Le 22 juin 1990, Robert Bourassa à l'Assemblée nationale réagit à l'échec de l'accord du lac Meech

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  • čas přidán 13. 07. 2020
  • Le correspondant parlementaire Jean Bédard présente au «Téléjournal» la réaction du premier ministre québécois, suite a l'échec de l'accord du lac Meech. À l'Assemblée nationale, Robert Burassa se lève et prononce une allocution historique. Il rappelle que le Québec a accepté trois fois de réintégrer la famille canadienne pour se voir fermer chaque fois la porte sur le nez. Le premier ministre fait alors une mise au point. Même si le Canada anglais s’y oppose, le Québec est à ses yeux pour toujours une société distincte au Canada. Robert Bourassa ajoute que le Québec est aussi « libre de ses choix et de son destin ».
    Source : Le Téléjournal, 22 juin 1990
    Journaliste : Jean Bédard
    Pour en savoir plus : ici.radio-canada.ca/nouvelle/...

Komentáře • 22

  • @user-qz1nx8je3o
    @user-qz1nx8je3o Před 3 lety +14

    Vive le Québec libre

  • @jeremiedomenico
    @jeremiedomenico Před 3 lety +16

    Un des seuls moments de lucidité que le Parti Libéral du Québec a eu depuis la Révolution Tranquille !

    • @bruno-guyheroux9113
      @bruno-guyheroux9113 Před 2 lety +1

      Pas si lucide que cela.

    • @vivianedube2753
      @vivianedube2753 Před 2 lety +1

      @@bruno-guyheroux9113 ……..Il fut toujours assis entre deux chaises!!!-Et pour services rendus contre ses électeurs, une centrale hydroélectrique, un parc, une rue, ainsi qu’une bibliothèque portent son nom!!!-Même si le gouvernement central recommande aux Québécois d’être bons, magnanimes et charitables envers les nouveaux arrivants; combien de fois le mangeur de hot-dogs selon St- P.E.T. l’ont-ils fait chanter précisément à cause de son prétendu cancer de la peau (???)- (02-06-2022)

  • @fabricetremblay9023
    @fabricetremblay9023 Před 2 lety +2

    Une très très très courte lucidité... Le reste ce n'est que du bla bla.....

  • @michelmartin9097
    @michelmartin9097 Před 4 lety +3

    Pourquoi ne pas reproduire l'intégralité de son discours du 22 juin 1990 à l'Assemblée nationale? Ce fut un moment fort de l'histoire récente du Québec, ainsi que du Canada.

    • @bruno-guyheroux9113
      @bruno-guyheroux9113 Před 2 lety +1

      Surtout du Québec. Ailleurs au Canada, on s'en foutait pas mal.

    • @claudedecary3742
      @claudedecary3742 Před 2 lety

      @@bruno-guyheroux9113 pipipq1

    • @flabarre9776
      @flabarre9776 Před 9 měsíci

      Va voir sur les archives de l'Assemblée Nationale, dans les discours et débats et tu pourras y trouver l'intégralité du discours, qui doit certainement être disponible en PDF.

  • @bruno-guyheroux9113
    @bruno-guyheroux9113 Před 2 lety +1

    Avez-vous remarqué que dans ce discours là, Bourassa emploie encore et toujours l'expression "société distincte". En fait, Robert Bourassa n'a jamais employé l'expression "peuple québécois", encore moins le mot "nation", même si l'expression "peuple québécois" existait depuis 1977 dans le préambule de la Charte de la langue française, dite Loi 101 et dans plusieurs résolutions adoptées par l'Assemblée nationale, même avec l'accord du Parti libéral sous Claude Ryan, au début des années 1980, lors des conférences constitutionnelles sur le rapatriement de la constitution et de l'adoption du "Canada Bill".
    Même dans deux lois qu'il a fait adoptées en 1990 et 1991 concernant la mise sur pied de la Commission Bélanger-Campeau et ses suites, Bourassa s'en est toujours tenu à l'expression "Québécois et Québécoises", ou "le Québec". Dans cette déclaration du 22 juin 1990, il dit en effet "...le Québec est, aujourd'hui et pour toujours, une société distincte..."
    L'"Entente du Lac Meech" ne disait-elle pas qu'il existait au Canada des Canadiens d'expression française répandus dans tout le Canada mais concentrés au Québec, le Québec constituant une société distincte". Vous l'aurez remarqué, aucune allusion à ce "peuple Québécois".
    Une déclaration à la mesure de l'homme qu'était le Robert Bourassa politicien, timide, timorée, ménageant constamment la chèvre et le chou. L'Accord du Lac Meech contient en effet la plus belle définition de ce qu'était un "Canadien français", mais pas un "Québécois".
    Mais il s'est fait jouer le tour Bourassa, parce la chèvre a mangé le chou ! cette fausse désignation de notre peuple ayant été rejetée par le reste du Canada en 1990 par certains premiers ministres des autres provinces qui avaient donné leur parole et en 1992, lors du référendum sur "l'Accord de Charlottetown". On croyait, dans le reste du Canada, que cet amendement au préambule de la constitution du Canada nous en aurait donné trop ! Un jour, j'écrirai peut-être un livre intitulé: "Du temps où nos élites refusaient de dire que nous formions un peuple" et vous l'aurez deviné, cela remonte à la défaire des Patriotes de 1837-38. Oh, qu'il est long à parcourir le chemin qui mène à notre maison !

