Biographie de notre parrain de promotion - Promotion Colonel Le Cocq - ESM Saint-Cyr

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  • čas přidán 29. 07. 2022
  • « Et l'on croit voir passer dans l'air éblouissant,
    Des archanges guerriers sous des burnous de feu. »
    La Promotion Colonel Le Cocq a l'honneur de vous présenter un film concernant la vie de son parrain de promotion.
    Saint-cyrien de la promotion Sainte Odile-La Fayette, le colonel Charles Le Cocq est l'exemple même de ce chef « sur qui tous [les] regards se portent » selon les mots du lieutenant-colonel Magré.
    Ayant quitté la douceur de son foyer breton pour se consacrer au métier des armes, Charles Le Cocq fut de tous les grands combats qui marquèrent le début du XXème siècle, de la Première Guerre mondiale au Tonkin en passant par le Maroc.
    Cité à l'ordre de l'armée pour ses actions de feu lors de la Grande Guerre et ayant choisi de servir au sein des Troupes Coloniales, le désormais lieutenant Le Cocq rejoint les espaces incertains de l'Afrique lointaine.
    C'est sur ce continent qu'il conquiert, de victoires en victoires, ses lettres de noblesse ainsi que le surnom de « Grand Méhariste. » Combattant infatigable et chef exemplaire, il se distingue par son commandement et ses qualités humaines hors du commun.
    Il combat sans relâche les rebelles et pillards des régions qu’il traverse, écumant les dunes pour contrer les rezzous venant de l’Aïr et du Hoggar. La reconnaissance de plus de 1000 kilomètres, au cœur d’un territoire où aucun Français ne s’était aventuré depuis 1913, lui vaut une nouvelle citation. Au terme de la plus longue traque méhariste de l’histoire, pour venger la mort d’hommes qui lui avait été confié, il parvient à vaincre l’Émir de l’Adrar.
    Après l'immensité des espaces désertiques c'est ensuite vers l'Asie que la Gloire conduit les pas de notre parrain. Alors que la guerre éclate en Europe, Charles Le Cocq reste fidèle à sa patrie, servant d'abord au Siam et au Cambodge où il tient ses positions et entraine ses hommes en vue des combats futurs.
    Affecté par la suite au Tonkin il se dresse face à l'envahisseur japonais et c'est en l'assaillant à Hakoï, le 11 mars 1945, que la Gloire recueille son dernier soupir.
    Touché d'une balle en plein cœur notre parrain succombe, debout et l'arme au poing, auréolé du panache qui fut celui des Saint-cyriens morts à la tête de leurs hommes dans les tranchées.
    Puissiez-vous Parrain faire de nous des Officiers !
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