Intervention trilingue de Paul Molac sur la ratification de la Charte des langues régionales

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  • čas přidán 22. 01. 2014
  • Intervention trilingue du député apparenté Union démocratique bretonne Paul Molac sur la ratification de la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires lors de la séance du 23 janvier 2014.

Komentáře • 80

  • @sofianeazouglopez2806
    @sofianeazouglopez2806 Před 3 lety +20

    Je suis kabyle et espagnole et je ne peut que soutenir ce genre de discours, les langues régionales sont une richesse pour notre pays. merci à vous, basques, corses, alsaciens et bretons, vos identitées fortes nous donnent envie de nous intéresser à vos cultures, de vous comprendre et vous respecter, et de faire aimer la france qui est plus riche que le dictat républicain. vive la bretagne!

    • @imnogood5016
      @imnogood5016 Před 2 lety +2

      Merci, je suis Bretonne et Kabyle, nos deux peuples ne sont peut-être pas proches géographiquement mais dans nos problèmes face à des états qui veulent réduire nos cultures, nous sommes unis

    • @sallynor2303
      @sallynor2303 Před rokem

      Menteur , personne interdit les langues régionales en Algérie

  • @kevincorre6504
    @kevincorre6504 Před 8 lety +40

    Bravo à Paul Molac pour son intervention trilingue: Breton gallo et français.

  • @Penduickarmenbzh
    @Penduickarmenbzh Před 10 lety +40

    Merci Monsieur Molac, vous faites honneur à vos électeurs.
    H. de Nantes en Bretagne

  • @Thomas-ng9yh
    @Thomas-ng9yh Před 6 lety +30

    brezhoneg:
    "Met 'drokfen ket evit teñzorioù
    Va Bro, va Yezh ha va Frankiz."
    français:
    "Mais je n'échangerai contre aucun trésor
    Mon pays, ma langue et ma liberté."
    Anjela Duval

  • @terriclausa1639
    @terriclausa1639 Před 10 lety +28

    Una excellenta parladissa!
    Salutacions occitanas

  • @jfjoubertquebec
    @jfjoubertquebec Před 10 lety +26

    Bonjour du Québec!
    Trilingue vraiment? J'espérais entendre le Breton ou le gallo :)
    Excellente intervention: Vive la diversité linguistique bien assumé!

    • @henryleperlier6921
      @henryleperlier6921 Před 10 lety +4

      Le député s'est exprimé un court moment en breton. (Liberté / Frankiz, etc.)

    • @henryleperlier6921
      @henryleperlier6921 Před 10 lety +1

      Henry Leperlier et aussi à la fin de son intervention!

    • @cquiquiditlevrailefo769
      @cquiquiditlevrailefo769 Před 6 lety +1

      bravo JF joubert moi aussi français " de souche " je veux défendre l'art Français contre cet Alien d'UE

  • @Dominique2947
    @Dominique2947 Před 3 lety +7

    Mercie plan mosur Molac ! Trugarez vras !

  • @jcfur7225
    @jcfur7225 Před 6 lety +7

    Bravo !! Trugarez, merci, bedankt, thank you, M. Molac ! Je suis Breton, parle hélas que quelques mots en breton, parle français et Néerlandais couramment, anglais bien, allemand mal, ... Quelle richesse !

  • @altairvideo4581
    @altairvideo4581 Před 6 lety +5

    Heureusement qu'il y a des gens honnêtes comme lui. Corbière , lui n'a pas encore compris que sa langue Française était en voie de disparition. Les lois Toubon sont bafoués face à l'Anglais et la panique règne, c'est dommage mais tant pis pour le Français, car si les langues régionales disparaissent, le Français disparaîtra aussi..

  • @29Fearless
    @29Fearless Před 6 lety +6

    La référence à Anjela Duval à la fin ! bravo Mr Molac!

  • @gwendaellelegall2059
    @gwendaellelegall2059 Před 6 lety +7

    Merci ! La Bretagne vous remercie

    • @sofianeazouglopez2806
      @sofianeazouglopez2806 Před 3 lety +1

      je vous admire les bretons, vous véhiculer votre culture avec un immense respect des autres, c'est quelque chose de rare et précieux, vous êtes des modèles pour notre société, vive la bretagne!

