GOETHE (1749-1832) - Une vie, une œuvre [1989]

Sdílet
Vložit
  • čas přidán 8. 09. 2024
  • Une Vie, une œuvre : Goethe, conversations avec Eckermann.
    Par Jean Daive et Jean-Claude Loiseau.
    Émission diffusée pour la première fois sur France Culture le 19.01.1989.
    Intervenants :
    - Claude Roels (professeur et traducteur de Goethe),
    - Erika Tunner (universitaire),
    - Stéphane Michaud (universitaire),
    - Pierre Garnier (écrivain),
    - Raymond Prunier (professeur).

Komentáře • 24

  • @rienneveutriendire
    @rienneveutriendire  Před 7 lety +5

    Retrouvez toutes les émissions "Une Vie, une œuvre" ici : czcams.com/play/PLagEsBu5pFhGf8L4FlFS1sYW93xRMYdLo.html

    • @jeancapet7263
      @jeancapet7263 Před 3 lety

      Puis je savoir quelle est la musique à 16:16 ? Merci

  • @Lahouari780
    @Lahouari780 Před rokem +3

    19:30 très souvent chez Goethe, le monde visible est ramené au mot "aperçu" c'est-à-dire que pour lui, un aperçu c'est à la fois une pensée et un objet vu. C'est tout ce qu'on peut dire par exemple des phénomènes primitifs puisque, souvent, on a pu ramener l'idée d'aperçu à l'idée de primitif, à ce qui est d'abord là, qui sert de modèle qui donc est à la fois idéal et réel.
    Pourtant de la part d'un écrivain, le langage est quelque-chose qui existe avant d'être là - il n'y avait pas comme aujourd'hui cette rupture entre le langage et le réel.
    - Maurice Blanchot explique que "Pour dire un chat, il faut d'abord le tuer puis ensuite le mot vient et à travers son évocation le chat revis" c'est une image scientiste, qui vient de positivisme du XIXème siècle et qui chez Goethe n'est pas du tout ressenti comme ça.
    Chez Goethe, le langage est un don certes mais en tout cas un don logique c'est-à-dire qu'elle est la conséquence de l'évolution de l'Homme. En ce sens Dieu, lorsqu'il parle, lorsqu'il dit quelque chose, il a peut-être cet orgueil de penser que c'est un peu Dieu qui parle par sa bouche.

    • @Lahouari780
      @Lahouari780 Před rokem +1

      31:51 le malaise de Goethe est qu'il essaye dans une vie d'homme de rassembler toutes les expériences humaines, d'embrasser tout d'un coup. S'il y'avait un malaise ce serait la volonté d'être tout : poète, romancier, scientifique, homme de théâtre - justement parce que l'Allemagne du temps n'avait pas encore de roman vrai, de poésie vrai, de théâtre vrai et c'est lui qui fonde tous les genre ce qui témoigne dun malaise, d'un angoisse.

    • @Lahouari780
      @Lahouari780 Před rokem

      36:07 les mères

    • @Lahouari780
      @Lahouari780 Před rokem +1

      44:01 "Le poète doit s'efforcer connaissances multiples car le monde entier est sa matière première qu'il doit savoir, comprendre et exprimer. Mais le poète ne doit pas vouloir être peintre, il doit se contenter de reproduire le monde par la parole tout comme il laisse le soin à l'acteur de le représenter à nos yeux par sa personne . Une chose est la connaissance, autre chose est la pratique et la vie, et il faut savoir que tout art dès qu'on prétend l'exercer est quelque chose de si difficile et de si grand que cela exige pour y passer maître, une existence entière. C'est ainsi que Goethe s'est efforcé d'acquérir des connaissances très diverses mais a toujours su dans la pratique sen tenir à un seul art, n'exercer que celui-là mais avec maîtrise : l'art d'écrire en allemand - que les objets sur lequel il a écrit étaient fort variés, cela est une autre question."
      "La vie est symbole" c'est-à-dire que ce que je vois, je vais l'utiliser comme élément poetique. Il n'y a pas de genre poétique chez Goethe, tout est poésie : ça peut être la petite rose de la Lande
      Lorsqu'il critique d'autres poetes, il reproche toujours de n'avoir pas vu les choses.
      Sa propre poésie est ancré essentiellement dans le regard faire. Chez lui le créateur rejoint la nature, c'est-à-dire dire qu'il n'y a plus tellement telle expression individuelle - c'est celui qui sait se faire nature, qui sait la donner à voir (il entretien avec la vie une grande proximité avec la nature, on entre dans Goethe avec un naturel extraordinaire)

