Merci de nous rappeler que la citadelle ne fut pas que conçue comme une ligne de défense mais également comme un outil de contrôle d'une émancipation chaotique du peuple de Liège. De 1650 jusqu'à 1891 la citadelle était intégrée dans un plan de défense de la cité grâce à des aménagements défensifs successifs bien décrits par l'image. A partir du moment où l'acier remplaça le bronze et la cordite supplanta la poudre à canon, la citadelle ne pouvait plus prétendre à autre chose qu'un casernement. Je comprends à présent la position de neutralité affichée par la Belgique en 1914 et 1939 au travers du précédent du traité de Versailles qui exigeait la stricte neutralité de la principauté. Je regrette l'absence de mention du rôle de la citadelle durant l'occupation qui servit de prison où furent martyrisés d'humbles patriotes résistants. Une vue sur l'enclos des fusillés et ses tombes nous aurait plongé dans une réalité proche de nous historiquement. Manque à l'appel La Flèche qui évoque l'évasion rocambolesque de 3 condamnés à mort par une froide nuit de janvier 1942. Cette flèche toujours visible (quoiqu'un peu ébréchée) rappelait l'endroit où une corde trop courte fut jetée le long du parapet. Il faut s'imaginer ce saut dans l'inconnu et dans la pénombre de la nuit, d'autant plus que les profonds fossés ont été comblés lors de la construction du CHR. Cet exploit historique fut mis en scène lors d'un reportage de la RTBF. Hélas je n'ai rien retrouvé sur ce thème aux archives SONUMA. Dommage car l'esprit et le parlé wallon de l'époque rendaient ce documentaire fort poignant. Autre anecdote: Ce (ou ces SDFs) qui depuis quelques années maintenant a trouvé refuge sur le sommet d'un de ces bastions triangulaires en avancé du massif central. Il a pour lui l'avantage d'un recoin spacieux dissimulé à la vue de tous avec comme décor permanent le panorama grandiose sur la ville.
Merci de nous rappeler que la citadelle ne fut pas que conçue comme une ligne de défense mais également comme un outil de contrôle d'une émancipation chaotique du peuple de Liège. De 1650 jusqu'à 1891 la citadelle était intégrée dans un plan de défense de la cité grâce à des aménagements défensifs successifs bien décrits par l'image. A partir du moment où l'acier remplaça le bronze et la cordite supplanta la poudre à canon, la citadelle ne pouvait plus prétendre à autre chose qu'un casernement.
Je comprends à présent la position de neutralité affichée par la Belgique en 1914 et 1939 au travers du précédent du traité de Versailles qui exigeait la stricte neutralité de la principauté.
Je regrette l'absence de mention du rôle de la citadelle durant l'occupation qui servit de prison où furent martyrisés d'humbles patriotes résistants. Une vue sur l'enclos des fusillés et ses tombes nous aurait plongé dans une réalité proche de nous historiquement.
Manque à l'appel La Flèche qui évoque l'évasion rocambolesque de 3 condamnés à mort par une froide nuit de janvier 1942. Cette flèche toujours visible (quoiqu'un peu ébréchée) rappelait l'endroit où une corde trop courte fut jetée le long du parapet. Il faut s'imaginer ce saut dans l'inconnu et dans la pénombre de la nuit, d'autant plus que les profonds fossés ont été comblés lors de la construction du CHR. Cet exploit historique fut mis en scène lors d'un reportage de la RTBF. Hélas je n'ai rien retrouvé sur ce thème aux archives SONUMA. Dommage car l'esprit et le parlé wallon de l'époque rendaient ce documentaire fort poignant.
Autre anecdote: Ce (ou ces SDFs) qui depuis quelques années maintenant a trouvé refuge sur le sommet d'un de ces bastions triangulaires en avancé du massif central. Il a pour lui l'avantage d'un recoin spacieux dissimulé à la vue de tous avec comme décor permanent le panorama grandiose sur la ville.
Pertinent ❤. Merci