    • @gwendaellelegall2059
      @gwendaellelegall2059 Před 3 lety +1

      @@sofianeazouglopez2806 merci beaucoup bonne soirée à vous

  • @DanielBrillet
    @DanielBrillet Před 8 lety +11

    Merci ! Trugarez !

  • @jpaulj9231
    @jpaulj9231 Před 7 lety +7

    Le pouvoir à des gens comme vous!

  • @canevousregardepas6042
    @canevousregardepas6042 Před 3 lety +3

    Le tout sans jamais utiliser le mot-insulte faite à une langue "dialecte".
    Bravo.

  • @GoubelinWWWWWWWWWWWW
    @GoubelinWWWWWWWWWWWW Před 10 lety +4

    Bravo ! Boujou de Normandie !

  • @naonidasgs9760
    @naonidasgs9760 Před 8 lety +5

    bravo

  • @andretalububo3808
    @andretalububo3808 Před 7 měsíci

    Mad tré, yar pesk é Paul Molac !
    Benoz tar !
    J'habite en Bretagne et j'apprends le breton,
    C'est un peu grâce à toi.

  • @hildegarde7234
    @hildegarde7234 Před 2 lety

    Bravo ⚘mr. Merci.

  • @gwendaellelegall2059
    @gwendaellelegall2059 Před 6 lety +2

    Bien dit

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 Před 3 lety +1

    LA MORT ANNONCEE DE LA LANGUE NATIONALE DES BRETONS. Un crime parfait.
    Les statistiques dont on dispose sont encore incomplètes. Mais suffisantes pour voir parfaitement clair dans le jeu machiavélique que joue le pays d’à côté.
    En 1863, on estimait le nombre de locuteurs bretons à 1,6 million d’habitants. Le nombre de locuteurs unilingues était à l’époque supérieur au nombre des bilingues.
    Le drame se manifeste un siècle après la révolution dite "des droits de l’homme", à la suite de l’enseignement obligatoire instauré par Jules Ferry, en 1881 et en1882.
    Dans sa proposition de 1933, Yann Sohier, sympathisant communiste - mais Breton convaincu - affirme que le breton est parlé par un million de personnes. Ce chiffre ne paraît pas exagéré. Il réclame un enseignement bilingue, et invite les Bretons à signer une pétition. Cette tentative échoue, bien entendu : l'impérialisme français est absolu.
    En 1940, survit encore un nombre élevé de personnes âgées, la langue se maintient à des taux élevés jusqu’en 1945-1950.
    Entre les deux guerres, est intervenu un autre mécanisme. Les parents - les mères spécialement, celles qui ont été martyrisées par leurs instituteurs pour avoir commis le crime de parler leur langue maternelle, réalisent que leurs enfants seront avantagés dans leur avenir professionnel, s’ils parlent le français, et s'ils renoncent à parler la langue nationale ; ils auront sans doute du mal à trouver du travail s’ils ne parlent pas le langage de l’occupant. Les élèves les plus doués n’aspirent guère, à cette époque, qu’à des postes modestes, mais qui leur assurent un travail sûr, même peu rémunéré : devenir instituteur, agent des postes, sont considérés comme des promotions sociales. En 1955, l’un de mes camarades de lycée, habitant au Guivinec, très brillant élève, est reçu au concours de l’Ecole Normale de Quimper. Fonctions fort modestes que celles d’instituteur. Mais pas à l’époque : dans ce pays pauvre et déshérité, c’est une promotion. Je suis le témoin des pleurs de la mère lorsqu'elle apprend le succès de son fils.
    Des auteurs mal informés - ou surtout de mauvaise foi - veulent faire accroire que c’est là la cause de la désaffection pour la langue bretonne. Broudic, dans un film CZcams et dans ses écrits, laisse entendre que ce sont les familles qui ont poussé à l’abandon du breton. C’EST FAUX. C’est la politique de persécution de l’État français qui a poussé les parents à mettre leurs enfants à l’abri des horreurs qu’ils ont subies du temps qu’ils fréquentaient l’école de la prétendue république. L’abandon de la langue est la conséquence de la politique de la France, non de la libre décision des familles. Je suis né en pays bretonnant, jusqu'en 1959, j’ai donc vécu sur le terrain cette abomination.
    Il y a actuellement 180 000 locuteurs bretonnants. La perte, chaque année, est de 5000 locuteurs. Il n’y a plus un seul locuteur unilingue. Et il est impossible de vivre sa vie en parlant exclusivement la langue bretonne, contrairement au pays de Galles - qui compte 500 000 locuteurs -, car la Bretagne toute entière parle français. Seul le renvoi de l’administration coloniale hors de nos frontières peut nous donner de l’espoir. La France a commis un crime parfait : la plupart des Bretons ignorent ce crime dont ils ont été victimes, à cause de leur naïveté exceptionnelle : dans leur innocence, ils ne peuvent même pas imaginer que la politique linguistique de la France ne vise qu’à faire disparaître la langue bretonne. Les écoles Diwan, les plaques minéralogiques en breton, les examens scolaires que l’on autorise à passer en langue bretonne, les prétendus diplômes de breton, sont du vent : la France joue la montre, et sait très bien que dans peu d’années la langue aura disparu. Tous pleureront dans leur chaumière, et refuseront de reconnaître leur complicité.
    Il est d’une évidence absolue que les enfants auraient tout aussi bien pu apprendre deux langues simultanément, voire trois. C’est pour cette raison que Sohier, Roparz Hémon, Youenn Drézen et leurs disciples, hyperconscients du jeu mortifère de la « république », se sont battus : ils voulaient sauver non pas seulement la langue, mais aussi la Bretagne. En 1950, les parents arrivés à la cinquantaine sont parfaitement bilingues. Les Bretons coulent, parce qu’on les entraine vers le fond, et qu'ils refusent de comprendre. On ne les sauvera pas malgré eux.

