolais a pu franchir toutes les étapes de la procédure de naturalisation au prétexte qu’il voulait vivre aux côtés de son épouse belge. Et "on" l’a cru ! Pourtant, le profil de ce général aurait eu de quoi interpeller les autorités belges, l’Office des étrangers et les services de police et de renseignements. La procédure d’annulation de sa nationalité est toujours en cours.
    Genève le 22 juillet 2021
    Me Maurice Massengo-Tiassé
    Dr d'état en droit

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