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Génial, bravo Sophie, on a besoin de gens comme vous. Force à nos paysans.

Merci à Elevons-nous, à Marie Noëlle, bel exemple amené je l'espère à essaimer! Et merci à Jocelyne (dont il faut lire tous les livres pour s'imprégner de ces notions passionnantes de travail et de don) : belle démonstration ici de ce triptyque entre éleveurs / animaux et consommateurs. Je ressens très fort cette gratitude envers l'animal qui a donné sa vie pour que la mienne perdure. Et envers les éleveurs qui y ont contribué. Je pense que nos civilisations dites modernes ont par ailleurs perdu cette vision du cycle infini (?!) de la vie et de la mort dans lequel nous nous inscrivons. Cycle dans lequel la mort d'espèces animales et/ou végétales permet notre survie. S'il était doté de la pensée adéquate, un animal hésiterait-il entre finir dans l'assiette de ceux qui l'ont accompagné toute sa vie, ou finir incinéré? Lorsqu'en conférence, je cite l'exemple d'un écuyer qui ne trouve plus bel hommage à ses chevaux que de les manger, je sens un malaise plutôt généralisé... Une ancienne végane