  • @user-so7vv3kg7f
    @user-so7vv3kg7f Před 2 měsíci

    Je ne veux pas que nos langues meurent, mon grand père paternel parlait le breton, mes grands parents maternels parlaient le gallo (ma mamie je crois c'est entre les deux, en tout cas maintenant c'est français, avec quelques expressions gallèses qui ressortent parfois).
    En toute logique je vais donc apprendre le breton à l'école à partir de l'année qui vient.
    Et pour le gallo je verrai si je peux le travailler avec la famille dans le village de la famille ou sur internet !!!

  • @DanyRivard
    @DanyRivard Před 3 lety +1

    Tellement mélodique le Gallo et le Breton ... nos racines!

  • @hurlumerlu
    @hurlumerlu Před měsícem

    Remarquons au passage que le sujet des langues régionales passionne visiblement les 577 représentants de la Nation qui se bousculent sur les bancs de l'hémicycle !... Pour une augmentation de salaire les concernant, ils seront tous là, n'en doutons pas !

  • @garcontoutsimple8361
    @garcontoutsimple8361 Před 2 lety

    3min 20 les citations ne sont pas de l'abbé Grégroire mais de Bertrand Barère, pourquoi ne pas le dire cher député?

  • @michtodivas9940
    @michtodivas9940 Před 4 lety +2

    Plutot , même très fier de mon ancien prof histoire géo

  • @judoboy83
    @judoboy83 Před 3 lety +2

    Senher Molac, siètz l’onor dau cós politic francès, gramaciá per vòstre lei. Esperam vuei que lo conselh constitucionau leissa lei lengas de França s’exprimir. Siáu Provençau e naturalament locutor occitan, e ben segur parli tamben francès : tot aquò me permèt de parlar pron facilament catalan, italian ò castilhan mai tamben inglès sensa probleme...

    • @alaindoucinet7306
      @alaindoucinet7306 Před 3 lety +1

      Jo també ,com catalanoparlan ting molts facilitats per entendre i parlar totes les lengues que has enumerat mès el portugues .

  • @QuelquesPrieresEtVerite
    @QuelquesPrieresEtVerite Před 2 lety +2

    La brittophobie est une tare typiquement française.

  • @lmarco4946
    @lmarco4946 Před rokem

    Bravo M. Paul Molac, vive la Bretagne qui est le plus beau pays juste a coté de la France.

