"Je crois que la technologie a pris définitivement le pas sur la politique !" - Rémi Tell
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- čas přidán 2. 04. 2024
- Rémi Tell, auteur de "À l’encre du Néant" aux éditions du Verbe Haut. #elonmusk #technology #politique #livre #lignedroite
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Une émission dirigée par Maud Koffler, Liselotte Dutreuil et Marie Falicon
Réalisation : Franck et Arnaud
Production audio : Franck
Journalistes et programmation : Adèle, Maud, Liselotte et Marie
Communication numérique : Louis
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#LigneDroite
Rémi Tell vise juste, comme d'habitude. Merci beaucoup pour cette interview.
Merci pour cet entretien !
Renoncer à toute prétention universelle est éffectivement la solution
On ne sait pas faire mieux que de Gaulle, copions-le, c'est tout.
Du bon sens !
Il faut le dire aux français...
En attendant si on pouvait pucer les sauvageons pour les empêcher de jouer avec les extincteurs ou d'harceler les mémés,j'y serais favorable
Friedrich Nietzsche à dit, réagir c'est être passif : sous entendu, "avoir de bon mots", ou twitter, c'est se perdre dans l'inaction, et faire la part belle à ceux qui nous soumettent et dominent qui eux en l'occurrence agissent !.
Merci pour cette discussion futurologique et civilisationnelle très intéressante, un sujet fétiche à juste titre du camarade Tell. Je vais faire trop bref car le format n'est pas propice: je pense que le transhumanisme n'est en réalité pas un problème si menaçant, car le monde "progressiste" qui le porte politiquement 1 fait très peu d'enfants, 2 est en fait majoritairement assez ignare et peu travailleur, 3 les progrès technologiques et gains de productivité possibles sont très limités, et essentiellement épuisés.
1 Les progressistes vont sans doute disparaître pour des raisons démographiques et par apprentissage social naturel, le sens de l'histoire, d'ici 1 à 2 siècle. Les populations qui nous remplacent ne sont pas particulièrement attirées par les folies woke ou transhumaniste, et leur puissance démographique nous écrasera bientôt. La Corée du Sud disparaît et ne pourra pas maintenir son exchellence scientifique quand sa population décroîtra massivement. Le Japon est déjà dans la stagnation. Les pays occidentaux remplacés par des population africaine et musulmane ne pourront longtemps porter un projet progressiste, et stagnent déjà, voire régressent intellectuellement si ce n'est technologiquement. La Chine atteindra aussi ses limites. L'Inde est intéressante, démographiquement puissante, mais je ne crois pas qu'elle portera le progrès technologique mondial - elle ne porte pas l'excellence de manière assez homogène pour devenir suffisamment stable et donc complexe.
2 Ayant une formation scientifique je vois la nécessaire nullité intellectuelle des progressistes: les scientifiques les plus géniaux sont suffisamment humbles pour ne pas participer à ces délires, et respecter les traditions. Donc dans l'hypothèse où nous connaîtrions un sursaut d'intelligence collective, nous rejetterions collectivement (démocratiquement) le progressisme: c'est le scénario idéal où nous pourrons continuer à former une société d'élites, d'excellence, et donc respectueuse des traditions, productive et non destructrice. Elon Musk n'est d'ailleurs pas progressiste, il est attaché à l'essentiel de nos traditions. Ses ambitions technologiques le pousse à explorer le transhumanisme mais je ne crois pas qu'il soit excité par la décadence que commence à faire naître - d'ailleurs il donne des signes d'attachement à la famille, aux livres, à l'histoire, aux beaux arts, et je crois que s'il poursuit certaines recherches transhumaniste c'est parce qu'il est conscient de leurs limitations ce qui m'amène au point
3 Les promesses technologiques sont très largement surfaites: il ne faut pas s'attendre à des gains socio-intellectuels (d'intelligence collective, incluses toutes les intelligences artificielles) massifs comparé à la situation actuelle, où nous intéragissons avec des ordinateurs via un clavier. Les intelligences artificielles au sens large - incluant les technologies du web - ont modifié nos performances, mais les gains de productivités apportés sont limités, et nous atteignons leurs limites - pour des raisons techniques les méthodes d'apprentissage profond ont déjà atteint une certaine maturité et ne peuvent mener à des découvertes scientifiques aussi importantes que celle de l'ampoule incandescante ou du transistor. Si certains ont l'impression que nous accélérons vers une "singularité" c'est uniquement parce que 1 nous nous focalisons sur des détails, des gains, toujours plus marginaux à l'échelle de l'homme lambda, et 2 nous avons connu presque toutes les révolutions technologico-industrielles possibles en un temps très court - là aussi un sujet essentiel que je regrette de ne pouvoir développer. Tout comme les modèles démographiques simplistes font croire à une croissance exponentielle à de courtes échelles de temps, nous sommes en fait sur une sigmoïde, dans une croissance à peu près logistique.
