Les pies ou les corneilles mettent-elles en danger les autres petits oiseaux ?

Bientôt la rentrée . Houdini s'est prêté à une petite vidéo instructive. Écoutez-le :
❓ Les corvidés seraient responsables de dégâts dans les nichées d'espèces de plus petite taille.
✅ En raison de leur régime alimentaire majoritairement carné, pies, geais et corneilles sont parfois accusés d’occasionner des dégâts parmi les nichées de petits passereaux.
Or, cette prédation est occasionnelle et s’observe essentiellement au printemps, uniquement lors de l’élevage des jeunes oisillons de corvidés. 🐣
En effet, pendant cette période, les besoins en protéines animales sont accrus. Si le milieu n’offre pas de ressources suffisantes en insectes, 🐛 les parents se tourneront vers d’autres offres alimentaires afin de satisfaire les exigences de la croissance rapide de leurs jeunes.
⭕️Ainsi, œufs et oisillons de petites espèces peuvent subir la prédation de certains corvidés.
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👨‍🏫Cependant, plusieurs chercheurs, se sont penchés sur le sujet. Ils ont comparé les effectifs des corvidés à ceux de diverses espèces partageant leur habitat (passereaux, limicoles, oiseaux marins…).🔎
✔️ Dans la majorité des zones étudiées, l’impact de la présence de corvidés sur les autres populations d’oiseaux est tout à fait négligeable.
Cet impact serait par ailleurs bien moindre que celui d’autres prédateurs naturels comme les renards et les rapaces.🦉 Et loin derrière celui imputable aux chats domestiques.🐈‍⬛
Pire, le retrait artificiel d’une espèce de corvidé (pie) n’a aucun effet positif sur la dynamique des autres petits passereaux.
🌍 Présents sur terre depuis la nuit des temps, les différents corvidés ont toujours cohabité avec les autres espèces.
En effet le fonctionnement naturel d’un écosystème repose sur l’équilibre indispensable du ratio prédateur/proie. ⚖️
🔄 Si la pression de prédation est trop forte, le nombre de proies s’effondre, induisant en un retour facile à comprendre, un manque de ressources alimentaires pour lesdits prédateurs.
Ceux-ci ne peuvent plus nourrir leur progéniture, leurs effectifs diminuent rapidement, permettant le retour des proies. ♻️Et le cycle se remet en place.
🍃De sorte qu’on ne peut jamais observer de « surpopulation » d’une espèce, quelle qu’en soit notre perception: corbeaux, corneilles ou pies ne peuvent survivre s’ils sont trop nombreux.
↪️Les plus forts et/ou les plus intelligents seront ceux qui subsisteront (et se reproduiront) ; les faibles ou les malades disparaissant rapidement, gage de la survie et de la bonne santé de l’espèce. C'est ce qu'on appelle la 'sélection naturelle'. 🪐
Aparté : 🪶 Lorsqu'ils assistent à la prédation d'une pie sur un oisillon de mésange, les témoins sont choqués par ce concept "d'oiseau qui mange un oiseau". Comme s'il s'agissait de cannibalisme.
Or la pie est aussi différente de la mésange, que l'est le vautour d'une poule. 🐔🦅
♨️ Ramené à l'échelle mammifère que nous appréhendons mieux, lorsqu'une corneille nourrit sa couvée d'un jeune pigeon, elle présente le même comportement qu'une lionne apportant une gazelle à ses petits. Ou qu'un humain cuisinant du veau…
©LADeL
www.ladel.fr

[@ER-dn3pk]

Merci beaucoup pour toutes les explications et exemples lus dans la description sous la vidéo !

[@corbeaulazare]

Avec plaisir 😁

[@jean-jacquesspeed6545]

vive nos amies les corneilles et les pies

[@franciscomozaire9816]

Ils deviennent prédateurs quand la chaîne alimentaire est rompue par les comportements humains qui détruisent les rapaces et autres animaux qui font l'équilibre naturel de la sélection.