  • @philippehoareau-fq5me
    @philippehoareau-fq5me Před 7 měsíci

    Vivement que les langues des sioux, des Navajos, des Apaches, des comanches, des cheyennes etc deviennent des langues coofficielles de l'anglais aux Etats Unis et que ce pays s'en retrouve renforcé.
    Comme ça on se précipitera comme d'habitude pour l'immiter.

  • @dimitribagot
    @dimitribagot Před 2 měsíci

    Trugarez Mr Molac ❤🙏

  • @isabelleleserrec1061
    @isabelleleserrec1061 Před 10 lety +3

    Très bien Mr. Molac et votre humour bien triste !

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 Před 3 lety

    UN HEROS BRETON DEFEND LA LANGUE BRETONNE !!!!!!!!!!! MERVEILLEUX !
    COMMENT LE PAYS DES DOIGTS DE L'HOMME A CASTRE LES BRETONS DE LEUR LANGUE, ET MARTYRISE LES ENFANTS DE LA "REVOLUTION" DES LUMIERES A NOS JOURS.
    La langue bretonne, infiniment subtile et beaucoup plus ancienne que le français, est non seulement dévalorisée d’une manière outrancière, mais insultée. Ce n’est pas une langue : c’est un jargon, un patois, un dialecte corrompu, un baragouin, un charabia, un instrument de dommage et d’erreur. Ceux qui l’utilisent ne parlent pas, ils « patoisent », ils « baragouinent », ils « déblatèrent », ils « parlent vicieusement ». Cet idiome est un reste des cavernes de Cro-magnon, une séquelle de la préhistoire, un « dernier reste de la féodalité », un langage de sorciers, une « relique barbare et arriérée d’un autre âge ». Il obscurcit et engourdit la pensée, prolonge l’enfance de la raison et la vieillesse des préjugés, empêche de raisonner, de comprendre, d’assimiler les idées nouvelles, en particulier les « idéaux » révolutionnaires, la démocratie, la République. C’est, dit Hugo, « une tombe pour la pensée ». Il est d’ailleurs, à l’oreille, hideux, inélégant, grossier, guttural, imprononçable, et ne peut l’ être qu’au prix de grimaces, et de contorsions du visage et du corps. Cette « grande vaincue de l’histoire » (sic), selon les « sçavants » français qui n’en comprennent pas le premier mot, décrète qu’elle n’a produit aucune poésie, aucune littérature, aucune œuvre littéraire de valeur. Il serait impossible que cela soit, puisqu’il n’y a pas de grammaire bretonne (!). (Ils ignorent qu’on en compte une bonne vingtaine, celles de Le Gonidec et ses élèves très perfectionnées!). Les prêtres, qui continuent à l’utiliser pour prêcher (c’est la seule langue parlée et comprise dans les diocèses de l’Ouest), sont particulièrement visés. Ils se servent de ce jargon infâme pour « maintenir les Bretons dans leurs superstitions religieuses », pour les asservir, pour faire entrer dans leurs pauvres cranes de demeurés des idées perverses, pour « les fanatiser », pour « chasser des têtes bretonnes les idées de liberté ». etc. Ils deviennent des « sorciers », des « ratichons », des « calotins bretons ensoutanés ». Ces insultes se prolongent jusqu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale, et même n’ont pas disparu : voyez le grand linguiste Mélenchon et ses émules !
    Dans l’administration, l’usage de la langue est formellement interdit. La France met en place un système médiéval de persécutions, digne de l’Inquisition, et de sanctions à l’encontre de tous ceux qui entendent perpétuer la culture qui, jusqu’alors, avait été, pour les lettrés, un sujet de fierté. Des escouades d’instituteurs français sont envoyés dans les écoles bretonnes, avec des directives précises réitérées par les préfets et les sous-préfets : « assassiner la langue bretonne » (dès 1831), « éradiquer totalement l’idiome local », (de nombreux textes et directives ministérielles accablants, ont été publiés, cette politique étant initiée, surveillée, amplifiée depuis Paris) ; « la corrompre, afin qu’on ne le comprenne plus » (sic !) interdire, manu militari au besoin, de parler breton (horreur ignoble : des gendarmes rendent visite aux parents dans les fermes, pour les intimider), infliger des punitions aussi vexantes que possibles aux enfants, aux parents, aux familles, qu’on culpabilise à outrance. Les