    • @promeneursolitaire6914
      @promeneursolitaire6914 Před rokem

      Jean Lesage utilisait régulièrement l'expression «peuple du Québec» dans ses discours... en 1962. Un exemple ici lors du débat télévisé lors de la campagne électorale de 1962: czcams.com/video/IzgBaFYe0IQ/video.html

    • @bruno-guyheroux9113
      @bruno-guyheroux9113 Před rokem

      @@promeneursolitaire6914 J'ai vérifié. En effet, à la fin du segment, Lesage dit bien "peuple du Québec", mais pas "peuple québécois". Je pense que la nuance a son importance. Vous pourrez lire l'article sur Wikipédia "Québécois (peuple)". "Peuple québécois" semble vouloir dire appartenance ethnique, alors que "Quebec people" semble vouloir dire peuple de l'État du Québec, de la province, du territoire du Québec. Tout comme en poésie, il y a des mots et des expressions en droit, qui ne peuvent se traduire exactement et qui laissent place à interprétation...ce qui ne devrait pas être. En droit, on ne peut pas avoir deux compréhenions différentes d'une même réalité. Merci encore de vous être intéressé à la question.

    • @promeneursolitaire6914
      @promeneursolitaire6914 Před rokem

      @@bruno-guyheroux9113 Claude Morin, qui était le rédacteur principal des discours de Jean Lesage dans ses premières années, explique bien dans ses bouquins comment il s'est mis à la tâche de changer le vocabulaire utilisé(parler «d'état du Québec» plutôt que de «province», de «peuple du Québec» plutôt que de «canadien-français», etc) afin d'établir un sentiment et des référents nationaux plutôt tribaux de conquis.
      En ce qui à trait à l'ethnicité ou pas de la formule, je soulignerais simplement que lorsqu'on parle d'un mexicain ou d'un chinois, on sait très bien de quoi on parle. On ne dit pas «un hispanophone» ou «un sinophone».

    • @bruno-guyheroux9113
      @bruno-guyheroux9113 Před rokem

      @@promeneursolitaire6914 Là dessus, je ne saurais être plus d'accord avec vous. Je n'aime pas non plus le mot "francophone" pour nous désigner, pas plus qu'anglophone ou allophone. Une réalité nationale ou culturelle, ça couvre plus que la langue utilisée. Mais, il est difficile d'inclure les anglos dans le mot "Québécois", qu'on aurait jamais dû traduire par "Quebecer", ou , "Assemblée nationale", par "National Assembly". Dans cette publicité anti-raciste du gouvernement du Québec du printemps dernier, on n'a pas osé traduire des "amis québécois", par "quebecer friends", parce que ça aurait voulu dire "québécois anglophone" et donc des amis anglophones du Québec. On a simplement traduit par "friends". On avait annoncé une modification du message en anglais, mais, c'est tombé à l'eau..."Quebecer", c'est un mot pour les anglos hors Québec qui parle de nous, pas pour usage interne. On dirait qu'il y a deux sortes de Québécois, deux cultures et deux histoires différentes.

  • @pichedaniss3568
    @pichedaniss3568 Před 2 lety

    Quel beau moment

    • @vivianedube2753
      @vivianedube2753 Před 2 lety +1

      Ceci n’était que pour faire diversion!!!- Le programme du P.Q. fut réalisé dans le sous-sol de la maison de Robert Bourassa!!!- Et le fédéral l’a toujours fait chanter précisément à cause de son cancer de la peau(???).- C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il s’est rendu aux États-Unis pour se faire soigner *???).-Je me rappelle lorsqu’il s’est rendu à Charlettown avec 22 demandes minimales du Québec, et qu’il nous est revenu avec cinq demandes minimales!!!- Alors qu’elle ne se savait pas sur « écoute » Diane Willelmy avait dit à son collègue que « « Bourassa s’était écrasé!!! » »-Je me souviens!!!- Viviane (02-06-2022)