L'Esprit des Lettres de février 2016 :Jacques Trémolet de Villers,Anne Lécu,Frédéric Guillaud

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  • čas přidán 25. 02. 2016
  • Le Jour du Seigneur, KTO et La Procure se sont associés depuis 2008 pour ce magazine mensuel entièrement consacré au livre religieux. Tournée dans la célèbre librairie du VIe arrondissement à Paris, cette émission de 90 minutes donne la parole à trois écrivains, dont l'oeuvre globale, l'originalité du travail d'auteur ou l'actualité peuvent donner matière à un véritable dialogue avec l'animateur et un échange entre invités. Leur discussion est ponctuée par les chroniques des libraires de la Procure qui nous font part de leur "coup de coeur", des "meilleures ventes du mois", ou encore d'un "portrait d'auteur".
    Ce mois-ci, autour de Jean-Marie Guénois : Jacques Trémolet de Villers pour son livre Jeanne d'Arc. Le procès de Rouen : 21 février - 30 mai 1431 aux Éditions Les Belles Lettres ; pour son ouvrage Tu as couvert ma honte aux Éditions du Cerf et enfin Frédéric Guillaud pour son livre Catholix reloaded. Essai sur la vérité du christianisme aux Éditions du Cerf.

Komentáře • 3

  • @philippep4983
    @philippep4983 Před 3 lety +1

    Très bonne émission.
    La contribution du jeune philosophe (F Guillaud) est excellente !

  • @winston678
    @winston678 Před 6 lety +1

    a ecouter et mediter

  • @loickn3640
    @loickn3640 Před 6 lety

    Je trouve pour ma part que les raisons rationnelles de croire chrétiennes ne constituent que la pure surface de cette divine religion. En effet, quoiqu'on la défende par la raison, la religion chrétienne possède bel et bien une part d'irrationnel. Et nous ne devons pas la négliger ni la réprouver, car cette part en est la strice essence. L' apologétique rationnelle en est seulement la substance, la surface. Céder au paradigme hyporationnel moderne, c'est préparer à terme le destruction du christianisme. L'esprit humain a de fait la faculté de connaître par son intelligence, et aussi par d'autres moyens, et notamment l'intuition intellectuelle comme le montre toute la pensée traditionaliste de type guénonienne. On notera que cette intuition constitue ce qui est le plus important dans nos vies : elle génère l'amour, la fraternité, la haine etc qui ne sont pas quantifiables, pas rationnelles mais dont la vérité nous est immédiatement (et j'emploie ce mot en son sens étymologique, immédiatement = sans médiation) connue. Par conséquent, je mets en garde que réduire le christianisme à une rationalité rigoureuse le videra de son essence même et provoquera sa destruction interne.
    En revanche, il est bien sûr très utile (au sens pragmatique du mot) d'avancer et de démontrer les raisons de croire, puisque, pour corriger légèrement ce que madame affirme en fin d'émission, la foi n'est pas " croire sans preuves ". Croire sans preuves est effectivement une folie pure et simple : pourrait-on imaginer de croire en J-C sans les évangiles en tant que témoignage historique ? Que nenni, puisque sans eux, on ne peut même pas le connaître historiquement !
    L'église catholique, pré-conciliaire, vu qu'après elle a factuellement cessé de l'être, a toujours a contrario affirmé que la foi est un acte d'adhésion à des propositions, et procédant aussi bien de la volonté que de l'intelligence (c'est-à-dire de la conscience et de la raison).
    C'est pourquoi, s'il est vrai que posséder des assises rationnelles, logiques, conformes à l'intelligence peut justifier la religion, l'intelligence de la religion n'exige pas ces assises, et en est même assez indépendante en réalité. C'est bien ici, d'ailleurs que l'on peut apercevoir le caractère quelque peu dégénéré de cette époque, où l'homme a perdu cette capacité spirituelle ( = qu'il possède normalement ncrée, innée dans l'esprit) d'atteindre des vérités qui aujourd'hui exigent des raisons, là où elles paraissaient d'une évidence claire, et je dirais presque charnelle, aux Anciens.