prêtres, curés et religieux, qui prêchent dans la langue nationale, la seule qui soit comprise, sont privés de leur salaire (la séparation de l’église et de l’ Etat n’intervient qu’en 1905). Dans les écoles, les enfants sont terrorisés. On les montre du doigt, on rit d’eux lorsqu’ils confondent un terme français avec un terme breton ; on les entraine à se moquer des autres ; on les isole au piquet, on leur donne des coups de règle sur les doits, des gifles, voire coups de pied ; on les punit lorsqu’on les surprend à parler breton dans la cour ; on accroche à leur cou un objet infamant tel qu’un sabot, une corne de vache, ou tout autre objet ridicule. Dans certaines écoles, fait criminel pour ceux qui s’en sont rendus coupables, on accroche au cou de ces malheureux l’ardoise d’infamie : « Breton = cochon ». (Cette dernière pratique a marqué les esprits, d’une manière définitive, les Bretons ne l’oublieront pas, et ne la pardonneront jamais). Une autre ignominie est inventée : la culture de la délation ; l’enfant surpris à parler le breton, conserve le « symbole » infamant au cou, jusqu’au moment ou il aura réussi à dénoncer à l’instituteur un autre délinquant. Certains n’osent plus rentrer chez eux, attendent la nuit, et contournent le village. Les parents sont tellement conditionnés, qu’ils infligent de nouvelles punitions à l’enfant, après le coucher du soleil.
    Le ministère Combes invente le concept « d’usage abusif du breton », pour empêcher qu’il soit utilisé dans les églises. Le pire, sans doute, dans ce pays traditionnellement très religieux : priver les enfants de confirmation, et même de communion, s’ils ne connaissent pas suffisamment le Français. La langue du colonisateur, dénommée « langue nationale » dans un pays qui en en possède une, bien avant les français, autorise les plus zélés à traiter le breton de « langue étrangère » (!).
    Des journalistes, des hommes politiques connus, que l’on avait cru sains d’esprits, préconisent des mesures extrêmes : « Il faut frapper les curés » ; « tapons dessus, de toute la rigueur des lois, de tous les poings des gendarmes » (La Lanterne) ; « il faut prendre des mesures énergiques, sans hésiter » ; « il faut utiliser des commissaires de police courageux, des préfets, des magistrats, des fonctionnaires républicains pour entreprendre la colonisation de la Bretagne » (!!!); « il faut faire totalement disparaître la langue bretonne » (de Monzie, ministre, 1925) ; « la seule réponse, est d’emprisonner tous ceux qui formulent les revendications linguistiques bretonnes » (Albert Dalimier, ministre du travail, 1932).
    Détail horrible : la « Déclaration Universelle des droits de l’Homme », pendant qu’on procède à un véritable lavage des cerveaux, est enseignée dans les écoles. Les enfants bretons y croient. Ils sont tellement infériorisés, tellement convaincus d’appartenir à une race de sous-débiles, qu’ils regardent la lumière française comme étant leur seule planche de salut.
    Les résultats de cette politique sont spectaculaires. En 1850, à l’exception des villes, toute la moitié ouest de la Bretagne est encore bretonnante. En 1850, 160 communes du Finistère sur 160 parlent le breton. On dénombre à l’époque 1,6 million de locuteurs. En 1940, la langue de communication, dans les campagnes bretonnes, chez les marins, chez les artisans, les commerçants des villages et des petites villes, est le breton. En 2000, ce chiffre est presque tombé à zéro.
    En 2008, les efforts de la France ont abouti à un résultat étonnant : il reste 200 000 locuteurs bretons, tous âgés. Pour entretenir l’illusion, et perpétuer l’hypocrisie, la France a « autorisé » la création de quelques classes bilingues, mais freine de toutes ses forces en s’opposant férocement à toute progression de la langue nationale. Après un simulacre de débat au Parlement, elle a fait semblant d’autoriser les langues régionales, ce qui est fermement démenti sur le terrain. La politique de la France est l’éradication totale du breton. Honteusement, elle joue la montre !

