J’ai (re)lu Crime et Châtiment pour que vous n’ayez pas à le faire
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- čas přidán 24. 07. 2024
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📙 Salut, je m'appelle Thomas, j'étudie dans différents domaines (macroéconomie à HEC Paris, philosophie à la Sorbonne, géopolitique à l'IRIS) et suis un amoureux de livres et de lecture.
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Dans cette vidéo, je vous emmène dans mon voyage à travers les méandres de "Crime et Châtiment" de Dostoïevski. Initialement réticent, j'ai été attiré par la simplicité de l'intrigue : un crime, un châtiment. Mais rapidement, j'ai réalisé que ce roman était bien plus que cela.
Je partage avec vous une habitude que j'ai développée, baptisée "1000 peintures pour un livre", qui a radicalement changé ma façon de lire "Crime et Châtiment". Cette méthode consiste à associer les émotions et les pensées que le livre évoque avec des peintures célèbres, créant ainsi une expérience immersive unique.
Au fil de ma lecture, je me suis retrouvé plongé dans un état d'esprit différent, comme si je traversais un trou noir littéraire. Les pages se remplissaient de notes témoignant de mon immersion totale dans l'histoire de Raskolnikov. Et c'est en atteignant le dernier chapitre que j'ai réalisé l'ampleur de cette expérience.
Dostoïevski ne se contente pas de nous plonger dans les ténèbres de l'âme humaine, mais il nous offre également une lueur d'espoir, une impulsion vers la vie. À travers le personnage tourmenté de Raskolnikov, nous sommes invités à nous regarder nous-mêmes dans un miroir, à affronter nos propres démons et à trouver la rédemption.
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Salut ! C'est la première vidéo que je regarde sur ta chaîne, je l'ai trouvé vraiment intéressante et bien construite.
Je me permets juste une petite précision. Lorsque tu parles du nihilisme et que tu y associes Camus, je pense que tu fais une erreur ou un raccourci. Si l'absurde de Camus peut sembler, dans un premier temps, aller vers une forme de nihilisme, ce n'est en fait pas la direction dans laquelle nous mène cette philosophie. En effet, déjà dans le mythe de Sisyphe mais surtout dans l'homme révolté, Camus se montre très critique du nihilisme et notamment du nihilisme politique, et son concept de révolte face à l'absurde est en fait une philosophie profondément humaniste.
Mais encore une fois, c'était une belle vidéo. Je suis curieux d'en voir plus !
Merci de ton retour; bienvenu(e) sur la chaîne! oui le rapprochement de Camus avec Nietzsche et Cioran n'avait pas de sens compte tenu de la philosophie camusienne, c'était plus par rapport à l'Étranger que j'avais relu récemment, tu as raison de le mentionner
C'est un point de vue extrêmement intéressant. Je trouve quand même un tout petit peu dommage que tu ne mentionnes jamais le style de Dostoievsky. Si je me souviens bien, c'est André Gide qui avait dit qu'il voulait apprendre le russe pour pouvoir lire Crime et châtiment dans l'original. Je ne crois pas qu'il y soit parvenu. Et moi non plus. Mais j'ai lu et relu le texte dans différentes traductions, en français et en anglais, pour tenter de m'en approcher le plus possible. Et à chaque fois, j'ai trouvé le texte complètement hypnotique (bien plus que dans Les Frères Karamazov, par exemple). C'est étrange.
Les échanges qu'a l'étudiant avec le juge sont des plus intéressant, je crois que Dostoïevski a inventé ici le roman psychologique avec ça.
Soit ton professeur n'a pas lu le livre / ne l'a pas compris (ce n'est pas tout à fait impossible), soit ta conclusion était la bonne, mais sa phrase, il semblait penser que le livre était médiocre et étant sombre juste pour être sombre (immature en ceci)
J'ai lu le livre une fois il y a quelques années après avoir traversé une période difficile et j'avais beaucoup aimé! Mais je me souviens avoir été choqué de certaines parties. Raskolnikov se demande si un acte doit être fait pour le bien de l'humanité malgré que cela soit un acte moralement répréhensible. J'ai pensé à l'holocauste, et comme il me semble que la conclusion de Raskolnikov est positive, j'ai vu dans ce livre une pensée dangereuse. Qu'en penses-tu?
C'est intéressant, je n'avais pas pensé à ce passage de cette manière : je pense que ce n'est pas le livre qui est dangereux mais justement la manière de penser de Raskolnikov? Si on met cela en parallèle de ses actions dans le livre, ça nous donne une meilleure perspective sur sa psyche je trouve!
Jai terminé de le lire hier et je l'ai tellement enduré !! Jel'ai trouvé ultra ennuyeux, sans action et tres bavard. Pour moi il ya dedans 450 pages en trop
je ne suis pas d'accord avec tous ces gens qui disent aux jeunes " vous n'avez pas besoin de lire ce bouquin, je vais vous l'expliquer, et du coup, vous aurez une bonne note" vous ne savez donc pas qu'il faut lire soi même le livre ? ah , j'e, peux plus de toute cette bétise ... pas tout à fait désinteressée d'ailleurs !