«On diplôme des analphabètes fonctionnels» : une chargée de cours ne mâche pas ses mots

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  • čas přidán 21. 05. 2024
  • Pour écouter le segment en balado ➡️ www.qub.ca/radio/balado/richa...
    Une chargée de cours sonne l’alarme concernant les futurs professeurs : nos universités diplôment des «analphabètes fonctionnels».
    Entrevue avec Pascale Bourgeois, chargée de cours au Département d'éducation et pédagogie à Faculté des sciences de l'éducation de l’UQAM.

Komentáře • 76

  • @Logit4
    @Logit4 Před měsícem +18

    Je suis enseignant universitaire à la retraite depuis un an. Je corrobore tout à 100%! On diplôme des ingénieurs qui ne savent ni lire, ni écrire, ni, ce qui est encore plus grave, compter!

    • @dez7800
      @dez7800 Před měsícem +2

      Étant récemment diplômé de ''la plus grande faculté d'ingénierie au Québec'', j'ai effectivement vu des étudiants incapables d'écrire un français cohérent et sans faute... C'est déplorable. Je dirais cependant que je n'ai pas côtoyé d'incompétent au niveau des compétences d'ingénierie par contre.

    • @user-mt1qi5sn5u
      @user-mt1qi5sn5u Před měsícem +1

      C'est surtout dangereux. J'ai d'ailleurs eu affaire à un 'ingénieur' qui ne pouvait déterminer les murs portants d'un triplex que j'avais. J'ai dû lui MONTRER!!!!! D'abord essayer de me faire comprendre en français, ce qui semblait être une tare pour lui, et ensuite lui montrer les possibilités. Très insécurisant!!!!!

    • @Logit4
      @Logit4 Před měsícem

      @@dez7800 Quand on rencontre on ingénieur qui n'arrive pas à s'exprimer correctement et clairement ni par écrit ni verbalement, il est permis de se demander ce qu'il peut bien connaître de l'ingénierie.

    • @dez7800
      @dez7800 Před měsícem

      @@Logit4 Bon, je parlais vraiment du français écrit, mais je suis tout à fait d'accord!

    • @melaniezette886
      @melaniezette886 Před měsícem +1

      Ici en France les écoles préparatoires ont conservé une épreuve de français/philosophie et les élèves ont des cours de culture générale pour remonter le niveau.
      La maîtrise du vocabulaire de l’orthographe de la grammaire à énormément baissé.
      Quant aux maths, le programme de terminale représente 30% de celui de 1980, cela entraîne des catastrophes lors de l’entrée dans le supérieur

  • @DreKatiaBissonnettePsychologue
    @DreKatiaBissonnettePsychologue Před měsícem +26

    ''À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.''

    • @Ben-bq5dn
      @Ben-bq5dn Před měsícem +4

      a Veinqure sens pairile ont tryhonffe sens glôre ! C'est plus inclusif😆

    • @Lesfrat
      @Lesfrat Před 18 dny +1

      Certains penseront que c'est une citation de Rapide et Dangereux 24 ;)

  • @lagrenouille21
    @lagrenouille21 Před měsícem +1

    Rafraîchissant texte de vérité !!! Wow !!! Bravo a cette dame !!! 👏🤘💚👌👍🫶✌️🐸
    De Gatineau Québec Canada !!!

  • @sarabeaudetchanteuse
    @sarabeaudetchanteuse Před měsícem +5

    J'ai une maîtrise de l'université de Montréal depuis 2009 et même à cette époque j'étais surprise que les exigences soient aussi peu élevées et que les étudiants se contentaient de 70%. Le cégep a été plus difficile et j'aurais facilement fait un Doctorat les doigts dans le nez. J'étais niveau moyen au secondaire. Ma vision de l'université était être un génie. Ma soeur est un génie et elle travaillait vraiment fort à l'université, ce n'était même pas un choix pour moi. Mon professeur du cégep m'a dit d'essayer les auditions pour l'université et sur 60, ils ont pris 6 élèves et j'y étais. Je n'avais pas terminé mon cégep que j'ai commencé l'université. J'avais 12 cours pour 1 session. Aucune note en bas de A- mon Baccalauréat en entier. J'ai oui travaillé fort parce que me contenter n'était pas une option. Pourtant, je ne maîtrise absolument rien. J'ai oublié la majorité des cours déjà. Les diplômes nous apprennent davantage à débattre d'idées et savoir argumenter mais j'avoue que je ne suis pas très impressionnée par mes compétences malgré une maîtrise.
    Mon conjoint est immigrant latino depuis 10 ans au pays et il est ingénieur dans son pays, il a fait une deuxième maîtrise au Québec en français et les employés qu'ils engagent sont incompétents totalement sauf exception oui. Ils sont froissés dans leurs émotions dès qu'on leur dit comment faire leur travail. Mon conjoint doit corriger les textes de français remplis de fautes qui sont envoyés à des clients et ils sont Québécois francophones pourtant. C'est inacceptable ! Bref quand on se plaint des immigrants et du français, peut-être que regarder notre propre cour avant de juger serait une bonne idée !

