Jean-Claude Drouot - Le bonheur d'Agnès Varda (1965)

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  • čas přidán 1. 04. 2019
  • Révélé par le feuilleton télévisé "Thierry la Fronde", le comédien belge fait ses débuts au cinéma grâce à Agnès Varda. Jean-Claude Drouot est interviewé par Rodolphe-Maurice Arlaud sur sa soudaine popularité et le tournage du film dont il partage l'affiche avec son épouse Claire. Cinéma-Vif, le 23 janvier 1965.
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Komentáře • 16

  • @lairderien8343
    @lairderien8343 Před 5 lety +5

    Artiste et mec très bien. Hélas, ''Thierry La Fronde'' l'a enfermé dans ce seul rôle. Oui, il le dit lui même, c'est devenu envahissant. Il était formidable ''dans'' Émile Zola, les personnages proposés par N. Companeez ; et ''Le Bonheur'' d'Agnès Varda.

    • @myriam8217
      @myriam8217 Před 10 měsíci

      Personnellement, je n'ai pas du tout apprécié Le bonheur d'Agnès Varda. Il a interprété sans conteste d'autres rôles intéressants dans lesquels il a développé par la suite son talent d'acteur. Ceci dit et le public ne s'y est pas trompé, si ce cher Jean Claude Drouot, a triomphé dans ce téléfilm, c'est bien qu'il y a été dans sa jeunesse, au début de sa carrière particulièrement éblouissant.
      Ce feuilleton est resté cher à toute une génération parce qu' il y incarnait, je crois, prodigieusement, à lui seul, la beauté, la sensibilité, le courage, la loyauté .. sans compter avec toute son équipe, la Justice et la Fraternité... Bref des valeurs chrétiennes qui sous-tendent en fait toute cette production. Cela m'a sauté aux yeux lorsqu'on a ressorti il y a quelques années des vidéos de Thierry La Fronde. Je ne m'en souvenais plus : un des personnages, faisant partie de sa bande, y avait été baptisé et ce n'est pas un hasard à mon avis, du nom de Jésus. Pour ce qui me concerne, ce feuilleton demeure l' un de mes plus beaux souvenirs d'enfance. J'en suis encore sous le charme, plus de soixante ans après ! Avec le même intensité qu'à l'époque de mes 6 ans, le même enthousiasme aussi. Cela m'étonne, il est vrai, de voir que mon appréciation n'a pas changé d'un iota, mais c'est ainsi. Quel bonheur !

  • @remynoel5506
    @remynoel5506 Před 5 lety +2

    Jean-Claude Drouot (Charles Régnier) fut aussi bouleversant dans le rôle du mari de Stéphane Audran (Hélène Régnier) dans "La rupture" de Claude Chabrol. Grand acteur. Merci d'avoir mis en ligne son témoignage. J'attends avec impatience de pouvoir découvrir en DVD le film d'Agnès Varda que n'ai jamais vu.

    • @lairderien8343
      @lairderien8343 Před 5 lety

      Rémy NOEL. Pardon, mais de quel film parlez vous ? ''Le bonheur'' ? Arte l'a diffusé il y a quelques années ; ils l'ont peut-être dans leur catalogue...

    • @remynoel5506
      @remynoel5506 Před 5 lety

      Oui, il s'agit du film Le Bonheur d'Agnès Varda.
      Je ne regarde plus la télévision depuis plus de 20 ans. Je n'ai pas de poste donc et suis donc redevable de rien du tout à l'ORTF :) euf à rance-téléviSion
      J'ai réservé le DVD à la médiathèque de Rouen. Je visionne les films sur un écran installé dans ma salle à manger via un vidéo-projecteur et un home-cinéma afin de recréer une ambiance de salle dédiée au cinéma, puisqu'en province n'existe plus des salles de quartiers projetant des films intéressants à part quelque complexe art & essai. Le dernier film vu était Barry Lyndon de Kubrick.
      Merci pour l'info du catalague d'Arté.

    • @lairderien8343
      @lairderien8343 Před 5 lety

      @@remynoel5506 Merci pour ce message. Vous évoquez l'ORTF. Ça ne nous rajeunit pas mais j'ai l'impression que vous suivez bien les progrès en matière télévisuelle. La prochaine fois que ma TV tombe en panne, je n'en achèterai pas.

