« Faut-il abolir son moi ? » par l’archimandrite Placide Deseille (1926-2018) le 20-03-2003

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  • čas přidán 10. 09. 2024

Komentáře • 4

  • @qf7504
    @qf7504 Před 11 měsíci +2

    Très intéressant! #Merci

  • @orthodoxro9952
    @orthodoxro9952 Před rokem +2

  • @manuellevert8191
    @manuellevert8191 Před 3 lety +2

    Le paradoxe de la Personne est qu'elle ne se reçoit véritablement qu'en se redonnant. L'Amour, qui est Don de soi intégral, abdication de Soi pour l'Autre, est oubli de soi donc le contraire de l'appropriation de soi, constitutif de l'individualité et qui correspond à la Chute, au peche originel de l'orgueil qui recentre et referme l' individu créé sur lui-même. Le bouddhisme ne connaît que cet état de l'homme qu'il considère comme fruit de l'ignorance et en même temps sans véritable origine, immemorial (samsara). La notion de personne y est illusoire car identique à l'individualité, c'est à dire à l'affirmation egotique et mentale d'un moi-je permanent complètement illusoire pour le Sage.

    • @jeansymeon
      @jeansymeon Před 3 lety +1

      Le...paradoxe étant que pour le bouddhisme (peu de chrétiens et même de bouddhistes actuels en occident le comprennent) le "but" n'est pas de se fondre dans le tout (de mémoire le Bouddha a nié cette perspective) mais de devenir...un Bouddha! Autrement dit une Personne parfaitement accomplie. Aussi les choses me paraissent plus complexes...