    • @levisien
      @levisien Před měsícem

      Donc, tu viens me dire que t'avais 108h de formation par semaine. Pas un peu mytho

    • @sarabeaudetchanteuse
      @sarabeaudetchanteuse Před měsícem

      12 cours dont plusieurs qui duraient 1 heure seulement. Je ne comprends pas vos chiffres ? Je faisais le cégep et l'université en même temps. J'avais des cours communs aussi. J'ai adoré avoir beaucoup de cours. J'étais très productive. À la maîtrise, j'avais 4 cours et je m'emmerdais. Chacun sa manière de travailler.

  • @kkarl7983
    @kkarl7983 Před měsícem +4

    Monsieur Martineau, vous êtes un excellent chroniqueur (comme je les apprécie !! ) Concernant "les analphatètes fonctionnels ", nous avons les mêmes ici, la différence c'est que chez nous cela commence avant l'université, .......!! Ici certains Bts et autres Bacs, sont offerts par le passage ( toutefois obligatoire ) de stage en entreprise, qui par "compassion" valide leur dîplome, reconnaissant de fait, qu'il est nécessaire d'extirper cette génération de leur "dégénérescences intellectuelle " afin de protéger ce qui est devnu la norme......... Faut-il encore combattre "ce tsunami" ...?? Quant à vous Madame - responsable de cours -- vous avez des "tripes" ! Notre socièté a besoin de personnes comme vous !! Bravo.

  • @user-yp8to6vy7n
    @user-yp8to6vy7n Před měsícem +7

    La démocratisation de l’éducation atteint ses limites et ses résultats déçoivent car à force de viser le minimum , pour acheter la paix et éviter la censure des pairs (enseignants), l’on abaisse les standards et les compétences pour trop d’étudiants médiocres. Certes la pandémie COVID n’a pas contribué à l’amélioration de la situation mais hélas, nous vivons dans une société en perte de repères! Merci pour ce signalement …et comme ex-professeur d’université je corrobore ce qui est avancé ici.

  • @laurentgaxotte883
    @laurentgaxotte883 Před měsícem +5

    J’embrasse cette femme brillante et dévouée; sa lucidité, son intelligence. Tant qu’on aura des gens comme elle au Québec, on gardera espoirs.
    Une sainte femme.
    Avec toute mon admiration !
    Un père de famille (qui reviendra à Montréal dans un Airbus bleu de mer quand le Québec ne sera plus un colonie britannique humiliée.
    Promesse que je me suis faite à moi même.
    J’aimerais bien y revenir et enterrer à Granby où je suis né près des grands singes.
    Le cimetière est charmant, bucolique au-delà de toutes espérances et il parait qu’il y a même des fantômes pour animer les lieux.
    Comme j’aimerais y être enseveli dans un pays libre et un indépendant.
    P.S. Si le chef du Parti Québécois (PSPS pour les intimes) prend un peu de son temps un précieux- c’est un homme occupé, pour me répondre personnellement c’est que je ne dis pas que des bêtises.

  • @TheEmmaLucille
    @TheEmmaLucille Před měsícem +14

    Elle a du courage, la madame... critiquer le "système" et certaines théories, c'est le lynchage assuré.

    • @MasterMadman1er
      @MasterMadman1er Před měsícem +3

      Plus nous serons nombreux à le faire, moins ce sera une question de courage plus qu’une question de sens commun. Ne jamais oublier que les lyncheurs professionnels sont minoritaires même s’ils se nourrissent de toute les tribunes et micros. La majorité silencieuse devrait changer de régime et s’inspirer des audacieux de l’heure!

    • @DaringDramis
      @DaringDramis Před měsícem +1

      @@MasterMadman1er
      Entièrement d'accord avec vous.
      J'ai bien du mal à comprendre pourquoi l'écrasante majorité des gens se plie aux caprices d'une poignée de militants qui n'ont en réalité aucun pouvoir, sauf celui que l'on leur accorde de plein gré.
      C'est comme si une armée de dix mille soldats se rendait devant une armée qui n'en compte qu'une centaine.

    • @MasterMadman1er
      @MasterMadman1er Před měsícem

      @@DaringDramis Absolument! C’est ce que j’appellerais du terrorisme intellectuel. La peur d’être ostracisé publiquement ou professionnellement suffit pour maintenir quiconque dans le silence.

    • @carlob95
      @carlob95 Před měsícem

      Lucide, passionnée et courageuse cette dame! Bravo à elle!

  • @laurenceb2932
    @laurenceb2932 Před měsícem +3

    Je lui donne entièrement raison. Je suis traductrice et dans le passé, j'ai été également correctrice et rédactrice de rapports. La majorité des rapports que je recevais, je devais les réécrire tellement que le niveau de langue était pitoyable. Je ne parle pas d'erreurs de logique ou d’enchaînement de texte, mais bien de fautes stupides qui auraient pu être facilement évitées si les gens avaient fait un peu d'efforts pour chercher l'information sur internet ou utiliser un correcteur intégré, entre autres. J'ai fait mon secondaire à une école privée. Lorsqu'un élève méritait un zéro dans une matière, il l'avait. Il se retroussait les manches pour faire mieux. Quand je dis que le niveau écrit est affreux, ma grand-mère avait seulement un secondaire 3 et rédigeait bien mieux que 90% des élèves aujourd'hui.

