Bigflo & Oli - Autre part @Zénith de Toulouse

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  • čas přidán 12. 09. 2024
  • 3ème Zénith toulousain de la tournée "La vraie vie" (15/04/2018)
    Lyrics :
    [Bigflo]
    Je voudrais qu’on arrête de m’parler d’avenir
    Il fait si peur, il fait si froid dans ma tête la nuit
    Je m’ennuie je voudrais quitter mon corps enfin être libre
    Mes sourires sont les esclaves de mon savoir-vivre
    J’ai ouvert la cage à mon corbeau noir sous le clair de lune
    Il m’a chuchoté des mirages et m’a prêté sa plume
    Je voudrais partir d’ici si personne me comprend
    Car j’ai moins peur du vide que de faire semblant
    Je veux pas de vos vies inintéressantes et artificielles
    Finir avec les mains rongées par le liquide vaisselle
    Je veux pas la p'tite maison au gazon bien tondu
    Je voudrais pas être moi et quelqu’un d’autre non plus
    Les gens de mon âge sont ridicules mais c’est pas de leur faute
    On grandit pas: on remplace juste la cour de récré par une autre
    Alors faites votre spectacle de menteurs et d’idiots
    Je m’occupe d’éteindre la salle et de fermer les rideaux
    J’ai des aiguilles dans le cœur s’il s’arrêtait de battre ça ferait moins mal
    La tête dans la baignoire j’entends une voix qui chuchote « Rejoins-moi »
    Les jours sont amers, mon visage en atteste
    Les minutes sont acides, elles me lassent, elles me blessent
    Qu’on me lâche, qu’on me laisse pour quelques milliers d’années
    Je voudrais prendre la pause qui ne finit jamais
    On est tous en sursis
    La fin est la même pour tout le monde je prendrais juste un raccourci
    Et je souffre de décevoir tous ceux que j’aime
    J’ai plus de peur que de la peine
    J’suis jeune mais vieux dans le fond j’suis creux
    Y’a que du verre dans mes veines
    Qu’elle m’apporte de l’autre côté et qu’on m’y laisse
    J’écris un mot, au cas où, par politesse
    L’avenir c’est un mur qu’il faut casser à mains nues
    S’accrocher, forcer et monter pierre par pierre
    Le futur c’est un mur qu’il faut briser à mains nues
    Mais j’suis même plus sûr de vouloir voir ce qu’il se passe derrière
    [Chorus]
    Quand le temps s’efface, qu’apparaît la glace
    Que les larmes vident le corps
    Il faut que tu saches, si tu tournes la page
    Que dehors on t’aime encore
    Je sais que tu voudrais être autre part (autre part) (x5)
    [Oli]
    Je voudrais faire fondre ton cœur de glace, briser ta carapace
    Mais j’suis juste là, je peux pas faire le combat à ta place
    On pourra fêter la victoire, danser sur le bouclier
    Je sais que tu penses aux autres mais, pour une fois, oublies-les
    Et je connais tout tes doutes, on a fait une partie de la route ensemble
    Si tu m’écoutes je voudrais qu’un jour tu puisses m’entendre
    J’aimerai t’étendre, te voir sourire devant la glace
    Fais-le, fais-le au moins pour ceux qui rêvent d’être à ta place
    Et moi aussi j’emmerde les gens et je me sens mieux quand je ferme les yeux
    Je vais pas dire que je te comprends mais ce soir j’essaye un peu
    Sensibles, on est petits et dans la foule tout devient flou
    Regarde dehors: j’suis sûr qui en a plein des comme nous
    Je voudrais que tu jettes toutes tes affaires, qu’on parte seuls, tourner en ville
    Rire à l’autre bout de la terre quitte à faire des erreurs juste découvrir la vie
    Réagis, tu peux me frapper ou me claquer si t’en as envie
    Monte dans ma caisse on va aller s’éclater, aller draguer toute la nuit
    Réponds-moi, ton silence me paralyse
    Si tu prends ton billet pour ailleurs, moi j’me glisse dans tes valises
    Le regard noir, je sais que tu fais les cents pas
    Mais, si tu sautes on se retrouve en bas
    Ce putain de monde on va le croquer, trouver ce qui nous plombe
    Ce qu’ils ont pas fais on va le faire, quitte à inventer ce qu’il nous manque
    Je garde la face mais j’ai eu du mal à lire ta lettre
    Surtout le passage où tu voulais disparaître
    Donc arrête, arrête respire, enlève ton épine
    Savoure le battement de ton cœur qui vient faire trembler ta poitrine
    Ouvre la fenêtre, observe le printemps et l’hiver qui s’enlacent
    Couvre-toi du bruit des rires qui s’évaporent des terrasses
    Et profites d’en bas et casse le grand barrage
    Nos rêves d’enfants méritent vraiment de prendre de l’âge
    On ira prendre le large et je t’aimerai comme tu les as détesté
    Mais, si tu t’en vas, j’ai plus de raison de rester (non)
    [Chorus x2]
    Quand le temps s’efface, qu’apparaît la glace
    Que les larmes vident le corps
    Il faut que tu saches, si tu tournes la page
    Que dehors on t’aime encore
    Je sais que tu voudrais être autre part (autre part) (x5)

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