  • @broadelourkeltiek3275
    @broadelourkeltiek3275 Před 3 lety

    Final avec un petit " Anjela "

  • @louismelennec7958
    @louismelennec7958 Před 3 lety

    "LITTERATURE BRETONNE, LITTERATURE FRANCAISE.
    Malheureusement pour nos amis Français, notre magnifique littérature bretonne leur est à jamais interdite : de 1789 à 1960, ils ont TUE notre langue. Je parle en expert : dans mon enfance, mes parents m'ont interdit de parler breton : on leur avait fait honte de leur langue, ils ont cru me protéger de l'infamie.
    ­ ­
    Les poètes bretons modernes qui ont écrit leur œuvre en langue française, dépassent largement en qualité, au moins dans certaines pièces, les poètes français.
    La sécheresse affective des œuvres poétiques françaises, et leur caractère conventionnel, surprennent toujours les Bretons, infiniment plus sensibles, et capables d’exprimer beaucoup de choses avec beaucoup plus de sensibilité, de nuances et de romantisme. Le martyre qui leur a infligé la France a exacerbé leur sensibilité, comme celle des Juifs, qui est à fleur de peau. Herbert PAGANI a écrit : "Les Bretons sont les Juifs de la France". Rien n'est plus vrai.
    Ce qu’affirmait Marie de France, au 12ème siècle reste vrai : « BRETAGNE EST POESIE ». Ce qu’on disait de la littérature française au douzième siècle, comparativement à la littérature bretonne, vue à travers ce qu'on désigne sous le nom de la "matière de Bretagne" , copiée partout en Europe, - particulièrement le cycle du roi Arthur et de la table ronde, avec ses héros : Lancelot, Merlin, Mélusine - reste d’actualité.
    Je n’irai pas jusqu’à répéter ce que disait Saint-Pol Roux, français converti à notre littérature : « BRETAGNE EST UNIVERS » ; je respecte aussi les autres. Mais, à quelques exceptions près, c’est la même platitude qui continue à s’épanouir chez les Français : l’esprit et le génie n’y souffle qu’avec parcimonie.
    MÉLENCHON restera célèbre pour ces quelques phrases :
    "Le breton n'est pas une langue; ce jargon a été fabriqué par les Allemands, en 1941".
    "Les écoles DIWAN sont une secte".
    "Le breton est la langue de la collaboration" (!!!!!!!!).
    Georges Sand a parlé des diamants que l’on trouve dans le Barzaz Breiz, comparant ce chef d’oeuvre breton à l’Iliade et à l’Odyssée, ce qui n’est pas un petit compliment ! Cette oeuvre a été traduite en plusieurs langues par de grands écrivains anglais et américains, tandis que notre poétesse populaire Anjela Duval a été publiée aux Etats Unis par Lenora Timm, de l’université de Californie, la comparant aux plus grands « green poets », à côté de Robinson Jeffers, Mary Oliver, Wendell Berry, ou même à la poétesse allemande Sarah Kirscch ! Là, on ne peut que donner raison au linguiste Goulven Pennoad, qui a écrit cette phrase immortelle, dans l’une de ses correspondances à moi destinée: « La langue française est l’un des idiomes les plus minables d’Europe » .
    De ce point de vue, si l’on souhaite une comparaison, qu’on déclame à haute voix certaines pages de Chateaubriand et de Victor Hugo, deux génies, et qu’on les compare à deux écrivains hexagonaux. Les Français ont voulu faire de ces deux auteurs leurs plus grands écrivains : ils se sont trompés, car ces deux génies ne sont pas français, mais bretons ! A ceux qui ont écrit que la langue bretonne ne possède ni vocabulaire, ni grammaire, ni poésie, ni théâtre, ni aucune œuvre digne d’être citée, je rappelle cette phrase de Clémenceau, qui s’y connaissait : « Qu’on me donne quarante trous de cul, j’en ferai immédiatement une académie française ».
    J'illustrerai cela de citations anti-bretonnes, qui vont vous stupéfier.

  • @hildegarde7234
    @hildegarde7234 Před 2 lety

    Vive la Savoie libre !

  • @ronanlejoncour8015
    @ronanlejoncour8015 Před 3 lety +2

    BRAVO !!!
    Les extrémistes sont sur les bans à vôtre gauche quand vous faites ce discours...
    Ces mêmes gens, assis sur votre gauche, sont favorable à la déculturation du pays et "en même temps" font la promotion de cultures importées.