  • @fun3000able
    @fun3000able Před měsícem +4

    La phrase d'accroche est d'une justesse sidérante. L'abîme intellectuel et cognitif de nos diplômés est insondable. J'enseigne dans le supérieur en 4ème et 5ème année. Cela devient du dressage bien veillant envers toutes les pathologies à la mode réelles (parfois et on en souffre) et surtout supposées, servant d'excuses à tout va (dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, hyper-sensiblité, hyper-activité, précocité, HPI) . On rajoute aussi la bien pensance inclusive et fainéante, actionnant la censure en permanence pour ne pas choquer, envers les minorités bruyantes (LGBTQ+XYZ, woke, décroissants .. ethnique, ) pour qui, tout se vaut.

  • @mohamedouhourane8119
    @mohamedouhourane8119 Před měsícem +2

    J'ai été chargé de cours en mathématiques et statistiques. Je confirme à 100 % le constat de madame : les notes sont gonflées pour faire passer les étudiants et acheter la paix. Sinon, deux ou trois étudiants de ce genre peuvent causer des problèmes au chargé de cours.
    Imaginez des étudiants qui ne savent pas comment résoudre une équation du premier degré (étudiée en deuxième année secondaire) et qui doivent réussir un cours de méthodes statistiques avec des notions avancées de mathématiques. Pour faire réussir ces étudiants, les devoirs sont donnés à l'avance et, grâce aux réseaux sociaux, ils créent des groupes pour partager les réponses. Lors des examens, les exercices ressemblent à 99 % à ceux déjà corrigés en séance d'exercice. Et malgré tout cela, à la fin de la session, on ajoute des points pour faire passer 95 % du groupe. Le 5 % qui échoue est composé de ceux qui n'ont même pas rendu leurs devoirs, même avec n'importe quoi comme réponse. Sincèrement, seulement 10 % méritent de passer.

    • @marcgenevey
      @marcgenevey Před měsícem

      Et moi qui croyais que ce n’était qu’en France...