    • @philippeb4057
      @philippeb4057 Před 5 lety

      Le DVD du film "le bonheur" d'Agnès Varda existe. On peut le trouver neuf ou d'occasion sur les sites de la Fnac ou Amazon.

    • @remynoel5506
      @remynoel5506 Před 5 lety

      La télévision - non pas le poste - est un instrument de propagande très efficace pour atomiser les êtres, les dissocier et les déshumaniser. Entre 1984 d'Orwell et le Meilleur des Mondes d'Huxley, en fonction de ses revenus. Ils y parviennent et sont sur le point de réussir ... le retour du boomerang ne tardera pas !

  • @cinephileauxsemellesdevent

    Le petit enfant en fond 😂😍

  • @yvelinec3557
    @yvelinec3557 Před 3 lety

    LA VOIE DE François PIRETTE .

  • @yvelinec3557
    @yvelinec3557 Před 3 lety

    à travers les Visages ?

  • @remynoel5506
    @remynoel5506 Před 5 lety +1

    Ce "Bonheur" de film, révèle le bonheur de l'homme. Pourquoi n'irait-il pas jusqu'au terme des forces de Vie qui sont en Lui, que l'ETRE lui a donné ?
    Étonnant que ce soit une femme dans les années soixante en pleine montée du féminisme - le -isme introduit toutes les autoroutes de la pensée dont l'univers n'a que faire, à savoir celui qui est tourné vers l'UN.
    Le personnage de François nous dit que l'homme n'est pas fait pour le mariage bourgeois.
    Il est fait pour le mariage intérieur, épousailles ou Noces divines lesquelles lui sont encore refusées parce que travail, famille et patrie, pour ce qu'il en reste de la ... patrie ...
    La femme tend vers le microcosme.
    L'homme vers le macrocosme.
    L'une ressent l'univers dans les petites choses de la Vie : c'est une dynamique protectrice, limitée, sécurisante, faite de rigueur souvent castrateur d'élans sains et ludiques voire amusants et pourquoi pas féconds sur le plan de la santé mentale puis physique ....
    L'autre ressent l'univers dans son expression sans limite, infinie, en son expansion : c'est une dynamique d'ouverture, expansive et compasionnelle. Le sexe mâle est expansif, c'est sa nature.
    L'utérus est un nid. En sumérien, ut c'est le nid, le foyer, où loge Eros ou Horus ou le héros ! d'où ut-érus !
    L'homme détient le potentiel, la Puissance de l'Eros divin en son sexe.
    La femme en son utérus accueille l'Eros divin lequel se concrétise par un enfant biologique.
    Mais demeure en chacun d'eux suspendu entre eux, Monsieur & Madame (Mon Seigneur & Ma Dame) l'Enfant divin invisible ou non-encore-visible qui leur pose la QUESTION, l'ultime QUESTION ?
    L'enfant ou les enfants biologiques ne sont que l'image ou images de cet Enfant divin lequel a fondé leur relation amoureuse bien avant que naisse leur(s) enfant(s) biologiques.
    Le couple François & Thérèse le révèle en creux pour qui sait écouter sa Voix intérieure. Leurs gestes, leurs tendresses, leurs intentions, les mots, les attentions, "tiens, tu as vu la jolie robe de maman" ....
    Les deux ont une raison d'ETRE, dans l'ETRE car ils sont expression d'une même Réalité en des modes d'expression opposés mais complémentaires dans une orientation vers un troisième qui n'est pas ni un autre homme, ni une autre femme, pour en revenir au sujet du film, mais le Germe divin autrement dit son Enfant divin à chacun.
    Tant que la femme n'aura pas assumé ses propres épousailles intérieures avec l'aspect mâle de son âme : elle sera vaincue et confrontée à ses propres conflits intérieurs. Elle sera toujours mais toujours désemparée, telle une barque flottant sur une mer calme ou déchaînée : il lui manquera la direction dont le terme "érection" est analogue.
    Tant que l'homme n'aura pas assumé ses épousailles avec l'aspect féminin de son âme, il se sentira orphelin, y compris en présence de toutes les femmes qu'elles soient sa propre mère, ses soeurs, compagnes, amantes, épouses, collègues ou de rencontre de hasard comme une prostituée : il sera toujours orphelin et en pleurs intérieurement. L'éjaculation est l'expression de ses larmes.
    Raisons pour lesquelles sont les moines et les moniales assumant chacun de leur côté, une part de la déïté pour qu'un jour l'Humanité soit en mesure de vivre ses épousailles. Ils & elles préparent les semailles en attendant la moisson.
    François va vers Émilie (Marie-France Boyer) pour combler la part du féminin de l'ETRE qu'il a perçu chez elle. En fait, une image, une énergie, une information dont elle est porteuse. Il est un Oedipe, à lui seul, à savoir une homme aux pieds boiteux, qui recherche encore cette part inconnue avec laquelle il recherche la fusion.
    Le Créateur nous a créé COMPLET. Cette part qu'il recherche à l'extérieur de lui-même est en fait lovée (le terme lové correspond parce que LOVE précisément), l'homme ne doit pas donner cet Amour à une autre mais se retourner en lui, pour féconder la part féminine qu'il a en lui. C'est l'autre côté de lui-même, cette Ève intérieure dont il n'a JAMAIS été séparée.