    • @Lahouari780
      @Lahouari780 Před rokem

      48:34 Goethe laisse planer un mystère sur ses personnages, sur les clés de certains grands livres. Le mystère n'est pas une idée qu'il garderai derrière la tête et qu'il ne voudrait pas dire
      "Mes contemporains et les allemands sont des personnages invraisemblables, ils vont toujours chercher des idées derrière mes œuvres et ne cesse pas de me torturer jusqu'à ce que je leur dise ce que j'avais derrière la tête - mais au fond je n'avais rien derrière la tête. J'avais le plaisir d'écrire, le plaisir de représenter et de faire vivre"
      Il a le sentiment de ce qu'est la vie : comment elle évolue, comment elle change, comment elle est proche de nous, comment une œuvre pour rivaliser avec la vie doit craquer de tous les côtés d'une présence et ses personnages sont saturés de présence.

    • @Lahouari780
      @Lahouari780 Před rokem

      54:50 les "disciples" de Goethe il y'a le plaisir de se reconnaître dans quelqu'un qui a frayé la voie et qui laisse chacun s'épanouir selon son ordre
      Chez Nietzsche et Freud, il y'a en commun cette universalité, cette modestie, cette volonté de penser à partir des mots et d'une langue qui est la langue allemande
      "La langue allemande est pour peu une langue abstraite" c'est une langue étonnamment proche du corps, du rythme de la respiration.

  • @pierreroger447
    @pierreroger447 Před rokem +4

    Alors là, avec Goethe, on est dans le lourd, le très lourd, on est sur le toit du game ! En plus le gus, il est hyperstylé ! Preuve en est le tableau le représentant assis méditant dans la campagne sur les ruines de Rome ! Vêtu d'un grand manteau blanc immaculé alors qu il est dans les champs, tandis que toi et moi on serait couvert de boue ! Et on se dit tout de suite que ,lui, il voit les choses qui sont derrière les choses !

  • @charlesmugleston6144
    @charlesmugleston6144 Před 4 lety +1

    Sharing the Self-same Vision as Edward FitzGeralds humble masterpiece The Ruba'iya't of Omar Khayyam. Charles Mugleston Omar Khayyam Theatre Company

  • @Matchat31
    @Matchat31 Před 5 lety +5

    Cette émission sur Goethe est très moyenne.

    • @spikenash938
      @spikenash938 Před 4 lety +1

      Je trouve aussi. Pas ou peu de réflexions sur sa pensée, juste des détails biographiques.

    • @didierduplenne2325
      @didierduplenne2325 Před 2 lety +2

      Et beaucoup de "euh" ! 😆

    • @ComradeXi
      @ComradeXi Před rokem

      @@didierduplenne2325 majoritairement des "euh"...

  • @pierrelacoste9251
    @pierrelacoste9251 Před 4 lety

    LE.

  • @sylvielopez2686
    @sylvielopez2686 Před 7 lety +1

    Cette supériorité allemande, j'arrive pas, faust Méphistophélès " the phantom off the paradise " d'ailleurs qui sais , était-ce un rêve prémonitoire pour la suite . Désolé de froisser, je reconnais cette richesse culturelle. Herman Hesse où Rilke passe. Mais dur dur cette mentalité. . Bref peut-être que les nouvelles générations voyageront pour comprendre que des êtres humains existent autre que cette supériorité.

    • @dextrogyren
      @dextrogyren Před 4 lety +4

      Je ressens un malaise et un peu de jalousie dans votre propos

    • @nicolasplagne5577
      @nicolasplagne5577 Před 3 lety +4

      Bizarre cette projection sur Goethe de tendances proto nazies....

    • @jego8709
      @jego8709 Před 2 lety +5

      Sans vouloir vous froisser, je pense que vous n avez pas compris cette émission. En aucun cas il n est question de supériorité nationaliste, mais simplement d évoquer le fondateur de la culture allemande. Bien cordialement.