  • @laurentgaxotte883
    @laurentgaxotte883 Před měsícem +1

    La transmission évidemment !
    Une petite nouvelle que j’ai écris pour mon fils cadet (c’est donc à lui que je laisse la place du narrateur).
    Bonne lecture,,,😢
    Élagage d’une bibliothèque
    Au commencement mon père me demande de le rejoindre un après-midi pour l’aider à déménager la bibliothèque car il va quitter l’appartement du bas pour celui du haut plus lumineux.
    Une belle hauteur de plafond, des moulures en simplicité, de larges plinthes d’un gris-bleu très clair,
    Son nouveau «nid d’aigle» avec baignoire…
    Il s’agit d’un simple et unique meuble, d’une vitrine en fait, comme autrefois on en trouvait au fond des salles de classes d’écoles. Il en avait fait l’acquisition six mois avant ma naissance dans une brocante à vingt pas de chez nous. Il l’avait restaurée lui-même, réparé et repeint le socle, lustré les parois à la cire d’abeille avec une brosse de crin.
    Les deux côtés supérieurs sont vitrés, tout comme la face et ses deux vitres coulissantes en haut et en bas, ce qui garde les livres à l’abri de la poussière. Au centre, ventrale, une ingénieuse tablette rétractable permettait jadis aux élèves d’y déposer un ouvrage ou prendre quelques notes pertinentes, inspirantes ou maladroites.
    Les raisons pour lesquelles il me convoque aujourd’hui sont multiples; je connais mon père comme si je l’avais fait.
    Premièrement passer un moment privilégié et complice avec son cadet, partager à propos de livres et de littérature, du monde, des idées et des hommes. C’est ce qui me vient instantanément à l’esprit. Un service en cadeau.
    Comme un propriétaire terrien accompagné de son fils lycéen, parcourant le vaste domaine familial et dressant l’inventaire de l’héritage; les parcelles de grandes valeurs et celles en comportant moins, sans oublier d’évoquer les couleurs de la rivière alors que la marche se poursuit en direction de la forêt préférée de son arrière-grand-père.
    «Cent livres sont suffisants, il est inutile de s’attarder sur les mauvais écrivains. Tu perdras moins de temps que moi dans le superflu…»
    C’est aussi l’occasion pragmatique d’opérer un tri, se séparer de quelques rayons d’éditions de poche reçues ou d’autres achetées à bas prix il y a longtemps en librairie ou en seconde main, certains en état d’admirable décomposition.
    Étonnamment, la bibliothèque contient bien plus de livres que je ne l’aurais imaginé car elle est assez profonde et les deuxièmes rangées de derrière sont largement fournies et compactes comme huit murets de briques..
    Nous mettons de côté à peine le quart de ce que mon père me propose de récupérer en insistant par moment avec une bienveillante légèreté, au détour de nos mécaniques manipulations.
    Il s’incline néanmoins et sans sourciller devant chacun de mes refus.
    «C’est comme tu veux…»
    Il ne veut pas que cela traîne trop en longueur par égard pour moi. Je sais bien qu’il ne souhaite pas m’ennuyer. Ainsi nous poursuivons le tri en remplissant un xème carton.
    Mais un livre conduit immanquablement à un autre et il en garde un en main de temps en temps, et s’attarde; il retrouve un passage en un éclair; il commente brièvement, de manière surprenante et tranchante, parfois un résumé en un mot : «cheminée !» ou juste un étonnant «mouais…»
    Et des citations, des réflexions en brefs commentaires : «Se prémunir de l’amnésie… de l’accélération généralisée de la vitesse »; «On n’habite pas un pays, on habite une langue ; «Ça ne sert à rien de lire si on ne relit pas; «La philosophie c’est la polémique. La poésie c’est la guerre « ; «Tu fuiras les faux-prophètes marchands !». Et j’en oublie…
    Tantôt un nouvel éclat de rire que je ne déchiffre pas sur le moment.
    Ce sont de beaux instants ensemble tous les deux. «Fils, je suis réellement inquiet pour la survie du point-virgule… je compte sur toi…»
    Je comprends en lisant sur son visage que certains livres le ramènent à différents temps… à divers lieux et le font voyager à son insu vers de lointaines et fantomatiques émotions : le regard d’une belle jeune femme croisé un samedi dans une librairie… la lumière d’une rue… les villes qu’il a habité ou qu’il a visité… un voyage en train… une terrasse de café un matin au soleil… un bord de mer… un palais vénitien…
    Heureusement le chapitre des livres de poche est relativement vite expédié et sans aucune sensiblerie de sa part, ce qui me surprend un peu.
    Celui des étages du bas aussi : majoritairement des livres d’art, des essais, des catalogues ou des plaquettes d’artistes qu’il a connu. On en garde presque la totalité.
    Il conserve aussi une douzaine d’ouvrages de psychanalyse alors qu’il s’en moque assez souvent avec une cruelle et lucide ironie : «Ceci n’est pas une science ! »; « Ils en disent beaucoup moins que les écrivains sur l’âme humaine et jamais jamais jamais rien sur les cathédrales. Des charlatans des maux ? … »
    De la poésie bien-sûr mais pas tant que ça… un persan dont il m’a souvent fait l’éloge.
    Peu de romans finalement et, j’ai eu beau chercher, aucun de vraiment récent ou postérieur à la naissance de ma sœur et moi.
    Vient le tour des livres précieux à ses yeux. Une Bible qu’il dit être la meilleure traduction car la plus proche de l’hébreu. Une Bible dans notre bibliothèque ? Étonnant.
    Puis cette fameuse maison d’édition française et ses œuvres intégrales… Les œuvres incomplètes de son maître argentin qu’il admire, lui qui déteste toutes formes d’idolâtries.
    Il me semble qu’il m’avait lu une de ses nouvelles une semaine avant que je commence le collège…
    Et aussi des «ça ce n’est pas si mauvais quand même, faut reconnaître… » et là, une demie rangée rouge vermillon… «Tu vois mon garçon… cet éditeur n’existe plus, c’est triste… peut-être que ça a encore une petite valeur marchande… »
    Une «History of Magic», in english of course, un livre hermétique comportant un nombre d’illustrations et de signes cabalistiques indéchiffrables. Il l’avait trouvée jeune homme chez un bouquiniste de Fribourg-en-Brisgau..
    Il me dit et je le crois à moitié qu’il l’avait achetée en tant qu’élément décoratif et interrogateur.
    Il ajoute en souriant l’avoir à peine feuilleté; et jamais eu la moindre intention de le lire et de l’étudier.
    «Il faut savoir renoncer et s’empêcher soi-même …»
    Tout comme le «Petit traité d’histoires naturelles». Une version bilingue dont il me fait goûter les belles pages et la splendide typographie; il l’avait acheté pour sa beauté formelle, sa perfection en tant que travail d’ouvrier et d’éditeur… la rigidité de la couverture… « Penses-tu que c’est du bois ? C’est beau non ? Toc toc…» . Comme on achèterait une sculpture ou un tableau…
    Du presque rien, un détail, une phrase ici, là juste un mot.
    «Tu vois mon grand… toutes ces pages qui m’ont procuré un grand nombre d’émotions, des bouquins que je n’ouvre plus que pour retrouver un passage, vérifier un adverbe ou la qualité d’un adjectif…»
    La bibliothèque contient aussi quelques boîtes en carton de diverses couleurs, de mémoire une rouge, une noire, une blanche et une autre boîte verte; également un vieux coupe-papier à franges ou à dentelles, exposé bien au centre, outil exemplair, bleuâtre et parfaitement obsolète, J e suis à l’instant incapable d’en améliorer la description. À côté une cage-à-oiseaux, rose, un accessoire de maison de poupée emprisonnant une petite araignée noire en plastique.
    La bibliothèque est aussi, d’une certaine façon, une forme de cabinet de curiosités.
    Je le quitte en cette drôle de fin d’après-midi, non sans que nous ayons fixé la date de notre prochain rendez-vous.
    Après tout ce qui a été dit, ces paroles, je me dirige finalement vers la gare, songeur et habité d’une étrange sensation. J’étais il y a peu avec l’homme qu’il me semble le mieux connaître au monde et, pourtant, il s’est révélé aujourd’hui à moi sous un jour nouveau. Plus drôle et enjoué que d’habitude avec une sagesse que j’ignorais, plutôt habitué à ses blagues et à ses farces. Des connaissances que je ne lui soupçonnais pas ou que j’entrevoyais à peine. Une franchise immédiate, une parole libre et une urgence de douceur et de bienveillance…
    Un agent double et porteur d’étranges secrets, des pensées transparentes et troubles comme le fond de notre rivière, un humain de chair mais avant tout constitué de rêves et de poussière, d’un nombre infini de labyrinthes, de passages, de mouvements et de déplacements.
    Pour moi il demeurera toujours un être étrange, à la fois complice et familier, tellement proche et doublement mystérieux. Pourtant… c’est lui mon père.
    Alors sur le trajet du retour, je ne peux m’empêcher de penser et d’essayer de me rappeler cette histoire : celle qui parle d’un livre et de sable...
    Je la retrouverai sans aucun doute, vite, vite, vite cette nouvelle-là.
    Et je la relirai en écoutant sa voix.
    Et, quand bien même je ne parviendrai pas à me souvenir des paroles qu’il me soufflait à l’oreille tout petit enfant contemplant la mer, bien avant que j’apprenne à marcher et à me tenir droit.
    Depuis cette plage, je contemple et observe le monde et ses horizons parallèles; et c’est un nouveau jour.
    Assis dans ce train, les rayons du soleil m'éblouissent… je ferme les yeux… caressé par le souffle du temps qui ignore tout;;;