En conclusion il y a du positif et du négatif: pas la peine de trop s'inquiéter d'une technologie devenue folle, ni à la Terminator ni à la Matrix, mais les sociétés élitaires dont l'Occident et la France sont menacées de disparition démographique-civilisationnelle, le classique déclin-collapse-remplacement civilisationnel, d'origine intello-politique - avec la décadence de l'élite. Celui-ci me semble nettement plus menaçant, en particulier à court terme. Car je vois même chez les gens plutôt lucide, une difficulté à comprendre la psychologie qui sous-tend la bienpensance: je ne vois personne la rejeter profondément, s'y attaquer comme notre principal ennemi. En effet il y a des gens "de droite" au sens conservateurs qui peuvent critiquer le wokisme et l'islamisation, mais qui se positionne avec mépris relativement aux autres nations, et s'adonne à leur diabolisation: de la Russie, la Chine, l'Arabie Saoudite, l'Iran,... Diaboliser est le principal signe de bienpensance, et dérive toujours en une soumission à celle-ci. Éric Zemmour a beaucoup fait pour lutter contre la bienpensance, mais curieusement avec le sujet Ukraine il a beaucoup de mal à ne pas y céder, sans doute par manque de courage pour résister à son entourage type Causeur, L'Inco, Figaro,... ces gens qui aiment mépriser les autres peuples et ne connaissent rien à l'étranger - la plupart incapables de parler correctement 2 langues. Les "souverainistes" ne sont pas particulièrement empathiques, pas très doués en anthropologies: Dupont-Aignan appelle aussi VVP un "dictateur" et a le même mépris pour la Chine etc. Asselineau est dans son rôle mais ne montre pas une grande profondeur psychologique - sinon entre autres il n'agirait pas de manière si sectaire. Philippot est un peu pareil, dans son personnage. Rougeyron aussi. Sans parler des moins doués. François Bousquet me semble aussi trop dans la technique, avec des notions éculés des clivages politiques, et pas assez porté sur la psychologie, malgré son entretien avec Arian Bilheran - qui d'ailleurs elle aussi me semble râter certains points de base, en se focalisant un peu trop sur le totalitarisme. Si on regarde les souverainistes de manière plus large un réflexe typique chez eux est de caricaturer Huntington, et ne préférer que voir un monde de stratèges, d'agents rationnels, complotants, refusant l'importance des facteurs culturels et biologiques - de l'ethnie à la civilisation en passant par la race. C'est là encore un soumission à la bienpensance: une peur de paraître raciste. En fait chacun semble réserver son courage pour affronter quelques aspects de la bienpensance et se coucher sur d'autres. Il nous faudra lutter contre la bienpensance dans sa globalité, car ce combat (comme celui pour la souveraineté) ne peut être partiel, divisé: si on cède sur un aspect la bienpensance pilonne. C'est ce que font Macron et Glucksmann avec la Russie, avec un certain succès car ils ont toute la machine de propagande bienpensante avec eux, que nous n'attaquons qu'inefficacement. Les bases ont été décrites par Schmitt, Freund, Blair (Orwell),... il suffit de désigner un ennemi, le mal, armé d'une machine de propagande adéquate, pour soumettre les citoyens au "bien". Pour en sortir je pense qu'il faudra un travail universitaire large, scientifique, les politiques et commentateurs seuls n'ont pas des arguments suffisamment aiguisés, malgré leurs intuitions très justes. J'y travaille, mais je pense que nous en avons pour encore une génération pour que suffisamment de nos élites s'y mettent et avancent assez pour nous sortir du marasme politique - le timing va être serré, au moins pour la France, vu notre grand remplacement démographique.