    Agnès Varda a voulu décrire la dynamique de l'âme d'un homme amoureux de la Vie. Cet Amour, il le trouve en réalité dans et auprès de la même femme que Thérèse & Emilie sont pour lui. Il n'y a donc pas de problème pour lui.
    Thérèse s'est-elle suicidée ou tombée accidentellement dans l'eau ? En tous cas, elle disparaît comme disparaît pendant deux années de service militaire en Algérie le mécanicien puis pompiste Guy Foucher/Nino Castelnuovo des Parapluies de Cherbourg. Agnrès Varda entretient l'énigme pour que les spectateurs puissent s'interroger. Que s'est-il passer dans la tête de Thérèse ? Elle s'est éloignée de ses enfants, de son mari quelques instants pour sans doute réfléchir à la situation (?) après la révélation de son mari dont elle ne s'est pas senti blessée, trompée puisqu'apparemment elle se laisse enlacer tendrement. Mais là est toute la question du mystère du Féminin. Le spectateur est mis à contribution.
    François aime "ses" deux femmes lesquelles en réalité n'en font qu'une. Nous sommes à la fois dans un film très réaliste à la limite d'un documentaire sociologique "intrusif" sur l'intimité d'un couple et d'une famille française des années 60 et un film métaphysique sur le Désir.
    François est un bon "mari" pour Thérèse bien sûr et plus tard pour Emilie puisqu'il a épousé Marie en lui. Il l'a connaît, il en a perçu certains mystères. Il est sur le chemin de la réalisation pour devenir un Enfant divin au sens alchimique.
    Nous sommes bien loin des jérémiades et du jargon habituels tant psycho machin trucs et jésuistiques ... où plus personne n'y comprend rien !
    Très étonnant que ce soit une femme, Agnès Varda en pleine montée du féminisme qui ait porté un tel film en réalité à l'opposé de ce que ces prétendues peuvent comprendre de l'âme des hommes. Ce film est en fait pour aujourd'hui après bien des années d'épreuves, de misères, d'incompréhension et de guerre des sexes.
    Claude Sautet a réalisé en 1972, huit années plus tard, César et Rosalie. Il reprend le même thème avec le personnage de Rosalie/Romy Schneider qui aime deux hommes différents l'un, l'autre. Elle ne parvient pas à se décider : lequel choisir ? César/Yves Montant ou David/Samy Frey ? Le premier, un entrepreneur qui assume le Masculin de l'ETRE vers une réalisation extérieure qui l'accapare complètement. Il est riche certes financièrement, il a réussi professionnellement mais bien pauvre sur le plan du Féminin de l'ETRE, pour gérer ses sentiments, sa part d'Enfant divin qu'il a abandonné en route ...
    Rosalie aime aussi David/Samy Frey parce qu'elle reconnaît en lui, la part manquante non réalisée chez César. David est peintre, il a fait un certain voyage dans ses profondeurs, c'est un artiste. Sa vie extérieure, la réussite professionelle, brillé en société, il s'en moque un peu. D'ailleurs, les deux hommes se retrouvent sans jalousies, ni animosité, ni rivaux. Étrange, non ? Tout naturel comme dans le film d'Agnès Varda. Emilie comprend et accepte que François soit marié et lui déclare innocemment, en toute franchise qu'il aime toujours sa femme, Claire. Etrange, non ?
    En fait, les personnages femme "Rosalie" (Romy Schneider) et "François" homme (Jean-Claude Drouot) sont dans une quête analogue. Rosalie a perçu l'homme de l'occident fort extérieurement mais pauvre intérieurement et l'homme oriental, fort intérieurement mais démuni sur le plan extérieur. Quant à François, il réalise une synthèse alchimique hors du temps, de ses deux princesses intérieures, ses archétypes féminin. C'est un homme comblé qui veut mener une vie simple tout comme Guy Foucher dans les Parapluies de Cherbourg. Celui-ci rencontre après son retour et du chagrin, une autre femme et mène une vie simple de garagiste. Le personnage de Catherine Deneuve a trouvé son prince un homme riche, donc dans la réussite sociale, plus proche du personnage de César du film de Claude Sautet.
    Rosalie disparait de la vie de César et David. Elle s'éloigne d'eux tout comme Claire disparaît de la vie de François tout en restant présente au travers de d'Emilie laquelle prend naturellement sa place auprès de François et des enfants sans aucun problème : c'est la Vie toute simple. Raison pour laquelle, François ne culpabilise pas, chose impardonnable pour les féministes d'intellos qui n'ont rien compris.
    Ainsi, François redevient un homme complet. Il est en chemin pour réaliser ses noces alchimiques.
    D'où "vas vers Toi" non pas vers ton égo mais vers tes profondeurs ! Étudie cette question que l'ETRE t'envoie tous les jours jusqu'à ta mort : interroge-toi et tente d'y répondre ainsi tu seras responsable, sens premier du terme à savoir être en capacité de réponse à l'ETRE sans fin, illimité. Tu trouvera certes une réponse limitée qui sera tout simplement ...... ton accomplissemnet d'existence par lequel s'exprime la VIE de manière si colorée que le film rend si bien, très proche des films de Jacques Demy.