  • @gerardmanvussa5159
    @gerardmanvussa5159 Před měsícem +2

    Pourquoi peut-on faire le même constat en France ? ! C'est frappant : Et si t c'étaient les mêmes problèmes ? (l'apprenant au centre, les compétences qui remplacent le savoir, l'apprenant qui construit son savoir, les salaires des enseignants de plus en plus bas, le diplôme pour acheter la paix sociale...) C'est assez incroyable…Ou alors, c'est le monde de l'éducation qui se sépare du reste de la société. Ce serait intéressant de voir si les belges ou les suisses ont le même ressenti...

  • @safokartout7613
    @safokartout7613 Před měsícem +2

    Je suis maman d un enfant au primaire et déjà à ce niveau, on remarque une dégradation considérable de l enseignement ,en 1er lieu le programme n est pas achevé, et avec mon fils par exemple l univers social n à pas été abordé depuis la fin du 1er trimestre (certes y a un note sur le bulletin, sur quel critère...je ne sais pas,parce que y a pas dévaluation); ya pas de dictée ne ce resque un fois par semaine parce que le prof n aime pas corriger et et et.....

  • @ThierryHorel
    @ThierryHorel Před měsícem +4

    La nation francophone québécoise est devenue un groupe de méduses qui flottent au gré des courants. On se louisianise lentement.

  • @StephaneMartineau
    @StephaneMartineau Před měsícem

    Il faudrait pointer du doigt le clientélisme des universités, fruit du mode de financement des universités, ainsi que le rapport à la culture dans notre société, rapport essentiellement utilitariste

  • @mahiragauthier1194
    @mahiragauthier1194 Před měsícem

    Bonsoir,
    J'apprécie votre tėmoignage madame Bourgeois et vos commentaires sur cette réussite scolaire/universitaire à tout pris. Il y a des lustres que nous ne retrouvons aucun échec d'apprenants et d'apprenantes dans les facultés d'éducation au Canada, pas seulement au Québec . Qu'en est-il dans le domaine de la Gestion des entreprises ? Nous y retrouvons des échecs. Le marché doit avoir a des exigences pour influencer les universités. C'est mon humble avis.

  • @goliard92
    @goliard92 Před měsícem +1

    Même constat, chez nous, en France. On contraint de plus en plus les enseignants à noter par compétence au détriment des connaissances. Curieux... on n'a jamais autant parlé de compétences que depuis que les élèves français n'en ont plus, alors que nos parents avaient et les connaissances disciplinaires et les compétences. De même, on n'a jamais autant parlé de concorde que sous la Terreur. Cherchez l'erreur.

  • @liveyourlife5397
    @liveyourlife5397 Před měsícem +1

    Elle a tellement raison cette dame. La médiocrité, la lâcheté et le moindre effort sont de plus ne plus favorisés et encouragés dans les Université. Je suis présentement aux études aux HEC Montréal et c'est fou à quel point certains étudiants ne veulent pas se donner la peine de mettre de l'effort dans leurs apprentissages, dans leurs interventions en classe et dans les travaux en équipe. Même après l'avoir rapporté au professeur, rien n'est fait.....

    • @herps588
      @herps588 Před měsícem

      Quoi faire dans ce cas-ci?

