L'absurde (4/5) : Eugène Ionesco

Les Nouveaux Chemins de la connaissance
Date de diffusion : 14.05.2009.
Invitée : Marie-Claude Hubert (professeure de littérature française à l’université de Provence, spécialiste du théâtre du XXe siècle)
« Le Pompier - Eh bien, voilà. (Il toussote encore, puis commence d’une voix que l’émotion fait trembler.) « Le Chien et le bœuf », fable expérimentale : une fois, un autre bœuf demandait à un autre chien : pourquoi n’as-tu pas avalé ta trompe ? Pardon, répondit le chien, c’est parce que j’avais cru que j’étais éléphant. Mme Martin - Quelle est la morale ? Le Pompier - C’est à vous de la trouver. M. Smith - Il a raison. »
Ionesco, La Cantatrice chauve, scène VIII.

[@makavelli33]

09:31 Journal en miettes « J’en aurais pu faire des choses, il y aurait pu avoir tant de réalisations si la fatigue, une inconcevable, énorme fatigue ne m’avait accablé depuis environ quinze ans, ou même depuis bien plus longtemps. Une fatigue qui m’a empêché de travailler mais aussi de me reposer, mais aussi de jouir de la vie et de me réjouir et aussi de me détendre et qui m’a empêché aussi de me tourner davantage, comme je l’aurais voulu, vers les autres, au lieu d’être le prisonnier de moi-même, c’est-à-dire de ma fatigue, de ce poids, de cette charge qui est la charge de moi-même : comment se tourner vers les autres quand votre moi vous accable. Aucun médecin sur les trente ou quarante que j’ai consultés, aucun médecin n’a su ou n’a pu me guérir cette lassitude infinie parce que, vraisemblablement, aucun d’entre eux n’est allé jusqu’à la source, jusqu’à la cause profonde de ce mal. Je sais, de mieux en mieux, moi, quelle est la raison de cet épuisement : c’est le doute, c’est l’éternelle question « à quoi bon » enracinée dans mon esprit depuis toujours, que je ne puis déloger. Ah, si l’« à quoi bon » n’avait germé dans mon âme, puis n’avait poussé, puis n’avait tout recouvert, n’avait étouffé les autres plantes, j’aurais été un autre, comme dit l’autre. C’est bien cette mauvaise herbe qui a absorbé l’eau destinée aux autres plantes favorables, qui les a empêchées de s’épanouir, qui s’est épanouie à leur place »

[@makavelli33]

09:43 j’ai senti la fatigue dans la voix de JL Jacopin! Paix à son âme !

[@forxox-8918]

La vidéo est vrm très intéressante

[@TheErick55555]

Mais je pense que Eugène Ionesco du début de ses œuvres théâtrales, ses mit dans un absurde
Narcissique (absurde je pense que le mot est juste)Ce que je ne pense pas justifié dans la chanson
de Jacques Brel "Les Bourgeois) Lorsque l'on vient d'entendre l'interview, et que Jacques n'est qu'un
enfant de Bourgeois et n'en fait pas une littérature, perpétuelle,,,, Cella n'est qu'une opinion personnelle
qui m'a surpris dès le début de l'interview, je ne généralise pas sur son œuvre,, Mais dans sa prétention
Académique dit qu'après Lui le monde s'effondre et ne donne aucun espoir au nouveaux littéraires dù à
leur décadences, (provoqué par Lui le Narcisse de l'histoire)
Bien à Vous, Erick merci pour cette merveilleuse expérience.

[@simoncussoneytoreller8134]

einthoven:----" qu' on attrib
ut a l' absurde, etiquette....
que ionesco refusait..
n' y a il pas là antinomie des 2 termes?

[@PierreSeluma]

La morale du 'chien et du bœuf 🐂 c'est qu'il y a pas de morale en 'soi ,car lorsque on va au bout de l'analyse intrinsèque des phénomènes on se rend compte que rien ne tient debout qu'il n'y a point de logique, point d'assiette éthique, tout fonctionne binairement : n'est pas :0 (hiatus) est : 1
Au bout est l'absence de sens ou chaos corruptif et c'est valable pour tout le monde

[@clem_grc]

Wesh l'équipe

[@Skylix-Tps]

Tu fou quoi ici 😂

[@Skylix-Tps]

DEMAINNN DEVOIR COMMUNN 😢