    • @remynoel5506
      @remynoel5506 Před 5 lety

      suite de mon commentaire ci-dessus :
      Donc, pas étonnant qu'aujourd'hui tant de couples séparés. Tant de solitudes. Tant de divorces.
      Tant de recherche y compris homosexuelles. Les difficultés demeurent intangibles y compris pour les homosexuels car sexualité/spiritualités, deux faces d'une même pièce pile&face, vous aurez beau la couper en deux, cent fois, mille fois, il y aura toujours un côté pile, un côté face lesquels sont réunis dans le faire sacré ! Le film de W. Fassbinder "Querelle de Brest" (1982) exprime pour les homosexuels une quête magique spirituelle analogue aux frontières limites de l'ETRE dans des zones ténébreuses où le Féminin est encore Présence chez les mâles en détresse inaccomplis entre eux ! Jeanne Moreau, la maîtresse du bordel ne s'y trompe pas. Elle aime Querelle mais il lui échappe. Il est lui-même le prostitué divin devenu sacré puisqu'ayant réussi ses noces alchimiques. Elle ne le peut pas. Elle demeure temporelle. En hébreu, les termes prostitué et sacré sont consonantiquement très proches en inversant les lettres. Voir le chapitre des Prostituées sacrées dans l'ouvrage d'Annick de Souzenelle "Le Féminin de l'ETRE".
      Querelle a réussi ses Noces alchimiques, c'est donc devenu un jeune dieu, un échanson, attirant aussi bien les hommes que les femmes. Ces derniers le maudissant puisqu'il a atteint à la divinité. Il est donc objet de querelle entre les protagonistes mâles ou femelles qu'il rencontre. Querelle a réussi à enfanter son Germe divin, il est entré dans sa Terre promise où il a touché sa Promise : son Enfant divin.
      La place des enfants dans "Le Bonheur" ? Gisou et Pierrot, le bébé dans le landeau, les garçons des voisins dans la cabane incarnent les enfants divins que portent en eux chacun des personnages de Thérèse et François Chevallier. D'ailleurs, n'aimeraient-ils pas en avoir beaucoup ? Ils le disent.
      Le cinéma révèle. Le cinéma interroge. Le JESU†S ne se laisse pas apprivoiser par des images, ni des idoles aussi belles, et séduisantes fussent-elles, sinon gare ! ... Le feu divin s'enflamme passionné dans de nos corps, ces Temples/Cathédrales dont ils sont les représentations symbolique et matérielle.
      Demandez et vous recevrez à savoir questionnons-nous sans cesse, y compris jusqu'au terme, au dernier souffle s'il le faut : QUI SUIS-JE ? JE SUIS dans le bonheur ou la bonne heure, l'INSTANT, où PASSÉ&FUTUR sont féconds dans un PRÉSENT, un cadeau à la fois fait de naissances-morts-naissances-morts autrement dit VIE : ne serait-ce pas ça le bonheur ?
      "Le meilleur, c'est ce qui arrive" : Jacques Audiberti.
      Si ce film ne nous interroge pas sur nous même, sur la qualité de notre relation à l'autre, alors il demeure une énigme.
      Ce n'est pas un film féministe, ni sur une femme (Émilie) dite moderne ou à la mode qui s'assume comme on dit si bien :) mais un film de Vie, laquelle ne se laisse pas mettre dans des catégories, ni dans des boîtes à chaussures parce qu'aucune femme ne peut chausser la pantoufle de vair de la Princesse intérieure d'un homme. Je ne vous dis pas pourquoi.
      Agnès Varda avait compris Jacques Demy.