    • @sarabeaudetchanteuse
      @sarabeaudetchanteuse Před měsícem +1

      Je suis passée par là de 2002 à 2009, j'ai une maîtrise et déjà à cette époque c'était médiocre. La loi du moindre effort. Vous ne pouvez pas faire grand-chose pour les autres évidemment. Vous êtes responsable de votre apprentissage à vous. Évidemment pour ce qui est des travaux d'équipe, vous pouvez parler aux professeurs pour demander un travail personnel supplémentaire pour palier à l'incompétence de collègues. De mon côté, je faisais toute la matière et je laissais les collègues faire le visuel, j'étais certaine d'avoir une bonne note...hahaha.
      Mon conjoint était à L'ETS il y a 5 ans et c'était la même chose. Des travaux d'équipe avec des idiots. Il me semble que ça s'explique aux professeurs en privé non? Être pénalisée pour la fénéance des autres est injuste. Évidemment, dans la VRAIE VIE, vous allez aussi travailler avec des fénéants où la loi du moindre effort est de mise et vous allez toujours devoir en faire plus. Ce que vous vivez à l'école est le reflet de votre avenir aussi. Je travaille avec des gens qui ont des doctorats, maîtrises comme moi et c'est étonnant de constater la paresse malgré de hautes études. Bref, nous avons un lâché prise à trouver aussi sinon nous souffrons de devoir travailler pour 2. Et la journée où vous allez être moins performante, oui, on vous le repprochera. On ne repproche jamais aux mauvais, aux lents, paresseux d'être moyen, on repproche seulement aux excellents d'être moins parfait quand ça arrive.
      Bienvenue dans le monde injuste qu'est le travail ! Vous n'avez pas fini de voir ça.

  • @Incornsyucopia
    @Incornsyucopia Před měsícem +1

    C'est la même chose dans les universités anglaises. En tant que professeur adjoint à McGill (censée être l'une des meilleures universités au monde), j'ai rencontré des étudiants en dernière année de licence en dernière année de licence, même à la faculté des arts et de l'éducation, qui ne savaient pas comment rédiger un essai et manquaient même de connaissances de base en orthographe et en grammaire.

    • @fauvanet3216
      @fauvanet3216 Před měsícem

      C'est la même chose dans les universités anglaises au Québec ou est-ce le même système chez les anglophones des autres provinces ou aux USA ?

    • @Incornsyucopia
      @Incornsyucopia Před měsícem +1

      @@fauvanet3216 C'est la même dans les universités en les autre provinces et au États-Unis où j'ai aussi enseigné. La problème est partout dans les universités.

  • @melaniezette886
    @melaniezette886 Před měsícem

    Malheureusement le même problème en 🇨🇵
    Les meilleurs professeurs qui appliquent des méthodes qui ont fait leurs preuves sont réservés aux élites et aux rares privilégiés qui atteignent les classes préparatoires où les exigences restent encore très élevées.
    La majorité de la population voit son avenir sacrifié par manque d’éducation

  • @danielmorency2242
    @danielmorency2242 Před měsícem +5

    Combien de gens, dans votre entourage de BUREAU, sont complètment NUL en Word, Excel, et tout autre logiciel de base de bureau? Je dois littéralement apprendre à des gens comment copier/coller du texte ou même comment écrire un chiffre dans une cellule de chiffrier... Débile.

  • @podchicane571
    @podchicane571 Před měsícem

    Je partage la majorité des conclusions de madame Bourgeois, et je dirais que ce n'est pas limité aux universités. Le sous-texte apporté par M. Martineau reste plus que simplet, cependant. Dès le début, il agit comme si l'octroie de diplômes à des gens ne les méritant pas était un phénomène nouveau. Ce serait intéressant que M. Martineau enlève ses oeillères et qu'il laisse aller sa nostalgie d'une époque qui n'a existé que dans ses fantasmes politiques. S'il tient à ce que le système d'éducation diplôme des gens qui savent penser, il devrait cesser de supporter des politiques qui mènent à la marchandisation de l'éducation. Plus on axe l'éducation vers la préparation à l'emploi comme but premier, moins nos diplômés sont formés à réfléchir.

  • @lumiere_61
    @lumiere_61 Před měsícem +2

    Ça date pas d’hier.

  • @Evilslayer73
    @Evilslayer73 Před měsícem +3

    Formation de pelleteux de nuages

  • @fauvanet3216
    @fauvanet3216 Před měsícem

    Question: Est-ce le même système chez les anglophones des autres provinces ou aux USA ?

  • @user-mt1qi5sn5u
    @user-mt1qi5sn5u Před měsícem

    Ça s'appelle 'niveler par le bas'. Très triste quand on se rappelle les riches années intellectuelles et créatives du Québec, soit 1960 , 70 et 80. Ensuite tout a commencé à décroître.

  • @NicolasNMI
    @NicolasNMI Před měsícem

    Ce n'est pas un phénomène nouveau. On peut faire le parallèle avec les politiciens diplômés qui ne connaissent rien à la physique et ne sont donc pas capables de prévoir les dangers qui nous menacent. Ils ne regardent que des grilles de chiffres croyant, comme disait notre ami Marx, que c'est l'économie qui est déterminante en dernière instance alors que c'est la biologie et la géologie.