  • @cquiquiditlevrailefo769
    @cquiquiditlevrailefo769 Před 6 lety +1

    langue dialecte et patois régionaux bah pourquoi pas ? mais la langue administrative doit rester le français. Tous les documents administratifs doivent être en français uniquement

    •  Před 6 lety +2

      cquiquidit levrailefo demandons donc aux gens de Martinique de plus de 70 ans qui comprennent pas le français de métropole..

    • @cquiquiditlevrailefo769
      @cquiquiditlevrailefo769 Před 6 lety

      demandons donc aux bretons, aux alsaciens, aux guadeloupéens, aux corses, aux gallos, aux basques, aux catalans, aux vendéens, aux picards, aux champenois, aux saintongeais, aux guyanais, aux angevins, aux normands, aux niçois, aux savoyards, aux foreziens, aux français..., et puis aux malgaches , aux algériens , aux marocains ... etc etc etc de moins de 70 ans s’ils comprennent le français de métropole... traduction administratif,. ce n'est pas plus facile. Et je soupçonne que ce l'est encore moins car l’administratif pense que cela va de soit en métropole.
      Il y a des gens dans la métropole qui ne parle aucun de ces dialectes et ne maîtrisent aucunement la langue française Ces gens vivent parfois mieux que des français de "souche" outremer comprise "dans leur métropole.
      Alors les gens de la Martinique feraient bien de s'occuper aussi des affaires de NOTRE FRANCE QUI EST AUSSI LA LEUR et non uniquement de leur île en ne comptant que sur la métropole. elle même sujette malheureusement a l'UE elle même sujette à la RFA sujette elle même aux usa. aidons nous à se débarrasser de cette saloperie d'UE. Vive la France partout dans le monde même si parfois elle a faillit. vive la République. vive la France . Mort à l'UE

    •  Před 6 lety +2

      cquiquidit levrailefo l'Union européenne n'est pas que mauvaise non plus, sans l'Euro par exemple on était totalement à la merci des monnaies surpuissantes comme la Livre et le Dollar, impossible de lutter économiquement. Ensuite les facilités de déplacement aussi, je suis bien content de pouvoir aller en Espagne ou en Italie sans avoir à demander un visa à chaque fois..
      Enfin le thème de la prise de parole de ce député est la place des langues régionales, qui ne mettent pas en danger la France, puisque les gens seraient bilingues

    • @cquiquiditlevrailefo769
      @cquiquiditlevrailefo769 Před 6 lety +1

      cher loic vous écrivez "sans l'Euro ... on était totalement à la merci des monnaies surpuissantes" cela empêche-t-il la désindustrialisation et l’appauvrissement de la france ? non bien au contraire ! la suisse l’Islande... ont gardées leur petite monnaie sont-elles dans le désastre économique que subit la france? NON. et la grece et autres italie qui sont dans l'euro se portent-elles si bien ? Non .l'euro protecteur n'est qu'un slogan de propagande europeiste. c'est l'inverse qui est vrai
      il n'y a pas besoin d'UE pour ne pas avoir de visa pour aller voyager. Des accords multilatéraux entre pays et nations suffisent. Ceci en plus relève des accords de Schengen auxquels la suisse adhère bien qu'elle ne soit ni dans l'UE ni dans l'euro ni dans l'OTAN.
      et enfin "la place des langues régionales, ne mettent pas en danger la France," ça c'est vous qui le dite moi je suis certain du contraire !

    •  Před 6 lety +1

      cquiquidit levrailefo mes arrières grands-parents ont appris le français à 20 ans, ils parlaient les deux langues mais ne nous ont parlé qu'en français car ils risquaient la prison s'ils parlaient breton.. est-ce qu'a l'étranger on accepterait d'être mis en prison parce que l'on parle français ? Pas sûr.
      Ensuite on voit bien les conséquences en Angleterre de la sortie de l'Euro : les anglais regrettent amèrement.
      Le franc était une monnaie faible, l'Italie et l'Espagne étaient déjà des pays pauvres avant l'Euro, rien n'a changé pour eux