    • @debbelle9
      @debbelle9 Před 3 lety

      Merci pour cette superbe analyse c'est passionnant!

    • @remynoel5506
      @remynoel5506 Před 3 lety +1

      La plante se nourrit puise sa nourriture par ses racines dans la Terre et de ses lignes de forces. L'homme au contraire reçoit son influx spirituel du soleil et par la tête : il est donc, de ce point de vue, une plante invertie, un arbre de Vie inversé.
      La plante est chaste et sans passion : elle dresse chastement vers le soleil son organe reproducteur, cette reine de beauté qu'est la fleur, contrairement aux organes créateurs passionnels de l'homme.
      L'homme exhale l'acide carbonique, alors que la plante répand le vivifiant oxygène.
      L'homme est donc bien l'opposé de la plante. Le Mystère de la création en chacun passe par la révélation progressive de ce mystère d'incarnation en incarnation afin que nous redevenions aussi purs que la plante. Car entre la plante et le Divin, il y a l'abîme de la passion, de toutes les passions dont les animaux sont aussi porteurs par leur sang rouge. Chaque homme, chaque femme ressent cette dichotomie, cette chute qui font de chacun de nous «œdipe» à savoir selon l'étymologie grecque des êtres claudicant [boiteux] ... Nous retrouvons par les symboles du calice (de la fleur ou du sexe féminin) et de la lance sacrée (sexe masculin) les éléments de la vie, à savoir le rayon solaire qui pointe son énergie vers la Terre, et le calice qui recueille, transforme en une essence sacrée de pureté primitive, ce liquide générateur de vie qu'est le sang de la plante.
      Les trois personnages principaux de la légende de Parsifal. Le plus pur des règnes, est le règne minéral, c'est pourquoi l'or est-il si vénéré. Notre âme c'est l'or de nos gène notre Origine, notre ADN = Eden, constitué d'atomes comme le minéral.
      Amfortas, Klingsor et Parsifal lui-même expriment de manière trinitaire les trois aspects de l'évolution en chaque être humain.
      Parsifal est celui parvenu à sa complète réalisation spirituelle, redevenu le mystique dont les sentiments ont été éveillés. Apte à posséder le pouvoir spirituel. Il est passé par les épreuves de la tentation, de toutes les tentations de la passion, c'est pourquoi, il possède une innocence positive transmuée en vertu alors que l'enfant dispose, lui d'une innocence négative, car il n'a pas encore été mis à l'épreuve.

  • @christianbeauthier2311

    le petit garcon c est olivier drouot sont fils