  • @anneaucy8967
    @anneaucy8967 Před měsícem

    Excellent texte, brûlant de vérité.. Triste.

  • @magellan12300
    @magellan12300 Před měsícem

    I know !

  • @r.guay-fournier7350
    @r.guay-fournier7350 Před měsícem

    Les parents doivent développer le caractère de leurs enfants sans négligence matérielle et sans répondre dans un autre extrême à tous leurs caprices.
    Le caractère chez les futurs adultes, d'abord jeunes, ne vient pas tout seul. Le parent doit se faire modèle de ses enfants et ne pas laisser les jeunes que devant les écrans. Phone et télévision.
    Il faut que les parents transmettre leur expérience de vies avec la bonne part d'amour évidemment. Le pédagogisme ne vient pas tout seul, le pédagogisme est une errance de l'école devant la transmission entre les générations qui ne se fait plus.
    Là ce que ça donne cette chute de l'école c'est des fausses affiches de Desjardins la banque sur la fête des Patriotes.

  • @SylvainCharbonneau
    @SylvainCharbonneau Před měsícem

    Hum

  • @laurentgaxotte883
    @laurentgaxotte883 Před měsícem

    J’essaie de contacter QUB Radio…
    Laisser un courriel…
    Je le fais sur ce balado parce que je comprends cette dame !
    Je vous écoute depuis la Suisse (né à Granby, pas au zoo mais pas loin) Mes parents sont décédés, mais mon petit-frère est enseignement au Québec, quatre enfants, sa femme et ma nièce, l’ainée, travaillent dans l’aide sociale. Je ne veux pas faire mon malin, je suis là pour aider….
    Mais avoir un échange. Québécois en Suisse.
    J’ écris et j’ai un paquet de nouvelles, des petites contes poétiques, philosophes. Trop vieux pour chercher la gloire littéraire, juste transmettre aux jeunes en transformant ce que j’ai retenu des anciens. Aucun espoir d’être publié (pas de vulgarité, pas d’intrigues, style trop classique). Ça m’est égal c’est dans une boîte.
    Cela dit quand je vois, j’entends (grâce à QUB et ses brillants chroniqueurs).
    Je suis triste de voir comme ça va mal au Québec ! Je ne m’imaginais pas à quel point cet effrayant ! Je passe trois heures par jours à écouter les chroniqueurs pertinents !
    Et je trouve terrible ce qui se passe au Québec je ne l’aurais pas compris sans QUB.
    Un bref échange me réconforterais et me donnerait un peu d’espoir.
    Bravo à tous pour votre travail en tout cas.
    Mes Amitiés.
    Laurent Gaxotte
    - laurent.gaxotte@gmail.com
    +41793532013

  • @SylvainCharbonneau
    @SylvainCharbonneau Před měsícem

    Un gros problèmw c'est que tu pourrait utiliser des mots beaucoup plus facile et en faire fie c'est anti-pédagigique.

  • @MasterMadman1er
    @MasterMadman1er Před měsícem +1

    Le nivellement par le bas au nom des rapports chiffrés pour se donner belle figure s’est transformé en absence d’excellence au nom de l’égalité pour éviter de froisser les sensibilités des plus fragiles.
    La complexité de la langue française crée dans le cerveau de ses utilisateurs un réseau neuronal d’autant plus complexe. Merci à ces bienpensants de l’égalitarisme, on devient de plus en plus con à vouloir faciliter la vie de tout le monde sans compromis. L’avenir promet…

    • @MrMirville
      @MrMirville Před měsícem +1

      Le français n'est pas une langue complexe comparé à par exemple l'allemand ou l'arabe. Elle a beaucoup d'exceptions mais les règles générales sont simples.

    • @MasterMadman1er
      @MasterMadman1er Před měsícem

      @@MrMirville Bien sûr je vous l’accorde, on pourrait ajouter le mandarin et bien d’autres. Par contre, en comparaison de l’anglais, le français est plus complexe avec beaucoup plus de mot qui permettent plus de nuances dans son expression. Le point étant que, simplifier une langue au nom de la réussite scolaire se fera au détriment du développement des capacités intellectuelles de ses utilisateurs, peu importe la langue utilisée. Personne n’y gagnera au final.

    • @MrMirville
      @MrMirville Před měsícem

      @@MasterMadman1er Pour l'université la maîtrise de l'anglais demande l'acquisition de quatre fois le vocabulaire nécessaire en français pour être du même niveau, même si on peut répondre que beaucoup trop de tous ces mots veulent dire la même chose. Ce que vous voulez dire c'est qu'en français ou bien un terme est juste ou bien il ne l'est pas tandis qu'en anglais il y a beaucoup plus de mots plus ou moins justes qu'on accumule pour suggérer ce qu'on veut dire.