Mille mercis Rémi, François, Liselotte, et RC.
PS: Je finis d'écouter la vidéo et j'entends Rochedy. C'est un cas typique de ces pseudo gens de droite qui ont lamentablement sombré dans la bienpensance antirusse - reprenant tous les poncifs et mots gauchodiabolisants. Il ne comprend pas ce qu'est la droite, il est trop arrogant pour cela - notez qu'on peut être très narcissique sans être arrogant, enfin si on s'accorde sur les définitions. Et sinon sur le sujet que vous mentionnez: un récit à opposer au progressisme. Je pense qu'on peut parler de psychologie aux français, d'humilité, de grandeur. J'ai une vision sportive de la politique nationale: je pense qu'il faut proposer l'excellence, la compétition dans tous les domaines, un peu à la chinoise. Nous ne trouverons rien de miraculeux, et nous n'en avons pas besoin. La religion doit avoir sa place naturelle, donc promouvoir le christianisme est utile. Détourner les gens de la consommation, sérieusement, en dénigrant le consumerisme, tenir un discours spirituel général. Je ne crois pas qu'il faille une idéologie d'état très développée à la soviétique, juste une ambition de grandeur un peu comme du temps de Louis XIV, Napoléon, ou de Gaulle. Si les gens ont cette notion alors nous pourrons y rattacher tout ce qui est sain pour une nation et promouvoir un renouveau démographique et un protectionnisme général. Désolé pour ce PS un peu fouilli. Je crois que la base est ci-dessus: rejeter la bienpensance, suivre une thérapie cognitive comportementale contre cette addiction comportementale, dérivé du narcissisme.
PPS: Les propositions de Rémi me semble particulièrement sages: elles vont dans le sens de l'humilité. L'humilité est mère de toutes les vertus. Et évidemment l'universalisme va de pair avec la bienpensance - pour créer un schéma de Ponzi de moraline ou de monnaie névrotique comme dirait Freud. Renoncer à l'universalisme serait un progrès majeur. :)
J'ai une réponse claire à vous apporter. Si les racines d'un arbre menacent de détruire votre maison, alors abattez l'arbre ! Si vous voulez une société où tous pourront vivre dans l'équité, alors bâtissez là ! Si cela passe par l'abandon de l'égo individuel, alors bannissez ce genre d'égo! S'il ne vous restera alors que le respect et le partage que vous vous devrez entre tous, alors vivez dans ce respect et ce partage où tous auront le droit de profiter des bienfaits de la nature ! Vous voyez, c'est simple, prenez ce qu'il y a de bon dans la technologie pour le bien être de l'humain et rejeter évidemment tous ce qui fait son asservissement ! Mais l'ennemie qui vous empêche de vivre une telle société, c'est le petit égo individuel qui voit toujours le bout de son nez avant de voir l'intérêt général.
Ligne droite a publié une vidéo mensongère à propos de l'appel à la prière fait par un musulman dans une église à l'occasion d'un concert intereligieu. Soit disant il s'agirait d'une conquête déguisée...
Outre le manque de culture générale et l'absence totale d'étude de la doctrine musulmane avant cette publication calomnieuse... j'invite ligne droite à participer au prochain événement qui aura lieu en mai (pas dans une église... ça dépend des fois). Nous organisons en effet régulièrement ce type d'événements avec les juifs et les chrétiens et vous pouvez y participer au lieu de critiquer comme des abrutis derrière votre écran. Soyez les bienvenus les loosers!