Bonjour, bonjour, intéressant. J'ai cherché de la documentation après avoir regardé ta vidéo et je suis tombée sur un média indépendant que je ne connaissais pas, il y a des articles intéressants, écrits pour certains par des universitaires. Il y a un article de Jennifer Gallé sur le chacarose, de son doux nom latin Chalara fraxinea. Effectivement les recherches montrent que les frênes communs européens sont gravement atteints mais que d'une part c'est un champignon qui n'aime pas la chaleur - il sera donc dans le sud moins invasif- et d'autre part, même si la maladie décime une grande partie des populations du nord de l'Europe, les chercheurs s'aperçoivent qu'un petit pourcentage des populations développent des résistances aux champignons. Dans ton cas de figure, sur un peuplement jeune il n'y a pas de sujet résistant (pour le moment, les jeunes arbres sont plus durement touché par le pathogène). Cependant, il devient intéressant de conserver les semences des frênes résistant car il a été démontré que les frênes arrivaient à transmettre leur capacité de résistance à la génération suivante. On croise les doigts et on conserve quand même les vieux arbres résistants. 😁 Merci pour la vidéo et super la musique de fond 🙂
Salut Audrey. Après plusieurs messages sur cette vidéo parlant de l'importance de garder certains sujets pour la résistance et multiplication j'ai donc décider de laissé certains frênes assez vigoureux. On verra ce que cela donne. Sinon on est dans le marais et il y a pas mal de frêne spontanée le long des chemins qui sont bien poussant, en espérant qu'il ne se fasse pas ratiboiser par les agents communaux ;) Ciao l'amie !
Il est rare qu'une espèce soit totalement éradiquée par une maladie. Il y a toujours quelques individus qui présentent une résistance à une nouvelle maladie. La meilleure démarche (gestion du domaine public) n'est pas d'éliminer au plus vite les individus malades dans l'espoir d'endiguer et de faire disparaître la maladie, souvent cela ne fonctionne pas! Mais de laisser évoluer naturellement la maladie et ses hôtes, faire un suivi minutieux et systématique de la population affectée afin de repérer les individus résistants pour ensuite faire un travail de sélection. Bien sûr on peut aussi ne rien faire du tout et laisser les individus survivants se reproduire et reconstituer une population...mais le suivi et le travail de sélection permet d'accélérer ce processus naturel... Il me semble que c'est ce qui a été fait avec le châtaignier d'Amérique.
Bonsoir Maxime. Merci pour le partage de cette vidéo et de ses précieuses informations. Le beau Chêne qui me sert d’abri l'été était atteint de la maladie de l'encre. je l'ai sauvé en le traitant avec une pulvérisation de permanganate de potassium et d'eau (0.5g dans un litre d'eau). je partage cette information des fois que cela puisse servir à d'autre. Bonne continuation🙏
Je me suis apperçu de la même chose dans mon terrain , j'ai quelques chêne qui poussent tout seul et comme ils n'étaient pas génant à cet endroit,j'ai décidé de les laisser pour les trogner à l'avenir car comme tu dis ça ne coute rien 😉
Cher Monsieur est-on contraint de se déguiser en Teletubbies pour lutter contre la chalarose. Par ailleurs, au début de la vidéo vous dites "ben voilà ça nous a coûté rien" même si nous sommes attachés au parler de nos provinces, il est préférable de dire "ça ne m'a rien coûté". Bien cordialement, Le journal d'un agrologue depuis l'Auvergne, ici commence l'Auvergne, ici finit la France
Quoi vous n'aimez pas le orange? Pourtant c'est très saillant. Très fashion le casque assorti à la tronçonneuse ! Moi ce qui m'étonnerait, se serait la tronçonneuse en costard cravate, pas très pratique...
Bonjour, bonjour, intéressant. J'ai cherché de la documentation après avoir regardé ta vidéo et je suis tombée sur un média indépendant que je ne connaissais pas, il y a des articles intéressants, écrits pour certains par des universitaires. Il y a un article de Jennifer Gallé sur le chacarose, de son doux nom latin Chalara fraxinea. Effectivement les recherches montrent que les frênes communs européens sont gravement atteints mais que d'une part c'est un champignon qui n'aime pas la chaleur - il sera donc dans le sud moins invasif- et d'autre part, même si la maladie décime une grande partie des populations du nord de l'Europe, les chercheurs s'aperçoivent qu'un petit pourcentage des populations développent des résistances aux champignons. Dans ton cas de figure, sur un peuplement jeune il n'y a pas de sujet résistant (pour le moment, les jeunes arbres sont plus durement touché par le pathogène). Cependant, il devient intéressant de conserver les semences des frênes résistant car il a été démontré que les frênes arrivaient à transmettre leur capacité de résistance à la génération suivante. On croise les doigts et on conserve quand même les vieux arbres résistants. 😁
Merci pour la vidéo et super la musique de fond 🙂
Salut Audrey. Après plusieurs messages sur cette vidéo parlant de l'importance de garder certains sujets pour la résistance et multiplication j'ai donc décider de laissé certains frênes assez vigoureux. On verra ce que cela donne. Sinon on est dans le marais et il y a pas mal de frêne spontanée le long des chemins qui sont bien poussant, en espérant qu'il ne se fasse pas ratiboiser par les agents communaux ;)
Ciao l'amie !
Il est rare qu'une espèce soit totalement éradiquée par une maladie. Il y a toujours quelques individus qui présentent une résistance à une nouvelle maladie. La meilleure démarche (gestion du domaine public) n'est pas d'éliminer au plus vite les individus malades dans l'espoir d'endiguer et de faire disparaître la maladie, souvent cela ne fonctionne pas! Mais de laisser évoluer naturellement la maladie et ses hôtes, faire un suivi minutieux et systématique de la population affectée afin de repérer les individus résistants pour ensuite faire un travail de sélection. Bien sûr on peut aussi ne rien faire du tout et laisser les individus survivants se reproduire et reconstituer une population...mais le suivi et le travail de sélection permet d'accélérer ce processus naturel... Il me semble que c'est ce qui a été fait avec le châtaignier d'Amérique.
Splendide pseudo, et très bonne analyse.
Excellent !! Merci pour ce témoignage 😀 j'aime beaucoup les trognes (joli, faciles à gérer etc.)
Bonsoir Maxime. Merci pour le partage de cette vidéo et de ses précieuses informations. Le beau Chêne qui me sert d’abri l'été était atteint de la maladie de l'encre. je l'ai sauvé en le traitant avec une pulvérisation de permanganate de potassium et d'eau (0.5g dans un litre d'eau). je partage cette information des fois que cela puisse servir à d'autre. Bonne continuation🙏
Comme toujours, très interessant !
Je me suis apperçu de la même chose dans mon terrain , j'ai quelques chêne qui poussent tout seul et comme ils n'étaient pas génant à cet endroit,j'ai décidé de les laisser pour les trogner à l'avenir car comme tu dis ça ne coute rien 😉
Cher Monsieur est-on contraint de se déguiser en Teletubbies pour lutter contre la chalarose. Par ailleurs, au début de la vidéo vous dites "ben voilà ça nous a coûté rien" même si nous sommes attachés au parler de nos provinces, il est préférable de dire "ça ne m'a rien coûté".
Bien cordialement,
Le journal d'un agrologue depuis l'Auvergne, ici commence l'Auvergne, ici finit la France
Quoi vous n'aimez pas le orange? Pourtant c'est très saillant. Très fashion le casque assorti à la tronçonneuse ! Moi ce qui m'étonnerait, se serait la tronçonneuse en costard cravate, pas très pratique...
Bien dit.