  • @KarlLaurent-cd3fk
    @KarlLaurent-cd3fk Před měsícem

    Baisser l'exigence jai plus l'impression qui ecarte les meilleurs

  • @yaciab.5868
    @yaciab.5868 Před měsícem

    Cette dame a tout à fait raison,elle n’a fait que dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas.Et oui les étudiants sont gâtés et ça commence à l’école donc pas étonnant que ça se poursuive jusqu’à l’université.Dès leur entrée à l’école le système leur donne tout sur un plateau d’argent pour leur faciliter la tâche et même les devoirs à la maison ont été supprimés sous prétexte que ça ne sert à rien et en plus il parait que ça fatigue les enfants et les parents qui ne veulent pas prendre leurs responsabilités par rapport à ça..J’en ai fait des devoirs et je vous assure que ça sert beaucoup,ça permet de revoir les concepts vus à l’école avec des exercices et des problèmes d’application et nous les faisions sans rechigner.Pauvres enfants il ne faut pas les surcharger de travail au risque de les fatiguer,ils sont si fragiles qu’il faut les prendre avec des pincettes et à la moindre remarque ils se sentent blessés et acculés et quant aux étudiants à l’université leur attitude n’est pas différente de celle à laquelle ils ont été habitués et puis attention il ne faudrait pas leur mettre une mauvaise note sinon gare aux réclamations et plus encore...

  • @mikethomson4064
    @mikethomson4064 Před měsícem

    Blablabla. Quel est exactement le référentiel pour se permettre d'affirmer cela? J'ai toujours entendu que le niveau des étudiants baissait, des décennies. Pourtant le monde ne s'est pas écroulé. Alors les enseignements sont orientés autrement, le Smartphone est apparu non sans conséquence sur les capacités de concentration et de langues. Mais n'a t-on pas toujours dit que la génération actuelle est pire que la génération précèdente? Je suis sûr que ce discours est aussi vieux que le monde. Pour la maîtrise du français, n'en déplaise à certains, certaines personnes n'en ont en réalité rien à fiche et ne feront pas d'effort. Ce n'est pas forcément un problème d'abrutissement.

  • @marie-everaymond1805
    @marie-everaymond1805 Před měsícem

    le fruits de l'éducation qu'ils ont eu... et quel mépris pour les enseignants!

  • @JohnnyLt
    @JohnnyLt Před měsícem

    Je ne sais pas qui est analphabète fonctionnel, le sujet ou les illettrés qui ont écrit le titre ?

  • @jvidechi
    @jvidechi Před 20 dny

    La théorie critique vient de l'extrême-gauche étasunienne. Il n'y a aucune raison d'appliquer ça dans une société où l'esclavage et le racisme n'a jamais structuré les relations humaines comme au Québec.

  • @user-lr9rw3sb1i
    @user-lr9rw3sb1i Před měsícem +1

    Peut-etre que son cours a l'université devrait être une formation et non un cours...il faudrait cettainement que les universités revoient les cours qui sont vraiment nécessaires. Ce qui m'inquiète cest 40% de non legalement qualifié dans nos ecoles. Elle ne semble pas connaître la réalité du terrain.
    Ah oui, joubliais, pour obtenir un brevet, un etudiant doit teussir le test de francais TECFÉE (avant c'était le CEFRAN et le test SEL). Vous êtes simplement fâché que les étudiants ne prennent pas au sérieux votre cours car ils savent que ce dernier n'apporte aucune valeur ajoutée à leur formation, qui soit dit en passant contient beaucoup de ces cours.4 ans.....quand on sait que 50% des enseignants quitte le métier après 5 ans. Vous etes simplment déconnecté de la réalité terrain.

    • @gabrielfortin738
      @gabrielfortin738 Před měsícem +1

      Fait longtemps qui sont déconnecté , je parle pas de leur façon de nous faire passer des test à nos frais 😤 pis les cours qui servent à rien !!!! Car actuellement la réalité est que enseigner , car la gestion de classe prend beaucoup !!!!

  • @karna1897
    @karna1897 Před měsícem

    Nivellement par le bas.

  • @brunolevesque4934
    @brunolevesque4934 Před měsícem

    Moi, ca serait pas compliqué...tu chignes, tu coules.

  • @Techno.Frog.
    @Techno.Frog. Před měsícem

    Fake societé...

  • @themore-you-know
    @themore-you-know Před měsícem +2

    Féminisme.
    Le mot qui n'a pas été dit.
    Rappel: le système d'éducation est occupé par près de 80% d'enseignantes au primaire et secondaire. Imaginez 80% d'hommes à l'enseignement: serait-ce la même situation? Soyons honnête: non. Pire encore dans la situation actuelle: nombreuses sont les écoles et les départements RH qui affixes les mentions "nous sommes inclusifs, femmes svp appliquez" alors que la supprémacie féministe est déjà bien établie.
    PS: dans une commission scolaire, le chiffre était 97% femmes. "nous sommes influsifs" HAHAHA

  • @RichFinn-ue2yw
    @RichFinn-ue2yw Před měsícem

    Lol comme si les boomers etaients pas analphabetes.....la difference cest que dans les temps.....tous les boomers avaient des secretaires a 9000$ par année qui tappaient 250 mots minutes sans fautes.....cest facile jamais faire de fautes quand tu n,ecrivais jamais rien.....